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(en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Dim 27 Mai - 11:55
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Ça fait mal. Plus qu’elle ne le croyait. Ça fait mal. Mais elle a plus mal au cœur d’y avoir cru encore. D’avoir cru qu’il pourrait tenir ses promesses. Qu’il ne lèverait plus la main sur elle. Elle connaît le schéma, l’histoire, Baozi pourtant. Elle connaît bien Baozi. Parce que ça dure. Et qu’elle retombe toujours. Amoureuse. Dans ses bras. Elle retombe toujours. Et d’abord c’est ses doigts qui serrent plus forts. Son poignet. Son bras. Poigne dure qui ne lui laisse pas le choix. Puis c’est son corps qui est malmené, violenté, sans que ça ne laisse vraiment de marques. Juste ses bleus habituels de sa maladresse reconnue. Puis il y a une gifle qui se perd, ou deux. Quand elle commence à lui refuser des choses, son être. Et après c’est la sentence. Et les coups pleuvent. Pour un oui. Pour un non. Jusqu’à ce qu’elle lui annonce qu’elle part. Qu’elle ne veut plus le voir. Qu’elle le tuera vraiment s’il revient. Son beau visage baigné de larmes. Sourire tordu qui laisse place à une grimace animale. Ses lèvres retroussées. Et là surtout, sur son visage. Des ecchymoses. Portrait raté, ses traits qui ont la couleur du ciel. Elle tremble. Rage ou tristesse, qu’importe. Elle tremble. Tandis qu’elle roule. Qu’elle essaye d’oublier. Et elle roule, sa moto sous ses cuisses comme une assurance qu’elle est en vie. Libre. Elle roule. Toute la nuit, elle roule. Trop près de la rivière Han. Comme un flirt avec la mort. Comme un flirt avec Hadès. Avec Thanatos aussi. Elle roule trop près de l’eau, comme un dernier rappel. Que d’être avec lui c’est de sortir avec la mort elle-même. Et l’impression qu’un jour il lui sera fatal. Elle roule. Toute la nuit. Elle roule. Jusqu’au matin. L’aube. Le soleil qui illumine Séoul. Et elle seule devant la porte de son appartement. Elle n’ose même pas y rentrer. Elle n’a pas envie que Micha la voit ainsi. Que Arisa non plus, consciente qu’elle lui rappellerait de mauvais souvenirs. Alors elle monte les étages. Et lorsqu’elle toque à la porte de chez Bora. Baozi s’en veut. De la déranger. De lui montrer un visage pareil. Tête baissée, sa frange qui lui mange le visage, le reste de ses cheveux qui cache les bleus sur ses joues. Et une toute petite voix. « Salut. » Bien loin de ses éclats solaires. Bien loin de sa bonne humeur. Petite tornade étoilée mise à mal. Et si ses membres lui lancent, là où les traces deviennent noirs, sa joue, son arcade gauche, ses bras, elle a surtout son cœur qui la lance. Qui bourdonne dans sa poitrine. D’avoir encore cru qu’il pouvait l’aimer. Bien. Pour une fois.
