((do ddolmi)) • vénus coréenne

Les faux sourires et le paraître sont sans doute les choses qui décrivent le mieux la jeune femme. Faux sourires, montrant son mal-être profond depuis ce qu’elle a vécue ; le paraître, toujours le paraître. Intelligente, professionnelle, consciencieuse et bonne élève, elle fait attention à tout. Ses gestes, ses paroles, sa façon d’être, tout est millimétré au préalable. Elle déteste tomber dans une situation imprévue, elle déteste tout simplement le moindre imprévu. Si cela ne se passe pas comme elle l’a pensée, elle perd totalement ses moyens. Grande perfectionniste dans l’âme, elle doit absolument finir ce qu’elle entreprend, peu importe le temps que cela lui prend et le résultat final devra être parfait. Lorsqu’elle décide de commencer quelque chose, il est quasiment impossible de l’en dissuader. D’un naturel souriant et drôle, la jeune femme sait s’amuser, mais si, quand on la regarde, on se demande comment cela est possible. Pourtant, c’est le cas. Douce, loyale, appréciée, sauvage, ouverte, elle est un tout à la fois, elle est entière. Elle peut être mauvaise langue, sans trop l’être, elle connaît ses limites. Elle peut être le genre de fille que les autres femmes n’aiment pas, celle qui est gentille même avec le sans-abri du coin, celle que l’on signifie comme étant une muse parfaite. La vénus coréenne. Elle a des défauts, comme tout le monde, elle le sait aussi, mais elle préfère les cacher derrière des sourires et des rires.


01 — petite poupée de porcelaine, certains ne l'approche pas de peur de la brisée en mille morceaux. C'est souvent l'impression qu'elle donne la première fois qu'on la voit. Cette petite fleur fragile, à peine éclot, qui ne demande qu'à prendre son envol et briller. Elle n'a pas eu une enfance facile, pourtant, il y avait quand même de bons côtés ; aimée et adulée par son père et son grand-frère qui ne vivaient que pour elle, pour son bonheur, pour qu'elle ne manque de rien. Sa mère, ivrogne, puant l'alcool fort à des kilomètres, ivre en plein après-midi. Elle devait supporter ce mode de vie, elle devait supporter les sautes d'humeur de sa génitrice, Ddol Mi n'a jamais bronché, pas une seule fois, jamais. Même quand son frère se faisait battre par elle, jamais elle n'a essayer de s'interposer, de l'aider. Sans doute par peur, par incompréhension, par sa ligne de conduite ou encore par tristesse. Même maintenant, elle se dit qu'elle va lui venir en aide, mais n'ose pas élever la voix. Un tord de sa part qu'elle a du mal à supporter.
02 — Sa vie n'était pourtant pas assez chaotique qu'elle reçut le dernier coup de massue qui l'acheva. Son père, l'homme de sa vie, son tout, accusé à tort et envoyé en prison. Un autre drame dans sa vie, qui pourra protéger ses deux enfants de leur génitrice ? Les larmes perlent souvent sur ses joues, un trop-plein de chose, une envie d'évasion, de toute recommencer à zéro. Mais la jeune femme n'a pourtant jamais pensé à l'irréparable, elle ne veut tout simplement pas abandonner son grand-frère qui se bat chaque jour pour son bonheur. Elle serait presque à envier la vie des autres, après tout sa tour de cristal maintenant brisé elle doit vivre plus modestement. Ddolmi ne souhaite qu'une chose, le retour de son père, lavé de toute accusation, retrouvée son nom, son statut, sa vie tout simplement.
03 — Contrairement à son frère, Ddolmi n'a jamais reçu le moindre coup venant de sa génitrice. Elle n'en connaît d'ailleurs pas les raisons, pourquoi épargner l'un de ses enfants et s'en prendre à l'autre ? C'est quelque chose qu'elle a toujours en tête et qu'elle n'arrive pas à comprendre. Même si sa mère n'a jamais montré un comportement hostile à son égard et n'a jamais lever la main sur elle, elle n'a pourtant jamais montré le moindre intérêt, ni montrer son amour pour elle, du moins, si elle en a.
04 — Elle essaye comme elle peut de protéger son frère, même si elle n'en reste pas moins impuissante. Elle sait qu'elle arrive à apaiser son cœur et lui redonner le sourire. Alors, même si elle a l'impression ne pas être d'une grande aide et de ne pas faire assez pour lui, elle essaye, car elle sait que même pendant toute sa vie elle ne pourra jamais faire autant pour lui qu'il en fait pour elle. Alors à sa hauteur, elle essaye, elle lui-même offert une veilleuse en forme de nuage, car elle sait que son frère n'aime pas se retrouver dans le noir et qu'il en a peur. Ce sont toutes ses petites attentions qu'elle essaye de lui faire pour qu'il se sente mieux. Maintenant, vu qu'ils vivent tous les deux, c'est elle qui prépare les repas, car même si sa mère ne lui a jamais appris à cuisiner, elle a appris avec son père. Alors elle fait très attention à ce que son frère mange.
