doux moment )) ddol ♡

Il y a bien une chose dans cette capitale qui arrive à faire sourire sincèrement ddol min, brisant son image d’homme viril playboy sur les bords. Et cette personne n’est autre que sa petite sœur, sa princesse, la prunelle de ses yeux. Et encore une fois, c’est en allant la chercher à la fermeture de sa boutique que la magie opéra. ‘’ddol. Ça va ?’’ il l’embrassa doucement sur la joue, avant d’abaisser le grillage en métal pour elle en souriant ‘’franchement, tu devrais grandir. t’arrives même pas à l’attraper. Heureusement que oppa a encore une main de valide.’’ un léger rire de sa part tout en agitant sa main droite libre de tout mouvement, puis il attrapa le sac de sa sœur. Fashion et très féminin, qui faisait tâche avec sa propre tenue, mais au moins elle avait les mains libre. ‘’t’as journée était bien ? Tu n’as pas reçu de carte de drague ou je ne sais quoi d’un mec misérable de première ?’’ un doux sourire au visage, des yeux qui en disait long sur sa pensée : si la réponse était oui, il irait les égorger sur le champs. Ddol mi allait rester célibataire jusqu’à qu’il meurt. Personne ne pouvait toucher ou même effleurer sa princesse, il risque la crise cardiaque.

La route vers chez eux, n’était pas très long, entre le bus et la marche pas plus d’une trentaine de minute. ‘’ddol, comment fais-tu franchement pour vivre en talon en toute circonstance ? Un jour tu va te blesser !’’ la petite sœur, tout comme lui attachaient une importance à l’image qu’ils renvoyaient, il était hors de question pour eux d’être négliger. Vêtue d’un pantalon noir à pince et d’un pull à col roulé blanc le tout emmitoufler dans un manteau classique qui commençait à avoir du vécu, il était l’image parfaite du petit riche snob. Car absolument tout était de marque, en passant par les chaussettes jusqu’au boxer. ‘’au faite tu as envie de manger quoi ce soir ?’’ pas le temps de répondre, qu’il attrapa sa main. Au loin leur bus était déjà arrivé… mais pas eux. ‘’prête pour un sprint ?’’ c’était plutôt une question rhétorique en soit. Elle n’avait pas le choix. Ni lui. Deux ex-riches en train de courir pour attraper un bus, cela était vraiment pitoyable. Loin du standing qu’ils ont connut durant des années. Mais le temps des regrets doit être révolu maintenant. Sautant dans le bus, ddol min sortit sa carte de transport ainsi que celle de sa sœur et paya. Il la poussa gentiment vers une place assise. La dernière. ‘’met des baskets la prochaine fois. Tu pourrais vraiment te faire une entorse avec tes échasses ! aish...’’ grogna l’aîné, réellement inquiet, zappant totalement l’envie d’être présentable de sa sœur. A vrai dire s’il pouvait faire en sorte qu’elle reste chez eux et qu’elle pratique simplement ses passions, il serait heureux ainsi. ‘’au faite, comment se passe les cours de danse ? j’espère que tu leur apprend le respect. Personne n’est meilleur que toi.’’ il ébouriffa tendrement sa franche avant s’appuyait sa tête contre la barre. La fatigue se faisait sentir d’un coup, tenir une boutique avec qu’une main était difficile et l’empêchait de faire tellement de chose qu’il était vulgaire toute la journée. Les yeux mi-clos, il décida de prendre ce temps de trajet comme moment de repos. Ddol mi était en sécurité, il était face à elle, rien ne pouvait lui arriver, aucun ivrogne ou autre homme mal attentionné, ou pas, pouvait s’approcher de cette vénus si précieuse.

Le retour à la maison se termina dans un silence confortable. Ddol min avait fini par mettre ses écouteurs pour éviter de réellement s’endormir en marchant, la pop coréenne ne résonnait presque jamais dans ses oreilles, non, il était branché, jazz, classique et parfois de l'indie. lorsqu’il savait que le morceau allait plaire à sa sœur, il lui offrit un écouteur. Un regard complice, un souvenirs lui remonta à la surface sous la douce mélodie de Nutcracker de Tchaikovski, le souvenir d’une ddol mi adolescente glissant sur les planche du théâtre avec le rôle titre, cette fierté qui lui avait remplit de cœur de voir sa princesse vivre l’un de ses rêves. ‘’tu étais vraiment une étoile ce jour-là.’’ dit-il nostalgique.
La maison n’était plus loin, une fois arrivé, il rangea les écouteurs dans sa poche et laissa rentrer ddol mi en première, une fois son manteau jeter sur le canapé comme à son habitude, il s’étira, tout en grognant en voyant son atèle ‘’vivement que je retire ce truc.’’ et la seconde d’après, il se laissa tomber lourdement à côté de son manteau, frottant ses yeux lourds. ‘’ vient faire un câlin à oppa !’’ dit-il d’une voix stupide qui s’étouffait dans son rire.