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Re: (en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Jeu 31 Mai - 22:54
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pâle matin, l'esprit s'éveille, difficilement, les pensées toujours plus amères que la veille. sa tête tambourine — on frappe une fois, puis deux. « j’arrive… c’est bon. laissez-moi juste le temps de m’habiller. » le corps lourd, l'âme en peine, l'assommée traine sa carcasse vers cette affreuse porte métallique qui chantonne toujours dans ce même rythme irritant ; le grincement s'intensifie légèrement lorsque l'ouverture est à quatre-vingt-dix degrés, lui provoquant de douloureux maux de tête. le bruit la torture, encore, toujours, mais la porte finie toute de même son ascension. et poignée en main, le visage dépité, les yeux livides, les lèvres pincées, bora observe la silhouette de la jeune femme aux yeux plus noirs qu'un encrier. « bao-baozi ? c'est bien toi ? mais... mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? » l'enfant volcanique s'emporte et appelle son amie au jugement, mais au regard de l'état pittoresque de l'éplorée, bora n'a pas besoin d'entendre les plaintes faibles et tristes de la victime pour deviner ce qu'il en est. « attends, ne me dis rien. c’est lui ? encore lui ? c’est ce connard qui t’a fait ça ? bon sang ! baozi, t’es vraiment inconsciente ! tu veux mourir c’est ça ? t’as vu ta gueule ?  » son visage meurtri fait de beauté défigurée portait le feu, la plainte et le sang en sa bouche. qu'elle est laide dans sa misère, dans son mal et ses funestes peines ; poupée prisonnière d’une tyrannie à nulle autre seconde, et punie incessamment par cet enfer creux et blême. « mais regarde-toi ! quand vas-tu ouvrir les yeux ! bao, merde ! il ne t'aime pas... ce n'est pas possible... impossible ! » meurtrie par la haine, son esprit sujet à la colère, le musée de ses pensées éclate. bora n'est plus, seule la colère subsiste. « je vais le tuer, c'en est trop ! j'appelle les flics ! et tu vas porter plainte contre ce dégénéré ! pas d'excuse cette fois-ci... » l'ouragan s’élève d’un vol rapide vers la demeure, où réside le téléphone. sa main frêle saisit l'appareil le coeur tremblant épris d'une douleur profonde. c'est insensé, mais elle a mal et souffre pour elle : bora a tout simplement peur de la perdre. car un jour, il sera trop tard ; trop tard pour les remords, trop tard pour la pénitence tardives des inconsolables morts — tout, sauf cela.
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Re: (en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Ven 1 Juin - 21:23
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L’aube comme fin inachevée. Et sa main qui s’érafle contre le bois, n’osant pas sonner. Parce qu’elle dérange Baozi, elle le sait. Elle entend la voix étouffée de Bora et elle a de la culpabilité. De la réveiller. De lui imposer ça. De ne pas avoir su prendre sur elle et rentrer chez elle. L’avantage que Bora ne vive que quatre étages au dessus de son appartement. Amie de toujours à portée de main. Mais c’est tête baissée qu’elle lui fait face. Tête baissée pour cacher le carnage. Son apparence révoltante. Et quand la porte s’ouvre, elle a les épaules basses, une salutation sifflée presque trop tristement. Carcasse exposée, tableau ingrat spectacle infâme. Elle la questionne Bora. Bien sûr. Forcément. Et la jeune chinoise n’est pas fière quand elle la regarde. Non. Elle n’est pas fière quand elle pose son regard dans le sien. Lèvres scellées d’un secret dévoilé. Les mots n’ayant pas besoin de résonner dans le silence pour qu’elle devine Bora. Alors elle s’emporte. Et Baozi la laisse faire. Elle le mérite sans doute. Elle avait juste cru. Idiotement. Elle y avait cru. Et ça lui arrache une grimace tordue. Rictus amer envers sa propre personne. Elle essuie ce qu’il reste de son rouge à lèvres, son poing rougissant sans qu’elle ne sache si c’est juste le maquillage. Ou son sang. Qu’importe. Elle fait pâle figure, elle le sait. Pourtant elle y a cru, et dans ses yeux il y a le tombeau de ses croyances. Les lumières vacillantes des bougies. Du deuil d’un amour. Qui se rallumera toujours. Tristement. Alors elle le défend. Toujours. Grimaçant sous les remarques de son amie. Elle vacille presque. Mais elle a ses poings serrés, et les mots qui le défendent qui s’échappe de ses lèvres comme un torrent. « Tu le connais pas … Je sais qu’il m’aime. » Et elle s’en veut presque. Parce que Bora s’inquiète. Et elle n’y voit rien. Elle sait juste qu’il l’aime. Une évidence à ses yeux. Il l’aime. Mais mal. Si mal. Qu’elle en souffre. Et elle l’aime aussi. Assez. Pour forcer Bora à reposer le téléphone. Sa main comme une serre autour de son poignet. Son regard alerte, tel un rapace. « Non. C’est mes histoires. Je l’ai quitté. Okay. Je l’ai quitté … Je … » Et il y a les larmes qui s’échappent. La réalisation encore. Le cœur meurtri au bout des lèvres. Elle pleure Baozi. Tristement, le regard droit. Elle pleure. La tête haute. Les larmes qui s’échappent. Parce qu’elle l’aime. Trop. Et lui aussi. Mal. Elle la relâche, sa main qui glisse sur son poignet comme une excuse. Un sourire bancal. Comme son amour. « Je lui ai promis … De le tuer s’il revenait … » Mais il reviendra. Et elle le laissera. Pardon facile. Amour aveugle.  
