wild night (( huanyue ))

envie de sortir qui est présente depuis des jours. siyang qui rumine, siyang qui a le cerveau hanté par un certain visage. hylan. il ne devrait pas penser à lui si souvent, le laisser hanter ses pensées mais c'est trop tentant. il ne sait pas pourquoi, rien n'a de sens. (amour) siyang, il envoie un sms à huan yue. c'est comme une évidence. il compte bien sortir son ami de chez lui, l'en tirer s'il le faut. il aime avoir les choses his way, qu'on aille dans son sens. ce soir ne fera aucunement exception; il se prépare comme à l'accoutumée. chemise blanche peu boutonnée; une main dans ses cheveux pour les replacer. dernier regard sur son reflet et il disparaissait dans la nuit. il passe récupérer son otage pour la soirée. siyang ne répond pas à ses plaintes, ni gémissements. il lui somme juste de rester à ses côtés. mandarin habituel lorsqu'il parle à huanyue, langue appris dès l'enfance quoique parfois quelques doutes subsistent. siyang, il l'entraîne à l'intérieur du club privé. il y a beaucoup de monde, l'ambiance est déjà en train de s'envoler. « on va chercher à boire, suis-moi. » il s'assure que son ami ne s'échappe pas. il tire son poignet sans aucune pitié, huanyue ne partira pas sans lui. ni même tout court; siyang persiste. il commande deux verres, crie pour le faire tellement tout est presque inaudible. « souris. » dit-il alors que lui-même ne le fait pas. huanyue devait probablement le haïr mais ce n'est qu'une personne de plus à ajouter à la possible liste. il aime les fêtes et compte bien faire en sorte que yue aime celle-ci aussi.

Occupations diverses qui comblent le peu de temps libre qui s’étend entre la fin de ton quart de travail et l’heure à laquelle tu rejoins ton lit, tu ignores ton téléphone lorsqu’il résonne, déterminé à faire attendre quiconque cherche à communiquer avec toi le temps de passer sous la douche. Peut-être aurais-tu dû commencer par l’appareil électronique. Peut-être aurais-tu réussi à trouver le moyen de te défiler du manque de choix que l’on te laisse. Sortir, tu détestes ça. Les endroits que Siyang te forcent à fréquenter sont trop bruyants, trop bondés d’inconnus. Le simple fait de t’imaginer là-bas t’épuise à l’avance, obligé d’enfiler tes vêtements convenables pour sortir. Au moins, tu en possèdes même si tu ne raffoles pas du style et ne fais que peu d’effort pour te coiffer. Ton lit appel ton prénom enterré par l’enlèvement de ta personne, laissant un mot à la hâte pour Chulhei dans la cuisine, espoir vain de secours sur lequel tu ne comptes pas trop. Cacophonie agressant les tympans, tu ronchonnes avant même d’avoir mis un pied dans l’endroit où il te faut beaucoup trop d’énergie pour survivre. Doigts enroulés sur ton poignet, prise ferme qui empêche l’évasion classique dont tu es l’auteur par excellence. Soupire lourd en entendant vaguement la mention de boissons, tu voudrais être partout sauf ici à cette heure précise. « Si tu tenais tant à me voir, on pouvait toujours aller prendre un café. » Loin de l’idiotie, tu sais bien que ton rôle ce soir se dessine dans les lignes de la compagnie, d’une présence banale pour une raison qui empêche tout autant un sourire de se glisser sur son visage. « Range le regard de tueur et on verra ensuite. » Normalement, tu es plus aux petits soins pour tes proches, mais le fait de t’avoir forcé la main à venir dans un endroit qui te file la migraine ne t’en donne que très peu envie.