(( childs of the moon )) ◇ revenge

( oh, man, what a world, the things i hear, if i could act on my revenge, then, oh, would i ? some kill, some steal, some break your heart, and you thought that i would let it go and let you walk. ) °✧ louveteau aux cotés de sa nymphe, grandit à vue d'oeil lorsque l'ombre de cette dernière n'est plus présente pour tamiser le psyché bancal du métisse. les griffes grandissent bien vite, les crocs deviennent plus monstrueux et le louveteau n'est plus. fenrir est de sortie ce soir. il s'est paru de son plus beau costume, les doigts se faufilent autour de la veste scintillante ; dans ses yeux, la lumière des pierres ne s'y réfléchie pourtant pas. le seul bijou le plus important n'était pas présent, son diamant ; absente et voilà que les affaires reprenaient. soupir las lorsqu'il daigne enfin se glisser dans sa veste. un dernier regard vers son reflet, vers ses ténèbres et le voici déjà volatilisé de son appartement. résidence athéna ; le luxe qui s'affichait sans gêne et l'argent qui pouvait facilement nourrir un pays entier pendant plusieurs années.

les doigts fins et pourtant masculin du malin tapotent sur son téléphone alors le bruit de ses chaussures résonnent dans les couloirs ; ça tape et ça claque, ça prend son temps mais aussi assure sa démarche. les plans affluent dans son esprit, la mission est claire et le pack se doit de se retrouver. les loups sauvages ont une nouvelle cible et pas des moindres.


le nordique ne désire pas s'étaler, il est clair et sait pertinemment que ses compères comprendraient sans avoir besoin de plus. chaque membre se trouvait être spécial et bien des problèmes avaient eu lieu entre eux et pourtant, ils restaient unis ; car ils étaient dans le même bateau : celui d'une vie qui ne demandait qu'à s'illuminer. en vain, pour la plupart, les démons persistaient, ne désiraient pas quitter leur demeure et ils avaient réussis à créer des monstres. ceux qui, sans foi, ni loi ; se donnait un plaisir à leur tour, à détruire des vies. la solitude, le besoin d'amour, d'amitié, ou alors les problème d'addictions ; les enfants étaient brisés en milles morceaux. yeux cristallins, qui se perd sur la ville alors qu'il se trouve dans une penthouse de hongdae. baie-vitrée qui lui offre une vue splendide ; et lui dans tout ça, il avait trouvé l'amour, il avait trouvé son salut, son jardin d'eden alors pourquoi, il arrivait toujours à se sentir encore et toujours, un peu vide lorsqu'il quittait les jupons de sa douce ? à croire que ses démons n'attendaient que son départ pour revenir torturer le jeune homme. glaçon qui craque dans son verre. sort de ses pensées l'étranger, dans un geste simple il apporte l'alcool du diable contre ses lippes ; préfère noyer ses touments rien qu'un instant. une main dans la poche de son pantalon ; qui tient à presque s'en faire saigner la bague de sa nymphe. garder les pieds sur terre, ne surtout pas vriller. pas ce soir.

