bienvenue sur lns, un forum city de type résidence. chaque appartement est en colocation pour faciliter la création de liens. l'action se déroule dans la ville de séoul, en corée du sud. le forum a ouvert le 27 avril 2018. 7 jours sont accordés pour terminer la fiche. deux rp demandés tous les mois, merci de faire un effort sur l'orthographe. pas de lignes minimum, lns privilégie les réponses courtes.
— emménagement le : 30/01/2019 — courriers : 439 — autres comptes : hyunmin. — âge : mélancolie suprême, vingt-cinq années de nostalgie - ou presque. l'homme est né le huit octobre sous le symbole d'une nuit d'automne, la pluie pour berceuse. — occupation : les étoiles dans les yeux, dernière année d'études en voie de devenir procureur, loin derrière lui l'idée d'être comme son père et son acolyte de toujours, son beau-père. loin des manigances ; la loyauté dans l'âme, la main sur le cœur. — côté cœur : l'alliance d'or qui marque la peau, apaise le cœur. l'homme est marié à son amie d'enfance, sa poupée qu'il chérira à jamais mais le cœur libre d'aller où bon lui semble. on pense à lui comme un éternel hétérosexuel, l'exception qui n'a jamais brisé la règle. le cœur pourtant amoureux, emprisonné dans l'alliance et l'aveuglement de sa princesse ; le silence en supplément. — résidence : quartz — logement n° : villa numéro deux avec sa femme, un animal de compagnie pour le plaisir des sourires.
larmestendres wdhw (solsken)
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— emménagement le : 30/01/2019 — courriers : 439 — autres comptes : hyunmin. — âge : mélancolie suprême, vingt-cinq années de nostalgie - ou presque. l'homme est né le huit octobre sous le symbole d'une nuit d'automne, la pluie pour berceuse. — occupation : les étoiles dans les yeux, dernière année d'études en voie de devenir procureur, loin derrière lui l'idée d'être comme son père et son acolyte de toujours, son beau-père. loin des manigances ; la loyauté dans l'âme, la main sur le cœur. — côté cœur : l'alliance d'or qui marque la peau, apaise le cœur. l'homme est marié à son amie d'enfance, sa poupée qu'il chérira à jamais mais le cœur libre d'aller où bon lui semble. on pense à lui comme un éternel hétérosexuel, l'exception qui n'a jamais brisé la règle. le cœur pourtant amoureux, emprisonné dans l'alliance et l'aveuglement de sa princesse ; le silence en supplément. — résidence : quartz — logement n° : villa numéro deux avec sa femme, un animal de compagnie pour le plaisir des sourires.
Fond sonore bruyant aux rires désabusés ; presque aussi faux que toute cette mise en scène. Encore une soirée obligatoire. L'une de ces soirées que personne n'appréciait mais dont tout le monde faisait mine de s'y amuser. S'y prendre au jeu. Après tout, ils étaient là pour se faire bien voir, ou se créer des contacts – si ce n'était seulement pour l'intérêt alimentaire de certain au buffet … Si Yeon ne comprenait pas pourquoi il s'était forcé à venir jusqu'ici plutôt que de rentrer tôt à la maison. Peut-être avait-il pris peur en apprenant que son père assisterait au repas ? Lui qui habituellement se fichait de tout. Aujourd'hui tout sonnait différent, à cheval entre son avenir et ce qu'il était à présent. Il voulait s'en sortir autrement qu'avec le nom hérité. Si Yeon méritait mieux qu'une réputation de fils de procureur, ou fils à papa, parce qu'alors toutes ses années de travail et d'étude n'auraient servi à rien de plus qu'à battre du vent. Il n'était pas rentré tard tant de soir pour annoncer à Hea qu'il n'avait pas eu son diplôme, n'avait pas ouvert son cabinet et n'avait aucun client. Il refusait d'y croire. Refusait d'y penser … C'était tout bonnement impossible, alors le brun s'aventurait l'air de rien au milieu de la foule. Habitué à vivre dans la luxure d'un monde hautain fait de diamant et de mensonges. Après tout, tout n'était que le sujet d'une apparence. Un monde qui ne jurait que par ça, sinon rien. Son enfance entière avait baigné dans les nuances d'un univers similaire.
