tour d'ivoire (jisung)

feuille de thé parsemant les cieux de mille baisers. l'enfance ombrée par les champs oubliés, le souvenir distinct d'une silhouette drapant les nuages comme si elle les invitait à danser. le vide, des lendemains, des rêves lointains. une main qui ne sait rien saisir, bloqué entre deux époques, le temps est suspendu. tu n'entends que le bruit du vent qui vient se moquer de toi à ton oreille, jisung à l'effigie du temps, tu seras à jamais perdu.


le monde t'as embrassé et tu l'as rejeté, tu n'es le fruit d'un conflit n'impliquant que tes propres caprices ; tu lances un regard par delà le seuil de ton propre fondement tu mens, car tu n'as jamais aimé cet endroit et que jamais tu ne l'aimerais, que t'imagines les champs en cendre si cela peut te servir d’échappatoire. les secrets à l'abris de regard bienveillant, des sourires alors que tu n'agis que par le prisme des jours passés.

quelque part, t'as probablement des allures décevantes ; celles que tu n'oses montrer car trop dérisoire aux yeux de l'humanité. t'as préféré calquer d'autres attitudes pour revoir les mêmes sourires et tu ne cherches sans doute pas la reconnaissance mais juste être le souvenir d'un auparavant.

galets dans les étangs abandonnés, ricochets les genoux éraflés, tu ne peux que voir ton reflet se déformer. c'est peut-être mieux ainsi, de n'être que ta propre caricature, à n'être que dérision là où les réels reproches dorment.


01 — il a toujours détesté sa ville natale, ne s'y est jamais réellement sentis à sa place sans particulièrement l'expliciter.  

02 — paradoxalement, il adore le thé & l'histoire. berceau de son enfance qui le hante autant qu'il le fascine. il peut passer des journées entière, une tasse à la main, un documentaire à faire tomber d'ennui ou un livre à la main, dans le simple but de se documenter.

03 —  il déteste l'ennui, il a besoin de sortir, de parler aux gens, de se sentir exister de n'importe quelle façon, il pense que la ville va révolutionner bien des choses dans sa vie.

04 —  il a suivit les pas de son frère plus ceux de ses grand-parents, il a d'ailleurs toujours détester les traditions et leur mode d'éducation, sans pour autant rentrer dans le conflit de peur de décevoir l'ensemble de la famille.  son arrivé au sein de la capitale est comme pour lui une chance de rompre définitivement avec.


05 — il n'a certainement pas l’expérience de son frère, mais il lui arrive de faire pousser quelques plantes & légumes.

06 — party boy ; se laisse bien trop souvent aller depuis le peu de temps qu'il est à seoul,  tomber amoureux de l'adrénaline des soirées les effluves de l'alcool alors que le froid hivernale fouette son visage, il ne garde que les souvenirs embrumés de rires injustifiés.