( oh, man, what a world, the things i hear, if i could act on my revenge, then, oh, would i ? some kill, some steal, some break your heart, and you thought that i would let it go and let you walk. ) °✧ Les cliquetis des touches raisonnent dans la pièce, silencieuse et sombre. Seul la lumière de l'écran éclaire cette silhouette, nonchalamment avachie dans sa chaise, clavier sur cuisses, les pieds reposant sur la table et la souris, fermement maintenu dans sa main bougeant frénétiquement au bord de la plateforme. Des sons étouffés de coups de feu sortait du casque fixé à ses oreilles. L'homme n'entendait rien, il ne se souciait de rien, pas même de la petite créature perché sur le sommet de son crâne, avide d'attention, qui tentait en vain d'arracher l'objet qui lui recouvrait les oreilles. Une fenêtre s'affiche sur l'écran, un soupir se fait entendre et, d'un geste de main, le jeune homme balaye le féroce ennemi de sa petite bête à plume de sa tête, le laissant s'écraser sur le bureau. L'oiseau bats des ailes, piaille, surpris par le geste soudain, mais l'humain ne lâche pas l'écran des yeux. Pathétique. A chaque partie, il s'ennuyait encore un peu plus. Le niveau de ses adversaires étaient de plus en plus faible, ou alors était-ce lui qui devenait de plus en plus fort. Ça n'avait pas vraiment d'importance. Le clavier est abandonné sur le bureau et la main s'élève jusqu'à sa tête, invitant l'oiseau à sauter dessus. Une petite caresse lui est accordé sur la joue, du bout du doigt, arrachant au volatile un sifflement de contentement. Le jeune laisse son animal s'envoler, vaquer à ses occupations. Une bouteille d'eau est empoignée, une grande gorgée est prise et le clavier est de retour sur ses jambes. La souris bouge, se dirige vers une nouvelle partie, mais avant que son doigt n'est pus s'écraser sur le bouton, lançant le jeu, son téléphone vibre. L'objet est habilement saisit, le message est ouvert et ses yeux se pose sur la simple phrase. Le nom qui l'accompagne est loin d'être inconnu. L'un des seuls qui ne lui ai jamais tendu la main. Une seule phrase, c'est tout ce qu'il lui a fallu pour abandonner tout ce qu'il faisait. Le jeune homme se lève de sa chaise, attrape une veste, n'oublie pas de remplir la gamèle de son ami à plume d'eau et de nourriture et, une fois ses chaussures enfilé et ses écouteurs bien enfoncé dans ses oreilles, il quitte son petit cocon.

La musique joue dans ses oreilles, rythmant ses pas, les mains dans les poches et le regard vide, fixé devant lui. Il ne lui faut pas tant de temps pour arriver au lieu de rendez-vous. Une autre mission. Encore une mission qui mettra à contribution les talents de chacun. Le jeune n'était pas mécontent de son rôle dans ce groupe. Il n'avait pas à sortir beaucoup, juste à trouver les informations, il ne devait pas aller au contacte des gens, juste à dénicher tous leurs vilains secrets. Jusqu'à présent, leurs cibles avaient toujours été des personnes corrompues, mauvaises qui méritaient bien le sort qu'ils leur infligeaient. Une réputation détruite par une bande de gamins. Une douce ironie qui plaisait étrangement au jeune Choi. Ces gens le méritaient et il n'avait aucun scrupule à leur rendre la monnaie de leur pièce. La mélodie meurt dans ses oreilles et voilà que, d'une main, il pousse la porte qui le sépare de sa prochaine mission. Un coup sec tiré sur le file qui l'enferme dans sa bulle et le voilà de retour sur Terre. Il se souvient parfaitement du jour où il a foulé ce sol pour la première fois. Enfant perdu qui désirait rendre son frère fier. Il mentirait si il disait qu'il est apparu devant ses gens pour son seul intérêt. Capuche sur la tête, écouteurs aux oreilles et regard glacial, il n'eut pas besoin de plus pour dévoiler à ses cibles qui se cachait derrière leur maître chanteur. Et désormais, il revenait ici, mais pour de toutes autres raisons. Il pensait apaiser l'esprit anxieux de son frère, il a fini par apaiser ses propres démons. Aucune parole n'est prononcée, comme à son habitude. Le jeune se contente de prendre place sur le canapé, le coeur vide, le cerveau concentré sur peu importe quelle était leur cible. Il n'avait pas besoin de savoir qui pour savoir comment. Toutes leurs cibles n'étaient que des gens simples, basiques. Entrer dans leur vie n'était pas plus compliqué que de cracker le dernier jeu en vogue. C'était ennuyant. Il voulait quelque chose d'un plus challenging. Comme pour ses jeux. Le niveau de ses adversaires étaient faible, le niveau des cibles étaient faible. Mais bon, il se rassurait en se disant qu'au moins, il faisait le bien. Du moins c'est ce qu'il pensait. « On connait la cible ? » Ses iris d'ébène se pose sur la seule personne présente dans la pièce. Le jeune savait quand se montrer sérieux, mais il avait hâte que ça finisse, qu'il puisse retourner dans sa tanière obscure et continuer son ennuyante partie, peut-être tenter de trouver des adversaires à sa taille.

