Han Brian • L'amour est comme le lierre, il peut s'attacher à tout.

Dans les familles que je croise, tout semble facile. Je les observes et je remarque, que la maman prends soin du ou des petits, que le papa ouvre la marche pour savoir ou aller ou comment se rendre à l’espace où ils doivent aller. Et les enfants eux, sont doux, calme et suivent le mouvement. Je me demande si moi aussi j’étais comme ça, ou si quelqu’un se disait qu’on ressemblait à ça…

Je ferme les yeux et je me plonge dans mes pensées, celles que je ne partage pas. Celles qui me replonge des années auparavant où je suis encore à New-York avec ma mère. Elle est une grande pdg d’une entreprise connue et je me souviens encore me perdre dans les locaux du building où elle travaille, pendant qu’elle était à des réunions pour tel ou tel contrat qui lui rapporterait bien évidement gros. Oh, je n’ai pas à me plaindre parce que oui, je fais partie de la haute société comme on dit si bien. Je me rappelle encore que les employés ne pouvais rien me dire parce que ça occupait mes journées quand je n’étais pas à l’école. Je souris faiblement en pensant à ça parce que ça me plonge encore dans un autre souvenir. Ma passion pour l’astronomie. Je l’ai découverte une soir alors que ma mère bossait tard, je trainais dans les couloirs sans but bien précis, montant toujours plus haut dans les étages du building quand je l’ai trouvé. Cette pièce qui me plaisait tant et où je passait le plus clair de mon temps les dernières années où je vivais avec elle. Elle était sombre et avait une ambiance si calme et si douce que je ne pouvais que m’y plaire. Une grande baie vitré sur le ciel qui ne laissait place qu’à la vus sur les étoiles et la lune. J’en avais eu le souffle coupé quand je l’avais vus. Petits à petit j’ai emménager la pièce, j’y ai monté un télescope et j’ai pris des livres qui m'apprenait comment comprendre les étoiles et leurs fonctionnement. Je souris grandement repensant à ça, c’était de bons moment qui m’ont appris des choses. Ce n’est que quelques temps plus tard que j’ai finis par rentrer en Corée.


Oui, on ne dirais peut-être pas mais je partage des origines différentes, ma mère est américaine et mon père lui est un grand patron Coréen. Ils se sont connue quand ils ont dû collaboré ensemble sur un dossier. Leur entreprise travaillant ensemble ils se sont vus et revus encore de nombreuses fois jusqu’à tant que le coup de foudre leurs tombe dessus. Un jour, quelques mois après leurs unions non-officielle, elle est tombé enceinte de moi et ils ont pris la décision de me garder en plus de celle de se marier. Ils vivent quasiment tout le temps séparé l’un de l’autre mais se sente très bien comme ça. Ils ont leurs équilibre et s’aiment malgrés tout alors je ne peux pas vraiment me plaindre. La seule chose que je sais, c’est qu’à partir de mes 15 ans environ, mon père à mis la pression à ma mère pour me faire revenir ici, il veux que j’entre dans sa société. Je ne comprenais pas ça au début. J’avais quinze ans et tout ce que je voulais c’était avoir des amis.

Je suis donc entré dans un lycée privé en Corée et je m’y suis fait des amis, oui, dont un en particulier. Il est présent à mes côtés à chaque fois que j’en ai besoin. Si bien, qu’au fil des ans j’ai finis par tombe amoureux de lui. Je ne lui en ai jamais parlé, je sais qu’il ne m’aimerais qu’en amitié et malheureusement pour moi j’en veux largement plus. Je garde toujours mes pensées le concernant pour moi, je n’oserais jamais le lui dire… Enfin je crois que je n’oserais pas. Lui aime les filles et ça fait des années que c’est comme ça. D’ailleurs, quand il est tombé amoureux d’elle je ne savais pas comment réagir, la seule chose que je sais c’est que lorsqu’il la touchais devant moi, qu’il l’embrassait où qu’il était simplement loin de moi avec elle, mon cœur me brûlais, ma poitrine se serrait et j’en perdait presque mon souffle. La jalousie était bien présent elle mais encore une fois je n’ai pas osé le lui dire. Lui n’a jamais rien vus, il ne remarquais pas que je le voulais lui pendant qu’il la voulait elle. Il l’a même épousé et j’étais le témoins de son mariage, même s'il lui en avait fait la promesse je sais que la douleur que j'en ai ressentis ne valais pas ça. J’ai avalé ma jalousie ce jour là, j’ai compris que je n’aurais plus ma place autrement que celle d’être son meilleur ami. Oh, je suis toujours aussi proche de lui, et tout le monde vois que je crève d’amour pour lui sauf lui. Je souris encore un peu quand je pense à tous les bons moment qu’on à eu, j’ai même essayer de faire les mêmes études que lui pour être avec lui, mais quand il s’est marié, pour le coup j’ai pris mes distances et j’ai quitté l’école pour enfin entré dans l’entreprise informatique de mon père. Je ne suis pas forcément doué, je dois travailler le double de ce que je pensais pour pouvoir comprendre davantage tous les systèmes, mais au moins ça me permet de soufflé et de ne pas voir mon meilleur ami bécoter sa femme devant moi…