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Re: (en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Dim 10 Juin - 22:24
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rage insensée devant cet être déplorable, infirme, désarmé. voir son amie ainsi est semblable à l'épouvante, une cruelle torture. mais elle étouffe son blâme, se débat, se lamente et inconsciemment se blesse. « je le connais suffisamment pour affirmer que c’est un putain de psychopathe ! il a besoin de se faire soigner et toi aussi ! » son coeur hurle dans un silence qui lui fait mal. pourtant, malgré cette haine immortelle qu'elle nourrit à son égard, ce minable, bora n'a pas envie ni la force de terrasser son amie qu’elle sait impuissante. malheureusement, l’écraser de sa puissante colère ne serait pas la vaincre. devant baozi, si têtue et obstinée, sa foudre s’avère hélas inutile. « tu l'as quitté ? pour combien de temps encore ? deux jours ? deux heures ? je sais très bien que tout sera oublié demain... mais pas moi bao ! je ne peux pas oublier ! tu comprends ? » non elle ne comprend pas — elle ne comprendra donc jamais ! mais un jour, il paiera chaque forfait, chaque tourment, bora s'en fait la promesse. « lâche-moi ! c'est bon... je ne vais pas appeler la police. » tête basse, les paupières closes, elle cache les larmes que ses yeux ne pouvaient retenir. désormais, dans son esprit il n'y a plus que ce gouffre, infini, profond où elle cache sa peine immense. bora n'entend plus rien ; elle n'entend que cette voix qui lui dit calme-toi, respire. alors, elle s'exécute, se détachant violemment de l'étreinte forcée de sa précieuse amie. elle ferme les yeux, tout se calme mais cette colère, ces bruits, pèsent encore sur elle. elle entend toujours cette fureur qui frappe encore dans sa tête — fatiguée, je suis fatiguée. pourtant, elle s'accroche encore. baozi c'est toute sa vie ; une vie fragile qu'elle cherche uniquement à protéger. « bon et maintenant... s'il vient ici, s'il t'appelle, s'il te dit qu'il t'aime... qu'est-ce que tu vas faire ? » car elle le sait : tôt ou tard il reviendra, et à nouveau le doute, la douleur, la rancoeur. c'est peine perdue, toutes les lignes sont déjà écrites.
