new game ♡ yeomin

Anxieux. D’un coup il ne savait plus réellement si cela était une bonne idée ; il était face à ce bâtiment quelconque, à attendre que d’une minute à une autre sa cible sorte. Mais aurait-il réellement le courage de se jeter sous les roues du connard, comme il l’appelait tendrement depuis quelques jours.  Et s’il ne le voyait pas et l'écraser réellement ? ‘’Aish, arrête Ddol Min.’’ Il se gratta frénétiquement la tête, il devait arrêter de réfléchir. Il n’allait pas l’écraser tout de même, ce coup-ci il serait impossible à pôpa de couvrir son fils, puis cela abîmerai la voiture… Non il risquait rien, au pire des cas juste quelques égratignures, mais cela était sans importance.

Il secoua la tête, si le fameux Si Yeon ne sortait pas dans les cinq minutes qui suivaient, il abandonner. Son idée était farfelus après tout, il songea à une autre solution, pourquoi pas l’aborder tout simplement dans la rue pour avoir l’heure ou…. Il perdit le fil de sa pensée lorsqu’il aperçu le fils du procureur corrompu sortir. Incapable d’avoir un semblant de pensée cohérente, son corps agit pour lui. Il attendit quelques secondes qu’ils s’installe dans sa voiture, Ddol Min traversa la rue, prit sont temps. Dans son plan, il devait se faire renverser quand Si Yeon voudrait sortir de sa place de stationnement. Ddol Min plissa les yeux, concentré sur les feux arrières de la voiture. Il n’avait qu’une seule chance : il n’avait pas le droit de se rater, sans cela tout son plan tombait à l’eau. Et quel plan d’ailleurs.

Une fraction de seconde plus tard, il se jeta littéralement sous les roues de Si Yeon. Et la il perdit toute maîtrise, il lâcha un cri, se tordit la cheville en chutant, puis dans un élan de survie stupide, de se retenir avec ses bras, laissant entendre un crac très désagréable. Le visage de l’agent en mission raté, frappa le bitume, laissant un léger filet de sang s’échapper de son arcade. Il grogna, il c’était fait mal. Entre sa cheville et son poignet il était loin du zéro dégâts. Cependant, sans grande surprise, Si Yeon sortit de sa voiture. Un visage paniqué apparu dans le champs de vision de Ddol Min quand il redressa la tête ‘’Aish. Putain, vous ne pouvez pas faire attention quand vous reculez ? Vous avez eu votre permis où ?’’ La comédie pouvait débuter. L’oscar du meilleur acteur serait attribuer à Ddol Min en décembre prochain. La seule chose qu’il ne simulait pas à cet instant précis et la douleurs vive et aigu qu’il ressentait à son poignet lorsqu’il se redressa, laissant son visage se déformait sous la douleurs. ‘’Putain, vous ne m’avez pas louper.’’ A l’aide de la voiture, il se leva entièrement, restant appuyer contre celle-ci pour avoir un soutient, il planta ses yeux remplit de haine mélangeait à de la douleurs dans ceux de Si Yeon. Il devait avouer qu’il était plutôt fière de lui, finalement, son idée était du génie.  

Perdu dans les nuages vaporeux de pensées soudainement sombres, Si Yeon. Roi des songes brumeux quand ses doigts tapotaient nerveusement la pile de papiers qui lui faisaient maintenant face. Comment allait-il s’en sortir ? Un stage trouvé pour cette dernière année – ou celle qu’il n’espérait pas redoubler. Stage a l’allure glorieuse mais dont l’intérieur pourrissait presque autant que dans le prestigieux cabinet de son père. Pourri jusqu’à la molle.

Des secondes, des minutes, puis des heures.
Le temps d’un renversement de situation.

Tout avait pourtant l’air si calme … Un directeur chargé de son stage, l’empreinte d’une signature en guise d’une surveillance passive et il n’en resterait plus rien. Pourtant tout semblait lui échapper au brun. Oui, tout. Et il ne restait plus rien au doute, plus une place. Pas même une miette sur le sol, un brin de poussière sur le bureau. Non, rien. Un ami de son père avait-il entendu, la voix grave et soudaine au téléphone. La compréhension soudaine d’un stage accepté sans la moindre hésitation quand pourtant le reste du monde l’avait fui pour signe d’une peste. Et alors la définition d’un monde qu’il aimait tant, mais d’un monde si difficile. Si cruel. Si poignant, même de l’intérieur. Sans pitié.

Tout y gagner,
Et aussitôt tout y perdre.

