bienvenue sur lns, un forum city de type résidence. chaque appartement est en colocation pour faciliter la création de liens. l'action se déroule dans la ville de séoul, en corée du sud. le forum a ouvert le 27 avril 2018. 7 jours sont accordés pour terminer la fiche. deux rp demandés tous les mois, merci de faire un effort sur l'orthographe. pas de lignes minimum, lns privilégie les réponses courtes.
— emménagement le : 13/05/2019 — courriers : 49 — autres comptes : triple h : huan, hea, hylan — âge : 23 talking blues, la jeunesse ivre. — occupation : part-time student, full-time wreck — côté cœur : le temps qui ne fait qu'approfondir les écorchures de son amour. coeur en laisse, le corps libre. — résidence : quartz
urmom yury + ivana
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— emménagement le : 13/05/2019 — courriers : 49 — autres comptes : triple h : huan, hea, hylan — âge : 23 talking blues, la jeunesse ivre. — occupation : part-time student, full-time wreck — côté cœur : le temps qui ne fait qu'approfondir les écorchures de son amour. coeur en laisse, le corps libre. — résidence : quartz
baby slowly ★ feat. @kim hyun min La neige s’affaissent sous chacun de ses pas, le manteau blanc a recouvert depuis plusieurs jours déjà les ruelles de la capitale. Heon aime l’hiver, l’a toujours aimé ; dernièrement un peu plus qu’avant, il donne une raison aux tremblements périodiques qui s’instaurent au bout de ses doigts, une excuse pour ses membres frigorifiés. Ce n’est pas le manque qui le fait se sentir ainsi, seulement le froid. Alors c’est naturel et il ne devrait pas tant y penser. Son long manteau arrive à mieux le réchauffer qu’avant, il ne pense presque plus à son addiction, l’ayant remplacé par le visage de Hyunmin à chaque fois qu’il se sent sur le point de chanceler. Les symptômes du sevrage ont disparu, un peu moins d’appétit qu’avant, en dehors de cela tout va bien. Ce n’est plus qu’une histoire de volonté. Il faut qu’il tienne. Si cet amour qu’il prétend être si fort et au-dessus de tout l’est vraiment, alors il y arrivera, pour être digne de Hyunmin et ce semblant de seconde chance qu’il avait daigné lui offrir.
Il verrouille les portières de sa voiture et continue le reste du trajet à pied. Il avait longtemps réfléchi au lieu du date, trouvant chaque idée moins attrayante que la précédente. Le parc d’attraction l’a intéressé puis il a pensé à toutes les montagnes russes et aux manèges ; il allait mieux, certainement, mais pas à ce point. Une ballade sur le rivage de yeouido semble assez romantique tout en n’étant pas trop intime pour imposer le malaise chez Hyunmin, ils pourront toujours troquer le tout contre une virée en voiture si le froid les attaquait. Une esquisse timide s’échoue sur les lèvres du garçon, s’imaginant déjà voler un chaste baiser à son ainé dans le confort du véhicule.
La silhouette de Hyunmin lui apparaît, toujours aussi beau ; à lui couper le souffler, et comment il a continué à exister sans lui toutes ces années est son plus grand mystère. « Hyungmin hyung. » Il repose sa paume sur l’épaule du plus vieux et, incapable de résister, l’attirer contre lui pour une tendre éteinte. « Désolé, tu m’as manqué. » bredouille-t-il finalement en reprenant une distance convenable. Il se sent plus heureux.
Kim Hyun Min
larmestendres jung haein, SOLSKEN
— emménagement le : 10/04/2019 — courriers : 159 — autres comptes : jang siyeon (dohwan) — âge : (vingt-sept ans) printemps de l'an mille neuf-cent quatre-vingt-douze. — occupation : (chômeur) ancien soldat au service militaire, il est aujourd'hui de retour à la vie active. — côté cœur : (célibataire) ou amoureux maudit, privé de sentiments qui le berçaient autrefois. — résidence : résidence ruby. — logement n° : maison , r003.
larmestendres jung haein, SOLSKEN
— emménagement le : 10/04/2019 — courriers : 159 — autres comptes : jang siyeon (dohwan) — âge : (vingt-sept ans) printemps de l'an mille neuf-cent quatre-vingt-douze. — occupation : (chômeur) ancien soldat au service militaire, il est aujourd'hui de retour à la vie active. — côté cœur : (célibataire) ou amoureux maudit, privé de sentiments qui le berçaient autrefois. — résidence : résidence ruby. — logement n° : maison , r003.
Quelques jours écoulent. Suffisamment de temps pour qu’une tempête s’installe ; tant dans le paysage que dans lui, eux. Ce qu’ils sont aujourd’hui ? Aucune réponse qui ne se pose des questions silencieuses – le cœur palpite déjà tant. En réalité, l’organe s’alimente d’appréhension. Un grain nostalgique berçant la poitrine de délicates caresses douloureuses en rappel du passé. Peut-être n’ont-ils pas même droit à ce bonheur fugace d’un premier rendez-vous ? Sous la berceuse volatile d’une deuxième … Ou troisième round. Pas même l’ombre d’une envie, l’interdiction s’immisce dans l’esprit à peine le regard croise celui de l’autre. (Boum. Boum. Boum.) Ça éclate. Ce n’est jamais vraiment parti. Qu’un mirage, une illusion. Tant l’angoisse exige le ralentissement des pas déjà nerveux, empreinte dans la neige, le regard quitte l’homme pour l’écharpe blanche. Il est toujours temps de faire demi-tour.
Ce sont les pensées sombres qui s’installent. Les mains tremblantes différemment non en raison du froid, mais bien pour ce dit instant – le cœur palpite déjà tant, encore. Que va-t-il devenir s’il apprend la rechute ? Oui, que deviendra-t-il s’ils ne sont plus rien, à jamais ? Hyun Min s’interroge sans vouloir de la réponse qui lui vient immédiatement en tête. Parce qu’alors, l’espoir vain qu’il a glissé en lui se perdrait pour toujours. Il ne le veut pas. Il l’aime. Veut y croire, à nouveau. Même si c’est peine perdu …
Pourvu que ça en vaille la peine ...
« Heon. » Le temps suffisant pour prononcer un prénom coupé directement par l’étreinte sincère. De ces fois, de ces actes dont il aime contrôler le corps, ses joues deviennent involontairement un peu plus rosés. Tant pis, il prétextera le froid complice de la timidité.« Ne … Ne t’excuse pas. » J’en avais aussi envie. Son regard baisse en direction de ses chaussures. C’est silencieux autour d’eux. Seul le bruit de la nature enveloppe les âmes autour d’eux.« Tu n’as pas froid ? Tu trembles un peu moins, on dirait. »