siu hara link

mélancolie d’une enfance heureuse, souvenir d'amour tendre, de rire et de joie. Tout a basculé; un jour;  le regard de l'enfant se perle de larme. Un goût salé, amer la surprend sous les cris de sa mère. Une indifférence sans nom, un fossé se creuse entre les deux. Adolescente joyeuse; libre. Les rues de la ville, main dans les poches, parcourut de jour comme de nuit. Gamine insouciante relevant les défis haut les mains. Son rire parsemé au quatre coins de rues, ses cris résonnent encore en écho sous le haut des immeubles. Et les livres, gardien d'une rêverie, d'une imagination sans limite. Tantôt princesse, tantôt chevalier. Les pages illuminent son regard, ses pupilles se dilatent sous l’excitation d'une nouvelle histoire, sous le rythme des poètes d'antan ou actuel. Jeune femme rêveuse, perdue dans des sentiments immoraux, funestes. Écoute, rêve des instants qu'il parle, jouant l'amnésique. Attendant un jour prochain. Femme optimiste; sautant à pied joint dans la vie. Rigole facilement; dansant sous la pluie

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01 — lire, du matin au soir, du soir au matin. Rêvasser; vivre l’histoire. hara confond souvent ((trop)) la réalité. Rêveuse depuis l’enfance ; elle se cachait dans les romans, les poèmes  pour échapper à la vie triste de sa mère ((alcoolique)), mère perdue depuis la disparition d'un père abonné absent ((mort certainement)). ses pas ont martelés le carrelage des rues de Séoul ; un besoin de liberté, de trouver l'endroit parfait pour rêvasser. Même encore maintenant, la belle continue à chercher le lieu idéal pour s'imaginer un autre univers. 02 — gamine studieuse ; adulte curieuse. Les livres, une passion. Un besoin de savoir, de comprendre ((tout)). les longues recherches incessantes, les heures perdues, les appelle aux inconnus ; simplement pour le retrouver lui ((le père disparu)).  03 — cuisiner ; drôle d’idée. hara utilise très bien la micro-onde, les commandes rapides. Une nette préférence pour la nourriture japonaise.  04 — larmes refoulés, amour fugace, sans passion. Des gestes, un maintien, la comédie est belle, faussement jouée. Une ombre plane autour d’elle, de lui, d’eux. Les lèvres nacrées, clos à jamais. Un prénom qu’il murmure, soupire si amoureusement ((l’envie de vomir la surprend)). caresses, passion, tout est faux… il la prend pour elle, elle n’est pas elle. Pas une morte, pas un fantôme ((vivante)). une flamme dans ses iris, une passion soupçonner pour ce fou amoureux d’un souvenir, d’une morte. 05 — les rumeurs ; les racontars, les mauvaises langues ((tous)) murmurent au passage de hara. visage refait ; plastique parfaite. Jalousies des êtres humains. Paroles blessantes, paroles maudites. hara est une poupée fragile, de la parole des Hommes, se cachant derrière un regard rieur et un sourire doux ; perdue ((totalement)) perdue, dans un océan de sentiment contradictoire, sous les iris détaillant chaque millimètre de sa peau nacrée.