matrixé comme jamais.

matrixé comme jamais. prince de vegas fait les yeux ronds, tréfonds des orbes grattés par les lustres indécents des néons. c'est psyché, dans sa caboche. c'est lourd, mais doux, et ça fait vibrer son palais de saveurs fruitées. vapeurs transcendantes en supplément, le cœur au bord des lèvres, marie-jeanne le fait planer comme ces petits religieux épris de dieu, qui pensent connaître la nature-même de l'homme. homme-paradoxe. homme aux ailes impures, qui consomme et s'empoisonne, s'empressant de s'enivrer sans précédent.

pour tendo, c'est dur de retenir l'euphorie macabre du spliff, qui le ferait danser avec un ou deux morts, si c'était que ça. y a pas grand chose qui puisse l'arrêter, quand il se fout ko (abruti au tsingtao). crève-cœur épineux, t'attarde pas trop sur les rebords, y aurait des bisous partout sur tes avants-bras. parce qu'une fois que tu t'y attaches, au grand baroudeur de tendo, t'es parti pour swinguer sur les vagues d'une tendresse évasive, qui fait reluire ses pupilles mais jamais vraiment l'aube de son âme.  

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