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Re: (en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Jeu 14 Juin - 22:30
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Et elle rage Bora. S’enrage. Et ses mots sont comme une tempête qui malmène Baozi. Ses mots sont blessants. Mais sans doute qu’elle le mérite. Sans doute qu’elle a raison Bora, sans doute qu’elle devrait se faire soigner. Mais c’est idiot. Un cœur, c’est idiot. Ça s’attache. Tellement. Et ça ne se détache pas. Entiché. Lié. Avec une corde. Des barbelés. Mais elle attaque Bora. Elle la connaît assez pour avoir les mots qui blessent. Les mots justes. De ceux qui lui font serrer ses petits poings et culpabiliser. Tellement. De ceux qui lui font baisser la tête, et se mordre la lèvre, pourtant déjà bien abimée. Et elle n’a pas les mots. Baozi, elle n’a pas les mots. Juste les maux. Et son amie est dans le vrai. L’idée que dans le futur elle retournera sans doute le voir. C’est bête, mais elle l’aime. Trop. Mal. Alors elle serre juste ses poings, avant de bondir, main sur son poignet quand elle veut appeler, des larmes qui perlent ses yeux. Mais elle finit par la lâcher sous son injonction. Début d’étreinte forcée dont Bora se délie. Laissant Baozi un peu plus triste, un peu plus seule. Des regrets dans la tête. Et cette soudaine envie de disparaître. Elles sont deux à pleurer maintenant. Deux à pleurer. Et au milieu de ce silence, cette question presque trop cruelle. « Il n’appellera pas. » Finalité triste, sa voix remplie de pleurs. Non, il n’appelle jamais. Du genre à se faire oublier. Du genre à l’écouter, à lui obéir. À faire le mort pendant quelques temps. Et ensuite, il reviendra. Sans doute. La volonté de changer. Des promesses plein les lèvres. Elle sait Baozi. Mais elle a le cœur tendre, le pardon facile. « En vrai Bora … J’ai juste besoin qu’on me prenne dans les bras. Qu’on me dise que ça ira. Juste ça … » Et elle est lasse Baozi. Fatiguée. Dans les paumes de ses mains il y a les traces de ses ongles comme des marques indélébiles. Il y a toujours sa joue qui la lance et le coin de son œil aussi. Mais elle est fatiguée. Elle voudrait juste oublier. Qu’elle y a cru encore. Qu’elle avait le droit aussi à son conte de fée.  
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Re: (en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Sam 23 Juin - 19:13
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larmes, de nouveau des larmes, cette unique réponse impuissante qui revient immuablement. encore une fois elle souffre ; encore une fois elle s’engouffre ; encore une fois baozi respire cette absence d’espérance. depuis ses longs cils perlés, bora observe impuissante  son amie se briser, ses joues se couvrir de larmes. de nouveau des larmes, ces larmes coutumières qui engendrent en elle maintes rivières de colère. « il rappellera, tu le sais mieux que moi… » il reviendra, certainement, très prochainement, détruire une énième fois son coeur débordant de fatigue et de peines. ô crutautés, ô duretés inhumaines, pourquoi cette injuste souffrance ? comment effacer à jamais ses angoisses et son profond désespoir ?si seulement bora connaissait la céleste solution à ses maux. oui, quelque chose d'autres que ces tristes soupirs et ces piteux regards. malheureusement, bora ne possède que des mots creux, sans odeur, à faire pleurer un coeur. « j’aimerais te dire que tout ira bien à présent, que des jours merveilleux t’attendent, mais ça serait te mentir… mais tu le sais déjà. baozi... je ne veux pas te mentir... je veux que tu arrêtes de te voiler la face... je me fais tellement de soucis pour toi. j'espère que tu comprends... que tu me comprends. » l'âme navrée en toutes parts, elle avance vers son intime, et lentement glisse ses doigts frêles sur son doux visage abimé. dans un silence atroce, bora examine ses plaies, sa souffrance, cette tristesse qui borde ses sombres prunelles pourtant si vives autrefois. « tu es tellement belle baozi… pourquoi tu lui laisses la possibilité de te faire du mal comme ça ? » encore une question, sans doute sans réponse, mais bora s'évertue à faire réfléchir son amie. « tu es vraiment une idiote. » son idiote préférée, qu’elle prend dans ses bras, qu’elle enlace et lie à sa taille fragile et qui, pourtant, s'avère si puissante. « sèche tes larmes, je suis là, je serais toujours là. tout va bien maintenant... » elle ment. c'est odieux comme elle ment. « suis-moi dans la salle de bain, on va soigner tout ça. »