05 — La danse, sa passion, sa vie, son oxygène. Elle en a besoin pour vivre et ne pas devenir folle, l'une des seules choses qu'elle chérie plus que tout et qu'elle veut absolument garder. Alors même si elle n'a plus les moyens de se payer ses cours, elle pratique toujours, parfois dans sa chambre, ou même dans sa boutique de fleur. Dés qu'elle peut, elle s'entraîne, son rêve de petite fille était de devenir petit rat de l'opéra contrairement à certaines de ses amies qui voulait entamer le dur chemin d'idol et espérer une certaine reconnaissance. Ddolmi à toujours était très loin de ça, d'ailleurs, elle n'écoute pas beaucoup de pop actuelle, elle est plus jazz, classique ou rock quand ça lui prend.
06 — Elle adore les animaux, même elle n'a jamais eu la chance d'en avoir. Que cela soit un chien, un chat ou même un oiseau elle est en totale admiration pour ses petites bêtes. Elle s'est toujours dit qu'elle en aurait un lorsqu'elle vivrait en dehors du domaine familial, mais au vu de la tournure des évènements elle a du tirée un trait dessus. Cela serait des dépenses en plus et elle ne peut malheureusement pas se permettre d'en avoir. Alors il lui arrive quelques fois d'aller dans un refuge bénévolement ou encore de laisser la porte de son magasin ouvert pour faire entrer les chats errants qui cherchent à manger.
07 — La chose la plus précieuse pour elle (en dehors de sa garde-robe, ses sacs de luxe et autres accessoires aussi cher que beau) est son caméscope que son père lui a offert pour l'un de ses anniversaires. Il savait sa fille passionnée par pleins de choses, c'est peut-être l'un de ses plus grands charmes, mais particulièrement par l'astronomie. Il avait décidé cela comme cadeau, pour le plus grand bonheur de sa fille d'ailleurs qui s'est t'empresser de l'installer à peine déballer de son emballage. Autre chose précieux à ses yeux ses pointes et chaussons de danse, on peut dire qu'elle en a usé de ca, elle les garde tous dans une boite sous son lit. Cela représente plus un trophée de son dur travail, avoir des coupes et autres représentations de ce genre ne l'intéresse pas vraiment, car cela ne montre en rien les heures de souffrance, de suer, de repas sauté pour être la meilleure, alors que les chaussons oui. Du moins, c'est sa façon de pensée.
08 — Elle ne sait pas depuis quand cela remonte, sans doute son enfance. Peut-être, c'est-il passé quelque chose, sûrement, l'a telle occulter, mais elle ne se souvient plus depuis quand remonte sa phobie des clowns. Elle en a extrêmement peur, elle en a horreur et déteste le cirque. Lorsqu'elle en voit un, elle peut se mettre à pleurer et tremblée ou tout simplement s'évanouir. C'est quelque chose qu'elle sait insoignable, et même si c'était possible elle ne voudrait pas l'être. Elle trouve cela horrible, inesthétique, affreux. C'est n'est pas possible pour elle d'en voir un, de lui parler est encore plus invraisemblable. Elle a aussi extrêmement peur des endroits confinés, elle ne sait pas non plus d'où lui vient cette peur, elle sait juste que ce n'est pas possible pour elle de rester trop longtemps dans un endroit ou elle ne peut pas bouger à son aise, sa plus grande peur est d'être enterrée vivante. Elle veut pouvoir être libre de ses faits et gestes alors s'il ne lui est pas possible de faire ça, elle peut rapidement faire une crise de panique. Les sons trop forts la rend tout aussi nerveuse et apeurée, cela date de son enfance, lorsqu'elle entendait sa mère se diriger vers la chambre de son frère et commencer son vice. Le bruit des ceintures qui claque, des mains sur la chair, des pleurs et des cris.
09 — Il y a beaucoup de secret qu’elle garde pour elle et qu’elle ne souhaite pas voir exposer au monde, du moins, surtout à son frère. Elle a toujours été bonne élève, très bonne mais durant ses années lycées, elle a rencontré une personne pour qui elle avait un petit faible mais qui ne souhaiter être avec elle pour intérêt. Celui-ci a même essayé d’abuser d’elle, mais heureusement ce n’est pas arrivée, mais cette histoire à laisser un goût amer dans la bouche de la jeune femme. Très amer. Alors même si elle est assez sociale, toujours souriante, innocente et gentille elle reste tout de même sur ses réserves lors de ses nouvelles rencontres. Maintenant, elle a du mal à accorder sa confiance facilement, il faut vraiment ramer et le vouloir pour l’avoir. Enfin peut-être que vous croyez l’avoir ? Ce petit coté, qui change un peu de la Ddolmi habituelle, elle le garde cachée aux yeux de son frère et de sa famille. Elle ne veut pas que l’on s’inquiète pour elle.