Une seconde, puis deux, puis trois, la jeune femme retenait sa respiration sous l'eau de la piscine du complexe, assez vide étonnamment. Elle hésita à remonter – mais le fit. Mee Na avait parfois ce genre de pensées, même s'il n'y avait rien d’alarmant et aucune pensée assez profonde pour pouvoir la motiver à aller jusqu'au bout, aujourd'hui. L'environnement dans lequel elle avait grandit était particulièrement difficile, ses parents lui ayant toujours appris que la richesse et le pouvoir dominaient bien toutes les formes d'amour, d'amitié ou de générosité. Pourtant, il n'y avait que l'amour qu'elle portait pour son frère qui la faisait décoller. Toujours bien entourée en amis, il n'y avait toujours eu que son frère pour réellement la rendre heureuse, alors quand il a disparu, son monde s'est écroulé avec, et sa passion de vivre également. L'adolescente avait eu l'impression que personne ne la protégeait autour d'elle, que personne ne l'aimait à sa valeur, ne la connaissait, ne la comprenait la plongeant dans une énorme solitude – où ses pensées suicidaires pouvaient être sérieuses et bien trop profondes ces quelques années auparavant, pas si lointaines, même si l'espoir finissait toujours par la remonter. Puis sont entrés, chacun leurs tours, ces trois hommes – ces personnes lui redonnant l'impression d'être quelqu'un, et non pas juste un bout de chair bon à être une gentille fille pour les parents. Forcément ils n'ont pas pu combler ce vide immense créé en elle après la disparition de son jumeau, mais ils ont permis d'en combler une bonne partie. Lui donnant enfin la sensation d'avoir des personnes auprès d'elle. Et c'est pour eux aujourd'hui qu'elle est remontée à la surface.

Elle sortit de la piscine et vint se sécher, avant de remarquer la notification d'un message sur son téléphone. Mee Na sourit en voyant le destinataire puis le contenu, seulement quelques mots mais qui voulaient dire énormément. Durant toute sa vie et peu importe les problèmes, Mee Na était toujours restée une femme qui voulait le pouvoir et qu'on la respecte, alors ces petites missions, dangereuses parfois, faisant gagner pas mal d'argent d'autres fois, lui procurait un certain plaisir et surtout beaucoup d'amusement. Elle se sentait pousser des ailes alors qu'elle avait la sensation de faire quelque chose de sa vie, des choses la sortant de son quotidien et ce même si c'était devenu récurrent au fil du temps, certes c'était mal mais elle avait toujours grandit dedans et savait très bien où et quand s'arrêter ; et faire du mal à des personnes qui le font également autour ne faisaient pas partie des choses qu'elle trouvait incorrectes. Peut-être qu'un jour, ce sera leur tour également, peut-être que ce jour-là, elle le comprendra. Mais également et surtout, c'était du travail qu'elle menait avec les êtres les plus chers à ses yeux – et présents auprès d'elle – à ce jour. Peut-être que sans eux, elle trouverait ces missions ennuyantes. Elle se sentait en sécurité auprès d'eux, se disant que rien ne pourrait lui arriver au pire tant qu'ils étaient là, car au fond c'était grâce à eux qu'elle se sentait si vivante aujourd'hui. Si Hiro le savait, il lui demanderait sûrement d'arrêter, mais elle ne comptait pas le faire et ce même pour l'homme qu'elle aimait – car l'attachement qu'elle portait à ces activités qu'elle faisait avec le groupe était beaucoup trop grand pour imaginer les lâcher un jour.

La brune prit ses affaires et remonta dans sa chambre, se douchant et se changeant rapidement pour une combishort, s'enlevant son odeur de chlore du corps, avant de prendre la route vers le point de rendez-vous. Plutôt de bonne humeur, mine de rien. Sûrement car c'était le début d'une nouvelle histoire avec les trois hommes qui berçaient sa vie. Ses talons résonnant jusqu'au lieu leur servant de repère, elle vint pousser la porte toute souriante, motivée pour cette mission et prête à en savoir plus. « Je me suis faite attendre ? » Avant de voir que finalement elle n'avait pas traîné – l'excitation – et qu'ils n'étaient encore que deux. « Tu me sers un truc Ivar ? » Et la policière vint s'asseoir sur leur sofa, croisant les jambes et la tête haute et le dos droit, attendant le dernier du groupe avant de commencer aux détails croustillants de leur nouvelle cible, que Mee Na avait hâte de découvrir.

