BAE TAEL » B R A V E H E A R T.

[ t a e l ] — л я н, l'enfant colère. l'âme se noyant dans les enfers d'un diable tenace, subissant les tortures sous les hurlements de corruption divine. la faiblesse d'esprit n'est plus que jamais présente. l'innocence se perdant, laissant ainsi place à la colère divine, destructrice au possible. l'envie d'en finir. d'offrir son âme au diable et s'envoler au loin. [ b a e ] — 배 a était, autrefois, cette forme de puissance. celle que l'on respectait pour bien des raisons. mais aujourd'hui souillée, la confiance d'un foyer envolé. on y trouve le chaos plus que l'amour. la d e s t r u c t i o n n'en devient que le premier responsable. celle qui rallie à sa cause les faibles d'esprits pour mieux s'élever dans les cieux désormais corrompus. [ a n d r e a ] - car c’est toujours plus simple de dissimuler une identité sous un pseudonyme. plus encore si l’on est fils de pasteur et que l’on fait fantasmer les porcs du monde entier. perdu dans la foule peu enchanteresse, peu d’information au sujet de sa naissance. enfant déposé au pied de l’église alors qu’il n’est qu’un bambin. le pasteur a finalement prit cela pour signe divin et imposera le vingt-cinq décembre comme étant le jour de sa venue dans leur monde. encore jeune enfant, adolescent de dix-neuf ans qui court à vive allure sur sa vingtième année, à l'aube de l'ère adulte. il pulse, il pulse le myocarde. liquide carmin coréen, mais qu'il laisse fusionner avec la froide r u s s i e et la douceur du japon d'après les récentes analyses effectuées dans le dos de ce cher papa pasteur.   il a été le jeune adulé par ces donzelles pré-pubères où les trois poils de pelouse viennent se loger sur un doux pubis. il a connu l’amour, ou un semblant d’amour avec l’une d’elle, mais cela fait bien deux années qu’il ne court désormais qu’après la gente masculine, pour le plus grand malheur de ces douces courbes voluptueuses laissées à l’abandon, lui qui pourtant, peine à dévoiler son homosexualité. adopté par le pasteur, aujourd’hui il le nomme “père” en s’adressant à lui. alors père, il croit que son enfant n’est qu’un bon chrétien, pur et innocent au milieu de cette savane de fauves, alors qu’au final, son précieux porteur d'auréole n’est qu’une coqueluche, c a m b o y qui enfile la tenue de soubrette pour exciter les affamés de ce pays sur les sites porno. une vicieuse vocation qu’il n’a pas choisi. l’église n’est pas riche. et la famille non plus. ils font parti de ceux qui comptent et ramassent la moindre pièce qu’ils trouvent aux coins des rues. car au fond, une pièce, ça reste une pièce. un grain de riz, ça reste un grain de riz. les évasions qui persistent. celles qui le poussent à se perdre là où il ne devrait. l'envie de se lier aux cieux plus que de raison, mais cette dernière ne faisant que le rattraper au bord du gouffre, peu avant l'acte. amoureux du danger, il hurle à l'eau ô combien c'est c'est sous cet élément qu'il se sent vivant, la natation berçant ses démons pour adoucir son âme meurtrie.  enfant de nouvelle jeunesse, celle que l'on pointe du doigt suite à une douce rébellion. les piercings qui orne une oreille alors que l'art d'une aiguille ayant déjà marqué sa peau sous des chants visuels bien discrets. ici et là.   l'envie de défier le diable. user, noyer sa vie sous les grâces divines d'un dieu auquel il ne croit même plus. l'envie de commettre l’irréparable pour ainsi s'offrir la liberté qu'il mérite depuis bien des années. il est là son rêve : au bout d'une lame, d'un calibre. le tout déguisé sous un aspect d'accident.