let me escape in your arms - chulhei

if i fall, can you pull me up?
is it true, your watching out
and when i'm tired, do you lay down with me?
in my head so i can sleep without you?

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Angoisse. L’impression de se noyer. L’air qui peine à rentrer dans ses poumons. Angoisse. Et ses hurlements d’agonie. Voix brisée. On n’entend que la douleur. Et contre sa gorge, la main rassurante de Huifan. Et contre sa tempe ses lèvres aux milles promesses. Mais il y a quelque chose qui s’est brisé. Il le sait Daw. Il a brisé quelque chose. Quelqu’un. Il l’a brisé. Il ne le sait. Et même lors que Huifan lui assure que ça va aller, qu’il peut se rendormir, il a l’impression que dans son regard, il y a moins d’étoiles. Il va se lasser. Il va le laisser. Non. Mais Daw, il tait ses angoisses. Ne raconte plus ses cauchemars, ses rêves, ses troubles. Se contente de sourire, c’est plus simple. Et se laisse entrainer dans l’étreinte. Morphée ne viendra plus cette nuit. Il est venu avec son frère Épiales, le dieu des cauchemars. Et tandis que Huifan se rendort, il est laissé seul avec ses angoisses. Seul avec ses fautes. La culpabilité qui l’habite. Le ronge, au même titre que l’angoisse. Et ses doigts qui viennent tracer fragile le contour du visage de l’homme qu’il aime. Apaisé dans son sommeil, les traits plus doux. Et plus cette lueur étrange qu’il ne comprend pas dans son regard. Il a des prières au bord des lèvres, des supplications, mais il ne sait pas à qui les adresser. L’impression que Huifan lui échappe. Non. Et dans le trouble de la nuit, il n’a qu’une personne à qui se confier. Messages qu’il envoie à Chulhei. Appel au secours pour ne pas se détruire, le détruire encore plus. Et c’est aux aurores que la fatigue à raison de lui, l’entrainant dans un sommeil agité qui ne trouve sa fin que lorsque Huifan se lève, baiser sur son front. Il doit aller à l’université. Se propose même de rester. Mais si le geste est doux, Daw ne voit que les mauvaises répercussions. Se demande si au final on peut lui faire confiance. Est-ce que Huifan lui fera de nouveau confiance après ça ? Peu de chances. Message sur son téléphone, son appel à l’aide entendu, il est en route pour son meilleur ami. Il a prévenu Huifan aussi, qu’il ne s’angoisse pas. Il le déçoit assez comme ça pour lui rajouter de l’angoisse dans sa vie. Et pourtant il lui faut du temps pour oser sonner. Des rappels cruels derrière ses paupières fermés qu’il est déjà parti une fois Chulhei. Faute qu’il s’attribue malgré les dires du plus âgé. Incapable de ne pas se sentir coupable. Incapable. Et c’est tellement dur au final. De parler. De raconter. Tellement. L’impression au final qu’il n’y a pas que Huifan qu’il a brisé. Mais sans doute tout son entourage qu’il abime jour après jour. Sans doute. Larmes aux yeux, il veut faire demi-tour. S’enfuir. Mais pour aller où ? Ce besoin de disparaître qui le ronge comme un monstre malingre. Et qui l’effraie. Tellement. Il ne va pas bien Daw. Même s’il voudrait prouver le contraire. Il ne va pas bien. Et il sombre. Doucement mais surement il sombre. Comme il sombre dans cette étreinte après avoir trouvé le courage de toquer. Ses bras qui entourent Chulhei, et Daw soudainement bien plus petit qu’il ne l’est. Plus fragile. Cette capacité à se recroqueviller, à se faire le moins là-possible. Peut-être qu’à force, il finirait par l’être. Invisible aux yeux des autres. Peut-être. « Chul … lie. » Le nom dans un sanglot. Il s’en veut de se montrer ainsi. Il sait que Chulhei a d’autres choses dans sa vie, d’autres personnes, sans doute plus importantes aussi. Moins cabossées. Moins tordues. Mais Daw il sombre. Et il ne sait plus quoi faire.