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Re: (en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Mar 26 Juin - 22:15
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Elle veut pas pleurer Baozi. Elle supporte pas ça. Se croit si forte. Si fière pour verser une larme. Maîtresse soi-disant de ses émotions. Et pourtant. Elle pleure. Sur des croyances bafouées. Des espoirs piétinés. Un cœur malmené. Elle pleure, impuissante. Et c’est fatiguant. D’être réduit à pas grand chose. C’est éreintant. De trainer sa carcasse alors qu’elle voudrait juste se recroqueviller dans un coin et oublier. Alors elle hausse les épaule Baozi. Elle hausse les épaules, persuadé qu’il ne rappellera pas. Pas pour le moment. Pas avant de retrouver un argument, pour justifier sa présence à ses côtés. Pas sans de jolies excuses. Et elle est fatiguée Baozi. Ombre d’elle-même. Reine sans couronne, visage abimé, sans doute pas autant que son cœur. Son corps qui la lance, et des envies de rien. Et les mots de Bora n’arrive pas à la calmer. À tarir ces larmes silencieuses qui tracent des sillons le long de ses joues. Qui finissent sur des clavicules trop marquées. L’impression qu’elle a pas droit au bonheur comme une évidence un peu trop triste. Et même lorsque Bora passe ses doigts sur sa joue, elle ne peut que renifler comme une enfant face à ses questions. Elle n’a pas les réponses. Pas celles qui justifient tout. Pas celles qui justifient les bleus, la lèvre fendue, l’arcade en sang, l’œil sans doute au beurre noir. Elle a pas les bonnes réponses. Et sans doute que Bora elle a raison. Elle est une idiote. Amoureuse du mauvais gars. Réalisation douloureuse. Parce qu’elle l’aime toujours, même quand il la fait souffrir, quand sa main se lève et qu’elle ne fait rien pour l’arrêter. Et heureusement qu’elle la serre dans ses bras Bora. Parce que Baozi, elle se serait écroulé sous cette réalisation funeste. Celle là même dont elle met tellement de temps à s’en dégager, à y croire le contraire. Heureusement que Bora lui assure que tout va bien, même si elle se doute que ce n’est pas le cas. Heureusement. Et le mensonge est apprécié. Autant que cette main qui l’entraine jusqu’à la salle de bain. Et comme une enfant habituée, elle s’assit sur le rebord de la baignoire, et laisse la jeune femme la soigner. Si seulement elle pouvait recoudre les cœurs brisés avec du fil doré aussi. « Je suis désolée … Il est tôt … Je débarque comme ça … Mais t’es la seule … » La seule qui comprendrait, le sermon mérité malgré tout. La seule qu’elle voulait voir. « J’suis pathétique hein … » Début de sourire qui se termine dans un rictus grotesque. Grimace parce que sa joue la lance trop pour sourire. Mais dureté de ses mots pour sa propre personne. Comme toujours. 
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Re: (en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Dim 8 Juil - 14:54