« Madame Kim, combien de temps est-ce que nous ne nous sommes pas rencontré ? Je suis content de vous revoir. Et vos enfants, alors ? » Le sourire peu sincère accroché au bout des lèvres, Si Yeon discutait sans grand intérêt avec le groupe qui accompagnait la femme. Superficiel au possible. Ce n'est que quelques longues minutes éprouvantes que son regard jeta son dévolu sur une collègue qu'il ne connaissait que trop bien, les poings déjà serrés dont le cœur battant tentait de se calmer avant d'avancer vers elle. No Yon. L'homme avait songé à la croiser, mais avait abandonné l'idée quand il était rentré le premier dans la salle de réception … Un soupir de mécontentement, pourtant amusé de détendre ses idées et sa colère sur elle. Ils en avaient tant l'habitude. Ce n'était plus un secret pour personne, et davantage plus depuis quelques mois. Hea au milieu du chaos.
Son verre de champagne côtoya avec délicatesse le cristallin de la femme. Une élégance qu'on ne leur connaissait pas, tout de même réelle. Si Yeon souriait déjà, le rictus en coin. « No Yon. » avait-il dit, la tête se baissant à ses mots, comme pour la saluer du peu de sincérité entre eux. « Tu as abandonné ma femme pour une autre à ce que je vois. » Son regard ne se détachait pas du sien, pourtant conscient qu'Hea n'était pas accrochée à son bras. « … Je suis curieux de savoir ce qu'elle en pense. » Mais jamais il ne pourrait lui dire. Pour rien au monde il ne voulait voir le sourire de sa princesse s'envoler, et encore moins à cause de Yon. Elle ne méritait pas ça. Qu'importe s'ils se détestaient, elle ne le méritait pas. Si Yeon ne faisait que s'amuser des émotions de la femme.
Plus les minutes ne passent, plus les couleurs s’estompent en une vision noir et blanc ternie. La fausseté des sourires, l’arrogance dans les gestes las, toutes ces conneries un décor familier, pourtant ce soir grossier plus qu’autre chose. Il lui vient le soupçon que fut un temps, elle en faisait part, ce décor. Si autrefois, elle jubilait sous l’attention qu’on lui portait – l’attention qu’elle jure, on lui devait – ce soir, les regards calculateurs des autres invités l’irritent.
Or, ça ne veut pas dire qu’elle préférerait être à la maison. (Ça ne veut pas dire qu’elle préférerait être avec Hea.)
Peut-être que ça vient d’elle, finalement, non des autres – ses ambitions en pause, c’est son affection pour une certaine rouquine qui prend le dessus et No Yon le vit mal. Elle n’est pas habituée à attendre des autres, elle préfère mieux soutirer les faveurs. Hors de question de vivre pour quelqu’un d’autre que soi, disait-elle, fière, moi, j’ai des projets. Des projets qui l’attendent dans un placard, maintenant, qui prennent de la poussière parce qu’elle n’est pas foutue de poser un ultimatum dans une relation qui stagne et qui l’emmer–
Tic-toc. Les minutes passent. Sa secrétaire s’attache à son bras et les mènent de table en table, de client en client, d’une discussion vers une autre – Yon s’imagine que celle-ci sent son désarroi malgré l’image habilement composée qu’elle affiche. Le verre qu’elle tient en main est le même depuis son arrivée ; elle n’a pas envie de se distraire mais de comprendre.
Honnêtement, ce soir au moins, elle n’a pas envie de jouer le jeu.
« Donne, dit sa campagne, demandant sa coupe de champagne, je nous ramène quelque chose de moins… alcoolisé. » Yon n’avait même pas remarqué qu’elles étaient de nouveau seules. Sourire. « You really are out of it tonight, boss. »
« Don’t call me that. » l’avocate feigne une moue boudeuse avant de permettre un rictus fatiguée, cédant à la requête. « Thank you, though. »
« Welcome ! Je reviens dans une seconde. »
Take your time, Yon veut dire, mais se retient. L’idée de partir, de quitter la soirée maintenant qu’il est socialement accepté de le faire, est attrayante. Peut-être une heure de plus. Oui. Encore un peu.
Bien sûr, c’est au moment pile que cette pensée se transige que le diable se pointe au bout de son talon. Elle n’a même pas le temps de souffler son irritation qu’il ouvre son clapet, petit smirk narquois au coin. « oh man, i thought pet monkeys were prohibited tonight, what’re you doing here ? » yon n’a pas le ton taquin, mais elle force un sourire à son tour tout autant narquois. Elle dit ça, mais son cœur lourd s’allège du semblant de constance que la présence de si yeon procure. Au moins pour lui, ses sentiments sont clairs et ils ne jouent aucun rôle. « J’aime bien comment tu viens m’accuser de tes grands airs, alors que je ne vois pas Hea à tes côtés non plus. » Elle s’approche vers lui, pose une main contre son épaule et se tend pour lui souffler à l’oreille, « don’t tell me you’re going to cheat on her, hm ? now that would be sad. »
Au moins pour lui, ses sentiments sont clairs : elle le déteste. Il n’y pas d’admiration sous-jacente comme aiment croire leurs collègues, il n’y a pas d’affection cachée comme l’espère Hea – elle le hait. Du plus profond de son âme.