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il aimerait savoir comment faire pour aller mieux. il aimerait avoir la solution pour la donner à daw avant de l’appliquer lui-même et il aimerait que la vie leur donne un peu de répit, pour daw plus que pour lui. Il se disait qu’avec beaucoup d’affection, le plus jeune irait mieux avec le temps et il s’est promis d’y veiller à nouveau. Il a merdé et blessé daw pour fuir une réalité qui l’effrayait, mais il n’a pas besoin des regards noirs de ses protecteurs pour le lui rappeler. Chulhei s’en veut toujours et malgré la confiance retrouvée, il prend en compte les différences. Ce n’est plus comme avant et quand Daw le regarde, incertain, il réalise d’autant plus. Il aimerait que son être le laisse tranquille et que les erreurs passées cessent de le torturer. Il aimerait mieux gérer son tempérament et ne plus se laisser dépasser, mais il faudrait remonter trop loin dans le temps. Il faudrait tout recommencer, ne pas le laisser seul avec un monstre et lui montrer ce à quoi ressemble l’amour ; le véritable, chaleureux et sincère, exclusif. Celui d’une mère ou d’une famille, jamais les siennes, jamais vraiment lui qu’on aimait, mais il s’y accrochait aux mères des autres. A celle de Daw qu’aujourd’hui il pleure en silence, douceur partie trop tôt, omission qu’il a compris sans s’énerver Chulhei. Confidence qui l’a ébranlé, mais les bras serrés autour de son ami pour le réconforter et lui promettre, qu’il resterait pour toujours. Il ne comptait pas s’en aller à jamais, mais il comprend qu’on lui en veuille de lui avoir tourné le dos. Il se serait incendié à la place des autres, mais ce n’est pas pour autant qu’il les laisserait faire – sale caractère. Aujourd’hui cependant, il a un mauvais pressentiment sur les raisons qui ont poussé Daw à le contacter au beau milieu de la nuit. Touché d’avoir été son premier choix, mais inquiet aussi parce qu’il ne devrait pas l’être. Depuis que le petit-ami s’est immiscé dans leur vie, il gagne une priorité qui parfois, sans se le cacher, l’irrite. Il n’a pas le droit de se sentir lésé cela dit, pas quand il s’est montré absent dans les pires moments. Il est là aujourd’hui, dans son salon à se ronger les ongles jusqu’à ce que son ami arrive. Il a de l’appréhension en ouvrant la porte, mais elle disparaît à la seconde où daw s’écrase contre lui avant même qu’il ait la chance de le regarder. Il étouffe un gémissement en refermant les bras autour du plus grand. Son surnom prononcé dans un sanglot lui serre un peu le cœur, mais il l’attendrit aussi. « Daw baby. » deux ans c’est rien, maintenant, mais c’était tout un monde, avant. Daw était plus petit que lui, les premiers temps. Plus frêle aussi, mais ce détail n’aura hélas, jamais vraiment changé. « qui a blessé mon bébé. » réflexe protecteur, il referme la porte et lui caresse le dos dans l’espoir de l’apaiser. « ou ‘quoi.’ Il est arrivé quelque chose ? » est-ce que daw est seul chez lui, en ce moment ? que se passe-t-il pour qu’il ait l’air si… brisé ? triste. Il n’aime pas le voir comme ça, comme la nuit où il est revenu vers lui, où daw ne savait plus différencier le vrai du faux. Il n’aime pas le voir sombrer et il déteste encore plus l’idée de ne pas savoir l’aider comme il faudrait. « ça va aller. » il recule avec lui jusqu’au canapé, le contourne et s’y laisse tomber en emportant daw avec lui. L’idée un peu stupide et douloureuse quand il reçoit un coup dans le menton. Il étouffe à nouveau un cri en lâchant daw, mais c’est pour mieux tendre le bras et lui retirer ses chaussures, comme on le ferait avec un enfant. Lorsqu’il revient s’asseoir entre les coussins et entourer les épaules du plus jeune, il désigne à la fois son torse et ses cuisses pour lui laisser le choix. Il glisse déjà ses doigts sur la nuque du garçon puis entre ses mèches décolorées, prêt à l’écouter ou juste le consoler de cette façon, aussi longtemps qu’il en aura besoin. « quoiqu’il arrive, tu ne me déranges pas. je pourrais rester des heures avec toi juste comme ça, tu sais ? je suis content qu’tu sois là, même si… t’as l’air triste… » il a tout de même ce doux sourire accroché aux lèvres, chaleureux.  