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un long soupir se dessine à mesure que ses doigts sillonnent les quelques constellations qui rougeoient sur son échine. même dans sa douleur pensive, bora se borne à être cette parfaite amie ; cette amie qui raisonne les idées folles, qui conseille par sa sagesse dans ses paroles ; cette amie dont l'amitié est fondée sur la confiance, où sont nées les plus belles confidences de peines enfouies restées inavouées ; cette épaule sur qui reposent les peines, les douleurs et les chagrins qui explosent, parfois, en larmes ou en colères brutales. et aujourd'hui bora le sait. elle le sent. boazi a besoin d'elle pour retrouver cette étincelle de courage, de bonheur et d'espérance. alors, elle s'efforce de sourire devant cette âme en détresse qui conte son malheur. « ne t'excuse pas ! tu es toujours la bienvenue ici. et il n'est jamais trop tôt pour toi. » il n'est jamais trop tôt pour faire taire les maux soufferts. « tu n'es pas pathétique... tu es simplement amoureuse. comme je l'ai été autrefois... quand on aime qu'est-ce qu'on peut être bête. on est prêt à faire n'importe quoi... d'un côté, je te comprends. mais j'ai tellement peur pour toi. j'ai peur que tu ne souffres davantage. il n'y a rien de bon dans ce genre d'amour. » dans les ombres de sa souffrance, elle se souvient encore des tourments, du chagrin et de la haine engendrés par la douceur de l'ivresse amoureuse. tout est si beau, tout est si agréable lorsque le coeur est envouté par cette grandissante chimère. mais lorsque le voile tombe, il ne reste plus rien. seuls subsistent les larmes, le regret, et la cicatrice d'un souvenir. « baozi... il n'est pas encore trop tard pour avancer. aller de l'avant. oublier. » elle aimerait penser le contraire, croire qu'une âme aussi courageuse que la sienne puisse braver la douleur sans ne jamais plier. mais l'observant souffrante, malheureuse, elle s'est surpris à se décourager. alors, sa main si souvent sur la sienne, la douceur de son regard sur son visage, elle y blottit sa plus noble tendresse en guise de réconfort. mais la seule que bora console, c'est elle et son âme affligée pourtant si silencieuse. « bon, ça va un peu piquer, mais sois courageuse... »
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Re: (en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Lun 16 Juil - 17:40
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Elle ferme les yeux Baozi, incarnation de la tristesse. Divinité perdue, elle est soudainement frêle, humaine, délicatement mortelle, les ecchymoses qui fleurissent sur sa peau comme une preuve intangible. Et elle s’excuse Baozi. Sourit quand Bora clame que ses pardons, ses excuses sont inutiles qu’elle est la bienvenue, toujours, rassure d’un sourire sans doute un peu trop bancale pour qu’il soit vrai. Mais elle n’a pas le courage. De lui dire. Qu’elle sait. Que ses sourires sont douloureux, faux. Et elle ne peut que sourire tristement Baozi. Quand Bora parle de Jun au passé. Son cœur aimant toujours l’homme au présent. Elle ne peut que sourire, des larmes humidifiant ses yeux sans qu’elles ne tracent de nouveaux sillons sur ses joues endolories. Mais elle continue. Elle continue après un silence, leur situation mise en échos. Elle continue, parle d’oublier. Et son cœur il hurle. De douleur. Bien plus que son corps. Ça lui coupe le souffle cette idée. De l’oublier. D’oublier Kikwang. D’oublier son amour. Ça lui fait si mal. Pourtant elle sait. Qu’elle devrait. Qu’elle devrait l’oublier. Refermer la porte de son cœur, le cacher loin, oublier cet amour qui paraît si à sens unique. Oublier cet amour, qu’il exprime à coups de poings en guise de je t’aime. Elle devrait. Mais elle garde bouche close. Ses promesses seraient des mensonges. Parce qu’elle sait. Et Bora aussi. Qu’elle retombera dans son étreinte. Elles savent. Et c’est là le drame. Et la tendresse dans les yeux de son amie n’y change rien à cette fatalité qui plane, avenir qu’elle peine à changer, l’espoir risible qu’elle pourra le changer lui à défaut. « Vas y, j’ai connu pire. » Et elle ferme les yeux Baozi. Ferme les yeux, serre les dents. Ses petits poings serrés sur ses genoux, ongles dans ses paumes, les éclats iridescents de douleur que l’action lui procure comme des étincelles pour réveiller son âme meurtrie. « T’as su l’oublier ? » Petite voix après un temps de silence. La question comme un écho macabre. La réponse déjà connue. Ces mauvais amours qu’on peine à oublier. Et qui nous bouffe, nous bouffe, nous bouffe. 