— emménagement le : 30/01/2019 — courriers : 439 — autres comptes : hyunmin. — âge : mélancolie suprême, vingt-cinq années de nostalgie - ou presque. l'homme est né le huit octobre sous le symbole d'une nuit d'automne, la pluie pour berceuse. — occupation : les étoiles dans les yeux, dernière année d'études en voie de devenir procureur, loin derrière lui l'idée d'être comme son père et son acolyte de toujours, son beau-père. loin des manigances ; la loyauté dans l'âme, la main sur le cœur. — côté cœur : l'alliance d'or qui marque la peau, apaise le cœur. l'homme est marié à son amie d'enfance, sa poupée qu'il chérira à jamais mais le cœur libre d'aller où bon lui semble. on pense à lui comme un éternel hétérosexuel, l'exception qui n'a jamais brisé la règle. le cœur pourtant amoureux, emprisonné dans l'alliance et l'aveuglement de sa princesse ; le silence en supplément. — résidence : quartz — logement n° : villa numéro deux avec sa femme, un animal de compagnie pour le plaisir des sourires.
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Le sourire ne se dérobe en rien ; accusateur de crimes dont il est complice. C'est un jeu de regard qui s'est lancé à l'instant où les yeux se sont croisées en ce beau monde – faux. Une gaieté suprême à la hauteur de son ennuie, ce soir récompensé avec un esprit amusé. Sa femme lui manque, et il tripote nerveusement sa bague en présence de Yon. Rien ne changera en temps de guerre où les âmes crient peine de n'avoir que peu de ce qu'ils attendent, une partie si minime et chaleureuse. Si Yeon entier est en peine. Est-ce ce pour quoi sa colère se réjouit de sa collègue ? … Tout est si facile à détruire, d'un revers de sourire aux belles paroles rudes et sauvages ; l'effacement tendre aux répliques difficiles. La trêve jamais n'apparaîtra face à eux, c'est certain.Plus que jamais.
« Eh bien, disons que si tu connaissais Hea en minimum, tu saurais qu'elle n'est jamais heureuse en présence d'autant de monde. » répondit-il narquois. Il manque de confiance en cet amour qu'il avait cru possible au-delà du monde, réplique ridiculement un peu plus à chaque fois. Yon en joue, il le sait. « Mais vois-tu, contrairement à toi, je suis venue seul. » Un constat que tout le monde pouvait faire, après tout, rarement Si Yeon s'embêtait à trouver compagnie pour des réunions emmerdantes comme celle-ci. Ses lèvres s'échappent en un sourire désabusé. « Peut-être devrais-tu remettre en question ce soi-disant amour que tu ressens pour elle, commence-t-il par dire avant de tremper ses lippes dans le liquide alcoolisé, et chuchotant proche de son oreille, … tu devrais abandonner, et tu le sais. Jamais nous n'arriverons au stade de la séparation elle et moi. » Certainement pas pour elle. Il ne laisserait jamais une telle chose arriver, Hea ne le lui en a jamais parlé; aux jours songeurs des prières silencieuses. « Jamais. » Il n'en a jamais été question, et l'homme espère s'être fait comprendre auprès de sa comparse.
Pet monkey : c’est ce qu’elle l’a appelé, car c’est ce qu’elle pense de lui. Un vulgaire accessoire au bras que l’on oubliera un jour, tôt ou tard. Que ce soit sur le plan professionnel, mais surtout sur le plan personnel. Certes, il ne peut être plus clair que Hea l’aime, l’adore et l’admire ; elle regarde si yeon comme s’il avait accroché la lune au ciel, comme s’il détenait les secrets du monde. Pourtant, dès qu’elle-même entre dans l’équation, elle a toujours l’impression que les affections de Hea changent.
L’amour qu’elle porte pour Si Yeon, et celui qu’elle porte pour Yon, ils sont de goûts différents. Yon préfère se dire que sur ce point au moins, elle se voile la face.