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Il sombre. Simplement. Dans une clarté limpide il sombre. Ne sait plus comment retourner à la surface. Asphyxie des sens. Il sombre. Tout simplement. Purement. Il s’efface. Peu à peu. Il a arrêté de se débattre dans l’eau de la vie. Il a arrêté de s’accrocher. Il sombre. Et si la solitude est un poids qui le glace, le gèle ; la déception … Oh la déception, elle le brise. Il les déçoit tous. Les détruit tous. Daw qui assassine en douceur son entourage. Les entraine dans sa propre déchéance. Il n’a rien de l’ange que Huifan voit en lui. Rien de cet enfant lumineux qu’on aurait voulu qu’il soit. Rien du trésor que sa mère voyait en lui. Rien de cette bouffée d’air frais que Chulhei voyait en lui. Avant. Rien. Juste rien. Et il sombre. Les sanglots qui l’étouffent. Là contre sa gorge. Et il sature. Il ne sait plus comment appeler à l’aide. Ne sait plus s’il veut appeler à l’aide. Il ne ferait que déranger après tout. L’impression qu’il dérange encore. Il n’aurait pas du venir. Non. Il n’aurait pas du venir. Mais Huifan va se lasser. Chulhei est déjà parti une fois. Il n’aurait pas du revenir. Non. Ils vont tous le laisser. Malgré les promesses. Malgré leurs assurances. Ils vont partir. Parce qu’il les détruit Daw. Parce qu’en se brisant, il les brise aussi.  Et ils vont tous disparaître. Ils subiront le même sort que sa mère. Souvenir douloureux. Il a cessé d’en parler. Il ne veut pas se rappeler Daw. De sa mère qu’il a vu dépérir. Il ne veut pas en parler Daw. De sa mère qu’il a étouffé à petit feu. Et qu’il a du tant décevoir. De sa faute lui avait dit son père. De sa faute, oui ça l’était surement. Comme d’habitude. Sanglots. Geignements bas comme un animal blessé. Il n’aurait pas du venir. Non. Mais il est déjà dans l’étreinte et Chulhei a toujours eu ce je-ne-sais quoi de rassurant. Il lui aurait confié sa vie. Encore maintenant. Docilité triste, il se laisse entrainer, des éclats de douleur quant aux interrogations de son ami. Qui l’a blessé … Lui sans aucun doute. Toujours fautif. Et il a entrainé Huifan avec lui, et soudainement … Tout est différent. La confiance brisée. L’impression d’être dans une mascarade grotesque. Nouveaux sanglots. De ceux qu’il retient péniblement tandis qu’il se laisse installer sur le canapé. Nouveaux sanglots. Il aurait voulu que ça aille mieux. Mais non ça n’ira pas. Poupée brisée. Presque amorphe. Il n’aurait pas du venir. Il aurait juste du continuer à sourire. Et faire comme si de rien n’était. Juste ça. Il se décroche de la réalité Daw. Sens bouffés par cette culpabilité affreuse. Sens bouffés par cette sensation d’être laissé derrière. Sens bouffés, rongés, malmenés. Et pourtant il se laisse aller à cette main contre sa nuque. Se laisse tomber la tête sur les genoux de Chulhei, ses genoux ramenés contre lui. Petit. Toujours plus petit. Si seulement il pouvait disparaître. Ça serait plus simple. Tellement plus simple. Geste timide, sa main qui vient s’accrocher au tissu du haut du garçon, son visage qui se cache un peu mieux contre son ventre, mais le silence qui reste. Il ne sait pas quoi dire Daw. Sait qu’il ferait mieux de se taire. De faire comme si tout allait bien. Parce que ça va aller. Tout le monde le lui dit. Ça va aller. Même s’il a brisé Huifan. Il ne sait pas appeler au secours. N’a jamais su. Prend toujours sur lui. Encore. Et encore. Jusqu’à ce que l’attention se détourne de lui. Parce que ses mains tendues, personne ne les a vues ou presque. « Et … si … » Voix toujours enrouée. Les murmures remplis de sanglots les rendant inaudibles. « Ça ne va … pas mieux … » Aveu coupable. Il n’a pas envie de détruire Chulhei aussi. Non. Il n’aurait pas du venir. Et les larmes qui coulent tandis qu’il ferme les yeux et se mure dans son silence, signes de sa détresse.