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Re: (en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Mar 31 Juil - 18:20
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oublier, jamais. espérer, toujours. sentiments exacerbés par ce mélange confus, complètement décousu, dépourvu de sens. oublier, elle n'a jamais su. bora n'a jamais eu ce courage de se faire face ; regarder son âme dans cette glace à travers les nombreuses fissures et blessures, les multiples brisures et toutes ses ratures ; chercher un moyen de relever le regard, se lever et avancer, sans rester hagard ; agir, réagir et ne jamais laisser tomber. mais elle ne peut pas. elle n'y arrive pas. il est encore trop tôt. elle n'est pas prête pour affronter cette nouvelle tempête. alors, elle reste atterrée avec pour unique amie la désillusion, et des souvenirs qui blessent, en guise de rétribution. « oui je l’ai oublié. maintenant, je vais bien. je me sens mieux. complètement libre. libérée d’un poids, d’un terrible fardeau. je respire… ma peine a disparu ainsi que mes maux. enfin, je vis ! » le son de sa voix avait un accent du cœur ; un coeur triste abusé par ses propres mensonges. pourtant, bora sourit ; elle sourit dans l’aigreur, la gorge nouée, ses yeux plus tristes à chaque mot posé ; son corps refusant de mentir, de faire semblant, comme si le coeur s’en était bien remis, comme si les souvenirs s’étaient soumis. « si j’ai pu le faire, alors toi aussi. j’ai confiance en toi. tu es une femme courageuse et tellement forte — plus forte que moi. » songe-t-elle, tête baissée, le regret de plus en plus oppressant. elle a tellement honte de lui mentir, elle, son amie à l'âme aussi douce que le lait et la neige, éternellement lumineuse, depuis toujours à ses côtés, à jamais « baozi... je sais que ça va être compliqué pour toi, mais tu peux compter sur moi. je suis là pour t'aider. » même si elle doit ramasser les morceaux encore, et encore, de cette âme perdue sous l'emprise de la solitude.
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Re: (en)vie - bora   (en)vie - bora Empty Ven 3 Aoû - 20:14
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Oublier, ça la fout par terre rien que d’y penser. Incapable même de vouloir envisager cette solution. Oublier c’est un mot terrible, et elle ne peut pas promettre Baozi, consciente que d’ici une semaine ou deux, le temps que les fleurs écloses sur sa peau finissent par flétrir, se faner et disparaître. Elle le savait. Cruel envers sa propre personne. Cruel aussi avec Bora, à lui demander si elle avait oublié Jun, son amour, son triste amour. Tellement cruelle, parce qu’elle connaissait la réponse la jeune chinoise, voyait derrière cette assurance qu’il y avait dans la voix de son amie. liberté qu’elle clamait si triste qu’elle sonnait fausse. liberté qu’elle clamait si fausse qu’elle brisait le cœur à Baozi, ses poings se serrant plus fort sur ses genoux. Ses ongles rentrant dans sa peau, le geste accordé à la jeune femme qui nettoyait, pansait ses plaies plutôt qu’à ses paroles qui lui serrait la poitrine lui donnant envie d’étouffer. Et ça continuait de la faire suffoquer tandis que Bora clamait qu’elle était forte, qu’elle pourrait arriver à l’oublier. Elle s’étranglait silencieusement des larmes qu’elle retenait, des sanglots qu’elle gardait là derrière ses lèvres closes, les yeux fermés pour mieux cacher cette destruction interne qui la faisait souffrir. « Je sais que tu es là. » Elle croasse, la voix fragile. Elle s’est déjà montrée trop faible, des larmes qu’elle n’aurait pas du verser, responsable de son propre état. « Je sais Bora … Merci vraiment. » Elle n’ose pas vraiment. Promettre qu’elle va oublier. L’oublier. Elle n’ose pas. Consciente que le mensonge est si grand qu’il se briserait à l’aube de sa bouche. « Si je peux rester … Juste ce matin ? Je travaille cet après midi, promis je t’embêterai pas. » Et elle essaye de sourire, créature triste, elle essaye de faire comme si ça l’atteignait pas, comme s’il n’avait pas dépassé les limites avec elle encore une fois, comme si son cœur n’était pas resté avec lui comme toujours. Elle essaye Baozi. De sourire. Mais dans ses yeux y’a des éclats de larmes, tristesse en étoiles en deuil.  
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