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| now my eyes are open ft sarang Mar 29 Mai - 22:09 night story now my eyes are open Les yeux dans le vide. Son corps errant dans les couloirs vides. Elle n'est qu'une coquille vide. Ça tournait en boucle dans sa tête. Toujours la même scène. Ça faisait une semaine déjà mais elle n'arrivait pas à oublier. Elle se revoyait, minable, pleurant à ses pieds. Elle avait honte et elle avait envie de changement. Ça ne pouvait pas continuer comme ça. Elle devait lui prouver qu'elle n'était pas une gamine, mais une femme désirable. Aujourd'hui elle allait changer. Elle avait mûrement réfléchi à ce qu'elle allait pouvoir faire et elle savait que seule elle n'en était pas capable. Elle avait besoin d'une aide. Elle était nouvelle ici alors elle ne connaissait pas grand monde. Pourtant il y en a une qu'elle avait repérée. Elle l'avait observé de temps en temps. Il y avait cette aura qui se dégageait d'elle. Une aura qui disait à quel point elle était forte, qu'il ne fallait pas l'embêter. Ce n'était pas le genre de personne avec qui Jenna passait ses journées, elle qui en était le total opposé. Elle était du genre à baisser la tête à chaque fois qu'elle passait à côté d'une personne un peu trop impressionnante. Parfaite pour se camoufler en toutes situations. Alors que cette fille avait l'air de n'avoir peur de rien. Tout le contraire de la brune. Pourtant elle était l'exemple même de ce qu'elle voulait devenir. Les yeux se décollant du sol elle observa la plaque sur la porte. 406. c'était sa chambre. Jenna resta immobile devant la porte. N'osant plus rien faire. Son cœur battait vite. Trop vite. Elle avait peur mais elle était déterminée. Elle ne voulait plus comme ça. Rougir à tout moment. N'avoir aucune confiance en soi. Elle voulait devenir une autre. Alors, inspirant lentement, s'armant de tout son courage, elle toqua avant d'entrer comme une furie. Avant même de regarder qui était dans la pièce elle s'inclina bien bas avant de parler rapidement et presque en murmurant, c'était le volume maximal de sa voix. « S'il te plaît je veux être comme toi apprends moi je te donnerai tout l'argent que tu veux ! » |
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| Re: now my eyes are open ft sarang Lun 4 Juin - 21:52 night story now my eyes are open La tranquillité n'est que mirage; la sérénité, illusion ; songer au silence, croire en satisfaction, implorer Athéna de ne la rendre qu'invisible aux yeux de tous, pour ces épisodes fabuleux, où l'ébène ne quémandait que solitude. En un hiatus, tout espoir s'effondra... Littéralement. Le jour dernier, il s'était produit le même malheur. Au moment de poser les deux dernières pièces de son château de cartes, la sonnette reprit du service. Un thaumaturge divin se présentera un jour à elle, et de son bâton magique, la délivrera de tous maux. Pour le moment, elle abandonnerait son palais de carton. Alors qu'elle pressait le pas, le regard ténébreux et le faciès aux traits décelés, ses sous-entendus envies de meurtre prenaient place. Ses doigts effleurèrent le métal glacé dont elle se servit pour ouvrir la porte vierge. Était-elle donc condamnée à vivre le même scénario tous les jours ? La version quasi féminine de son cousin, apparemment. Prise d'une certaine paranoïa, elle se hâta à anticiper, les bras tendus, suppliant de faire une pause, sous un regard des plus incertains. « Attends, laisses moi deviner... Tu vas me dire que tu es ma cousine aussi ? » Bouillonnante comme elle était, la récidiviste, dans son théâtre solitaire, ne parla que trop rapidement, d'une voix dont l'audibilité restait désespérante. Troublée et peu réceptive, Sarang prit de ses airs princiers, machinalement, son cerveau n'ayant perçu que de quoi être fier, avant de finalement mieux analyser les dires de l'inconnue. Une seconde fois, la jeune fille demanda un temps mort. « Attends... Attends, attends. » Le nerveux dont témoignait son rire étouffé de son souffle, ne prédisait absolument rien de rassurant. En une gorgée, elle avait avalé les 15 millilitres d'eau que contenait son verre de cristal, pour le redéposer sur la table, d'un geste quelque peu tumultueux. Quelle humiliation lui offrait-elle, de lui faire part de son admiration, en se hissant vicieusement au-dessus d'elle, de par ses propos provocateurs. Ces paroles ne lui semblaient que d'une violence détestable, de quoi déformer sa tiare et blesser son ego « Attends... Donc, si je comprends bien, tu penses qu'une fille comme moi a besoin d’argent? » |
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