« I don’t know hea, of course I don’t. We don’t do much speaking, in fact – we just fuck. » Elle le dit en offense plutôt qu’en défense ; ça lui fait autant mal de l’avouer que ça doit faire à si yeon de l’entendre. Parce que c’est vrai. Il vaut mieux appeler la chose par son nom : leur histoire n’est pas un poème des temps modernes. « Je suis venue seule aussi, t’inquiètes, je ne trompe pas ta femme. Je ne suis même pas surprise que tu ne reconnaisses pas ma secrétaire. » Soudain, le verre d’alcool qu’elle avait abandonné lui manque. Elle n’est pas d’humeur charitable, alors son attention, elle se garde de la lui donner.
Elle a tellement envie de se casser de là.
Un grand sourire trace ses lèvres, son oreille encore chaude là où le souffle de Si Yeon a échoué. « tu penses sincèrement que je cherche à vous séparer ? » Elle permet même un rire. Yon étudie ses traits hardis, amusée de voir tout le sérieux qu’ils expriment. « Je cherche pas à vous séparer, non, ça serait trop bête. Trop prévisible, un coup d’amateur. Ce que je veux, Si yeon, c’est de te détruire. » Sa main, délicate mais sûre, monte jusqu’au cou de l’homme qu’elle caresse de son pouce. « Tu nous connais, non ? Toi et moi, on n’est pas du genre à aimer, à être heureux. I’m done trying to fix things. Si ça peut te consoler, je songe même à quitter ta femme. »
Yon n’est le second choix de personne. « Enjoy your evening, Si yeon, I’m done here. I’m done with all of it. »
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Il sert des poings. Loin d'être violent, il se contient autant dans les mots que dans les actes. Yon a un don exquis pour le rendre fou. Changer un agneau en Loup. De son regard doux à d'expression colérique … Elle a raison. Et ça le tue, un peu plus à chaque phrase. Même le silence en dit long, l'épuise encore. Finira par l'achever. Il est le perdant de cette histoire, celui qui n'a qu'une bague au doigt, à qui l'on peut tendre un papier douloureux devant les yeux. Si Yeon sait qu'un jour, peut-être, il se retrouvera sans rien. Mais continue désespéré, croire en ce qui n'existe que de mirage.
D'amour et d'eau fraîche, il n'en est rien.
Ses propres mots se noient dans une vérité qu'il s'invente. Il n'est sûr que de peu de chose, et l'avenir se brouille devant lui, depuis longtemps déjà – depuis qu'elle est là. Il l'a haï pour ce qu'elle ait, ce qu'elle a, ce qu'elle lui prend. Et ce qu'elle lui prendra, il en est certain, ce n'est qu'un début ; ses paroles ne sont que confirmation. Il la déteste. Il la déteste. Il la déteste ! … Pour longtemps encore. À toujours et à jamais.
Mais c'est sa poitrine qui lui fait plus mal encore. Le reste n'est que superflue à côté de l'oreille attentive. Tout ce qu'elle dit est ce qu'il craint continuellement. Une de ces raisons supplémentaire de la haïr un peu plus, encore. Une haine profonde s'enfonçant un peu plus. « You don't even respect yourself. » dit-il presque trop sincèrement. Ô il n'est pas inquiet, ne risque pas même de l'être. Seulement le fracas de ces mots résonne en lui au même rythme que son cœur se brise, dans l'amertume de ce qu'il n'a jamais fait, pas même osé imaginer … Hea est trop précieuse à ses yeux. Seules ses lèvres ont quelques fois rencontré les siennes, l'odeur assommante de son parfum dans les narines. Il se souvient des rares baisers déposés près de son cou, là où jamais il n'a franchi les limites imposées – il l'aime trop pour ça ; déteste Yon.
Il avale sa salive d'une simple gorgée. « Me détruire … » Qu'il répète à lui-même. Il sourit légèrement, presque fier. « If I fall, you fall with me. » A-t-il seulement besoin de le lui dire ? Ce n'est une surprise pour personne. Depuis qu'ils se connaissent, tout n'est que de guerre et de destruction. Lui non plus n'est pas du genre à jouer les choses tel un amateur. Ils ont étudié suffisamment de dossier pour savoir quel coup sera celui qui achèvera l'autre. Le fatidique.« Leave my wife ? Laisse-moi rire ! … Pour qui tu te prends ? Je pensais que tu voulais son bonheur, you know I can't give it to him. » C'est malheureux à dire.
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Lun 3 Juin - 20:00