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L’appartement est silencieux et sunhee dort dans sa chambre, ils seront seuls pour quelques heures au moins et chul hei fera preuve de patience. Il ne presse rien en restant assis contre les coussins, une main occupée sur son téléphone quand l’autre se perd entre les mèches soyeuses de son ami. daw s’est allongé avec la tête sur ses cuisses et de temps à autres, chul hei croise son regard pour lui sourire. Il lui caresse le visage parfois, distrait, et s’attarde sur la chaleur qu’il y trouve jusqu’à ce que ses gestes deviennent automatiques. Il finit par abandonner la technologie et ne fait qu’admirer le jeune homme plus bas, hésitant à rompre le silence quand bien même l’honneur revient à daw. Il ne peut pas le forcer à parler, ça n’a pas été très joli la dernière fois qu’il a essayé et depuis, il le laisse prendre ses décisions. Il ne peut pas forcer la confiance à revenir, mais plus les secondes passent et moins il ne trouve ses propres réponses aux questions qui le tourmentent. Pour chul hei, le mérite ne lui revient plus et s’il écoutait son cœur triste, il cèderait définitivement sa place. ( il prend le visage de daw entre ses mains et se penche au plus bas qu’il peut, en mimant des baisers qu’il ne peut lui donner –trop loin– avec le sourire présent dans ses yeux en croissant. ) il ne devrait plus être ici.. il voulait partir, en un lieu où personne n’aurait pu le trouver avant plusieurs décennies. Il voulait s’en aller plus tôt –le veut toujours un peu, quand les nuits se font trop sombres– « t’es trop mignon. » un petit rire et il se redresse pour écouter les aveux du plus jeune. Ils ne sont d’aucune surprise aux oreilles de l’aîné, mais son cœur se noie un peu plus malgré la sérénité dont il fait preuve. « et si je te disais… qu’il n’y a pas de mal à ça ? que c’est même normal.. » toujours la même douceur qui étire ses lèvres d’un sourire pas très grand, mais sincèrement chaleureux. Il le regarde avec les yeux d’un grand-frère qui a échoué, mais qui pourtant brûle d’une détermination sans faille. « il y a des étapes pour aller mieux et si on essaie de les sauter… eh bien… » l’une de ses mains s’évade vers l’épaule du garçon puis sa taille avant de revenir et réitérer, nouvelles tendresses qui lui, l’apaisent. Les larmes de daw l’atteignent, mais il se retient d’en faire de même en prenant une bonne inspiration. il s’en veut de ne plus être entier et ne pas savoir lui montrer le bon chemin, car il voudrait lui dire que ça ira mieux un jour, mais comment en être sûr lorsqu’il ne voit pas encore d’issue pour lui-même. et alors d’un coup, ça lui vient. « commence par le vouloir, daw.. pour toi avant les personnes que tu aimes, mais pour elles aussi. la volonté est la première des clés et si tu trouves les autres, partage, ok ? » il rigole avec l’esprit plus léger que le cœur, mais il ne se sent pas oppressé aujourd’hui. il ne devrait pas rire dans une telle discussion, mais il n’y a rien de satisfaisant –ce n’est qu’une réaction nerveuse et un mécanisme de défense, le sien. Un moyen de dire tout va bien quand tout part en vrille. C’est en vrac là-dessous, mais pour daw il fait attention et il veille. Pour daw, il réagit.