Les bruits mouillés des lèvres qui se rencontrent se font entendre comme le seul bruit dans la pièce, brisant le silence d’une journée d’été, lorsque personne n’a d’obligation et que le plaisir est ce qui importe le plus. Jaehee connait cette fille, il l’a déjà vue, il l’a déjà eu dans son lit et pourtant il ne se rappelle qu’à peine de son nom, elle n’est qu’une parmis tant d’autres et il n’a jamais cherché à en savoir plus. Néanmoins elle est là, il l’a croisée au hasard et ils n’ont pas vraiment eu besoin de parler pour se comprendre, l’arrangement étant mutuel.
Les yeux fermés, perdu dans la chaleur de son corps, les mains baladeuses lui feraient presque oublier le monde extérieur. Derrière les paupières fermées du jeune homme, les yeux s’agitent, résultat des lèvres qui glissent sur son corps, réaction chimique, automatique. Tandis que les frissons le parcourent, les image derrière ses paupières se fixent sur son visage, celui qui hante ses pensées depuis quelques temps déjà. L’image lui coupe le souffle pendant un instant, le bruit dérangeant à nouveau le silence à présent pesant. La culpabilité se fait sentir tandis que ses ouvres s’ouvrent brusquement, l’image d’un sourire toujours gravée dans les iris sombres. Il ne sont pas ensemble, Jaehee se murmure à lui même, il n’a pas à s’en vouloir. Pourtant son esprit s’emballe et le moment est ruiné. Sa compagne d’une journée le ressent bien vite et lui lance un regard interrogateur auquel il n’a pas le temps de répondre, son téléphone sonnant dans un bruit aigu.

Le message était simple et explicit et il donnait une parfaite excuse au jeune homme pour s’échapper de cette situation.

« Désolé, j’ai un truc important j’avais complètement oublié. » dit-il à la jeune fille, avec un air faussement désolé.

Le silence était gênant tandis qu’ils remettaient le peu de vêtements qu’ils avaient perdus. Après un dernier baiser d’au revoir, Jaehee se dirigea vers le-dit QG.
C’était beaucoup plus excitant que la promesse d’un moment partagé avec une inconnue. Cela faisait déjà quelques temps que les quatre acolytes faisait ce qu’ils faisaient, et leurs actions, bien que peu morales pour certains, donnaient à Jaehee une raison de se lever le matin, une façon aussi d’oublier le milieu dans lequel il se trouvait le reste du temps. Leur groupe faisait pourtant des choses illégales, mais ce n’était pas la même sensation que l’obligation de devoir satisfaire son paternel. Ce qu’il faisait avec eux, il le faisait pour lui et pour personne d’autre. Les trois autres membres avaient également su devenir des amis, malgré leurs différences et les problèmes qui se posent parfois. Ils sont néanmoins les personnes qui lui sont les plus proches actuellement.

Arrivé au lieu de rendez-vous, il pouvait entendre au loin la voix de Mee Na et celle-ci ne fit qu’augmenter son excitation à l’idée d’une nouvelle mission.

« Le meilleur pour la fin, comme d’hab ! » lâcha-t-il en voyant ses trois amis déjà bien installés, un verre à la main pour certains.  

Il s’installa sur le sofa aux côtés de Mee Na, lui lançant un sourire, avant de lancer aux deux autres hommes :

« Alors, qui est l’heureux élu ? »

( oh, man, what a world, the things i hear, if i could act on my revenge, then, oh, would i ? some kill, some steal, some break your heart, and you thought that i would let it go and let you walk. ) °✧ perdu dans le fin fond de ses pensées, le loup fut cependant tiré de ses songes dès que la porte se fit entendre. délaissant alors la vue panoramique sur la ville, il se tourne en direction du premier arrivant ; apportant par la même occasion son verre à ses lippes. le regard est froid et pourtant, en aucun cas il se veut menaçant - c'était simplement comment le model se comportait loin de sa douce ainsi que des caméras. il adorait d'ailleurs wonjae - peut-être même un peu trop mais, il était rare de le voir fausser ses émotions, le sérieux se devait d'être au rendez-vous et les sourires malicieux ainsi que les gloussements n'était - pour le moment - pas de mise. la partie ne faisait que de commencer et la cible n'était pas en 2D, caché sous un pseudonyme. non, tout ceci était bien réel, cruellement réel.

les babines du loup sont humides, le liquide du démon se montrant en forme de gloss sur ses lèvres. la question n'aura comme réponse un simple hochement de tête, avant que la seule personne féminine du groupe rejoigne les deux hommes. meena, douce poupée aux paroles enchanteresses et pourtant empoisonnés. joie de vivre narguant alors les coups durs de la vie ; l'insouciance dans toute sa splendeur. requête accepté et voilà le nordique qui part en direction du bar aménagé de la pièce, chaussures claquant contre le marbre de la pièce. verre à moitié vide qu'il prend le temps - par la même occasion - de le remplir de nouveau. attendant patiemment le dernier élément de ce groupe aux actions malicieuse, sans foi et surtout ni loi - ou simplement les leurs.

dernier homme du groupe ; une forme aussi complexe que le loup. jaehee était certainement l'élément qui irritait le plus le métisse pour la simple et bonne raison qu'il était certain, qu'ils étaient dans un sens, les deux faces d'une même pièce. l'un ayant eu une route différente. il ne pouvait l'expliquer mais, si il se devait de redouter quelqu'un, c'était bien lui. car justement, si il s’identifiait à lui d'une quelconque manière cela voulait dire qu'il pouvait se montrer tout aussi destructeur que lui et c'était ça le plus terrifiant. c'est d'ailleurs sur ces pensées qu'il clôtura l'attente. les trois se trouvant sur le canapé, ivar se déloge du bar - part en direction de la demoiselle tout en lui tendant le verre qu'elle avait demandée. « tient meena. » première fois que sa voix se libère - quitte sa gorge pour se faire entendre. délicatesse dans la parole ainsi que dans les gestes, démon à la gueule d'ange fait quelques pas en arrière pour rester face à ses coéquipiers. goûte une nouvelle fois l'alcool simplement pour réveiller ses sens - ses démons. léger soupir qui vient s'extirper de ses lippes une fois le liquide ingurgité. « un baron de la prostitution. » dit-il dans un premier temps avant de faire voyager ses iris sur ses amis, les uns après les autres. « qui a cru bon de se lancer dans la pédophilie. » cela voulait tout dire. beaucoup trop. et il espérait pourtant que cela était assez pour rendre furieux les autres membres du groupe.

nouvelle gorgée apporté à ses lèvres, la rage pouvait se lire dans ses yeux. « en temps normal je n'aurais pas accepté, je ne vous aurais même pas prévenus, vu qu'il n'y a aucune récompense à la clef mais j'ai reçu il y a de ça une heure à peine un mail d'une adresse que je ne connaissais pas, il s'avère que cette personne soit en fait, un enfant victime de cela. je ne sais pas comment il a réussi à avoir mes coordonnées mais, il a joint à son mail de possibles preuves pour appuyer ses dires. la seule chose que j'ai sur lui c'est son nom ainsi que son prénom et quelques vidéos et photos. l'endroit où il se cache reste encore inconnu. regard lancé en direction de l'as de l'ordinateur. c'est là que tu rentres en jeu, wonjae. le métisse est impassible alors qu'il part s'installer sur le canapé qui se trouvait en face de ses amis. le malin prend ses aises, croise les jambes et vient s'approprier de ses bras le haut du canapé. je ne veux pas me lancer dans un truc bancal, il faut que je sache si c'est réellement une vrai mission - et même si on peut faire tomber n'importe qui, si cela s'avère être faux, je n'ai pas envie qu'on se retrouve avec un gang, une mafia ou voir pire sur le dos. » termine t-il alors qu'il cherche son téléphone dans l'une de ses poches avant de le lancer en direction de ce dernier.

une atmosphère pesante se fait ressentir alors que le métisse reprend de plus belle. « si cela s'avère être vrai et qu'on est certain à 100%, jaehee, j'aimerais que tu valides son identité et à partir de là et seulement de là, on pourra commencer réellement et je vous ferai part du plan. » poupée aux yeux de diamant lève son verre en hauteur. « enfin, ça c'est seulement si vous acceptez la mission. » et il les regarde, tous - car il savait que sans eux, il ne pouvait rien faire. « alors ? » petits pions se posant sur le tablier. le roi, la reine, le fou ainsi que la tour. réunis en cette nuit grotesque pour le pire.