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Il n’aurait pas du venir. Il le sait. Il gêne Daw, il dérange. Même si on ne lui dit pas, il sait. Chulhei a sa propre vie, ses propres problèmes, ses importances. Il n’est pas sûr de faire partie de ces choses importantes. Plus sûr. Puis entre eux il y a encore des non-dits. Tellement. Il n’y a pas que lui qui ne parle pas. Il sait que Chulhei ne va pas bien. C’était déjà le cas avant à cause de son père. Maintenant il ne sait plus trop. Mais les mots dans cette salle de bain résonnent encore même des mois après. Chulhei qui regrette d’être né, Chulhei qui n’est pas si heureux … Non. Il ne devrait pas être ici et l’accabler. Silence. Et ses sanglots qui se répercutent contre les murs. Pourtant pas si fort. Parce qu’il a appris à être discret. Appris à se taire. À pleurer moins fort. Et la cicatrice sur sa gorge le brûle toujours pour ces bruits qu’il n’aurait pas du émettre. Souffrance. Il y a encore des choses dont il n’arrive pas à parler. De sa mère même si Chulhei a compris. Début d’aveux un autre soir. Sa mère qui n’est plus là. Début d’aveux, mais le silence comme toujours. Daw qui ne sait pas parler. Plus. Qui étouffe de ses maux et de ses souffrances. L’impression de se noyer. Comme toujours. Et plus vraiment l’envie de tendre les mains. Parce qu’au final, il ne sait plus trop. S’il a envie d’être sauvé. Il n’a plus envie de vivre. Il l’a dit à Huifan, et ça l’a brisé. Il a brisé Huifan … Il a brisé Chulhei aussi, c’est pour ça qu’il est parti. Parce qu’il ne pouvait plus supporter la situation. Mais on lui clame que ça ira. Mot d’ordre. Ça ira. Il ne sait plus trop comment ça peut aller. Alors il se taire un peu dans son silence, jusqu’à ce que les mots s’échappent. Croassés. Murmure bancal. La réalisation de son désespoir qui pèse contre sa cage thoracique. Et les mains de Chulhei contre son visage, des baisers envoyés dans les airs, l’impression d’être reparti en arrière. Où même si leurs pères étaient des démons terribles, ils étaient ensembles. Où même si Chulhei avait des bleus et prenaient des décisions stupides, il venait toujours à sa porte pour s’assurer qu’il était en vie, et pas enfermer dans un coin jusqu’à ce qu’on l’oublie. Il veut repartir en arrière Daw. Parce qu’il n’est pas sûr que ça ira. Ne sait pas vraiment si c’est possible au final. Et si ça ne va pas mieux Chul ? Et si ça ne va pas mieux hein ? Et les paroles du compagnon de toujours réconfortantes, une histoire d’étapes qu’il ne connaît hélas pas. Parce qu’il a appris à comment se détruire, connaît les étapes par cœur. Mais personne ne lui a appris à se reconstruire. À se prendre par la main. Personne ne lui a dit comment on faisait … « Et si j’ai pas envie ? » Le murmure est quasiment inaudible. Presque honteux. Le visage caché dans ses vêtements. Il est fatigué Daw. De prendre des coups, de souffrir, d’être hanté. Il est fatigué. De vivre. Mais c’est honteux de le dire. Parce qu’il a des gens autour de lui. Parce qu’il ne devrait pas vouloir abandonner. Pourtant c’est le cas. Et l’aveu a passé ses lèvres. Déjà deux fois. Brisant Huifan … Est-ce que Chulhei aussi va se briser ? Non pitié non.