Exploité jusqu’à l’os, le chien d’un animal sauvage, méprisant. Et ça l’énervait plus que tout, Si Yeon. Mais il ne disait rien, se taisait. Quelques semaines encore et alors tout disparaîtrait. Ce monde intraitable qu’il mènerait comme il le voudrait, créateur de bonté ou régnerait en maître la vérité. Sans corruption, sans falsifications. Parce que rien ne l’empêchait de rêver tant qu’Hea était à ses côtés. Tant qu’elle continuait de l’encourager, à le soutenir plus que n’importe qui d’autre dans ce monde. Parents abjects qu’il sentait faire sembler de l’apprécier, au moins à sa juste valeur. Qui ne croyait pas en lui, pas le moindre du monde. Foutaise.

Des soupirs, plus nombreux à la sortie du bâtiment. Soulagement, peut-être ? Sourire effacé mais pensées couleurs vives à l’idée de rentrer pour y retrouver ce cocon familial construit à deux, puis trois ; animal doucereux pour garder sa belle lors de ses absences. Déjà à songer au repas qu’il lui préparerait pour régaler ses papilles, la câliner devant un film et s’assoupir de fatigue contre elle si doucement – avant de se réveiller en sursaut, non sans faire attention à ne pas la brusquer, et reprendre le travail en retard qu’il avait accumulé. Tant de choses qui le préoccupaient autant qui lui donnait envie de profiter de la vie. Si précieuse était-elle qu’il ne pouvait abandonner cette allégresse qu’il chérissait.

Mais à peine avait-il commencé à reculer pour sortir du parking voiturier de la petite ruelle qu’il s’était arrêté. L’horrible sentiment, la frayeur plus que présente d’avoir commis l’irréparable sans même l’avoir commandé.

Le péché.

« Oh mon Dieu ! Est-ce que … Est-ce que tout va bien ? » avait-il osé demander les yeux légèrement écarquillés. Ses dents venaient mordiller sa lèvre inférieure, presque nerveux d’avoir posé la question dont l’évidence sautait au nez de tous … Du sang. « Dans une pochette surprise, je suppose… Haha. » Mais l’humour ne lui réussissait pas toujours, à Si Yeon. Il n’avait jamais été doué même ; l’école du rire qui ne l’avait pas touché en plein cœur le jour de sa naissance. Règles de bonnes conduites qui le berçaient, là où les paroles bienveillantes surpassaient les blagues. « Plus sérieusement, je suis vraiment désolé. » La main tendue vers l’homme, nouvelle victime – peut-être première de sa vie entière, et non celle d’un autre. Seulement allait-il réellement la prendre pour se relever ? Après tout, rien ne l’obligeait à le faire. Et l’humeur de l’inconnu donnait un léger aperçu de ce qui allait suivre … Pitoyable. Pitoyable oui, d’être étudiant en droit pour s’y perdre facilement en si bon chemin.

Et il avait ouvert son coffre sans réfléchir une seconde de plus, Si Yeon. L’idée soudaine qu’une trousse de secours se trouvait à l’intérieur, cachée entre un oreiller et des sacs de courses vides. Hea, reine des blessures. « Laissez-moi vous aider, s’il vous plaît. » Une prière en guise d’excuses. La réalité de ses sentiments à travers son regard troublé.

Il était réellement le couple parfait. Hea était belle, les allures d’une princesse disney et lui, et cela lui faisait mal de se l’avouer il était beau, si yeon avait ce charme et cette innocence qui faisait tomber les filles. Ils étaient vraiment agaçant, d’apparence tout semblait si parfait dans leur monde de bisounours ; l’envie de tout détruire le consumer d’autant plus après avoir vu ce visage qu’il méprise tant. Jang si yeon. A la vu d’hea il avait surtout ressentit une certaine pitié et une étrange affection pour cette fille qui avait prit ses aise avec lui bien trop rapidement à son goût. Par terre, la tête relevé il essuyer le sang qui coulait de son arcade. Le monstre qu’il était devenu au fil des années venait enfin de faire la rencontre de sa cible. Il s’était blessé pour sûr, mais si content dans le fond.

Il n’avait pas réellement le temps de réfléchir, il devait agir, être naturel, il n’avait pas le droit à l’erreur à partir de maintenant. Il était temps de faire grandir en lui une certaine culpabilité d’avoir commis un crime ; comme son procureur de père. Stupide question d’ailleurs. Sa première phrase était si stupide loin d’être à la hauteur de ce qu’il c’était imaginé. Ddol min c’était idéalisé un homme confiant, intelligent, remplit d’assurance et non un idiot qui allait lui demandé si tout aller bien, alors qu’il saigner. ‘’non. Je ne vais pas bien. j’étais pourtant persuadé que cela se voyait non ?’’ acide. Il était amer, dur, il n’allait pas le laisser s’excuser banalement. Il était en tord -bon, si on oubli que c’est bel et bien le luthier qui s’est jeter sous ses roues – et il risquait pas de l’oublier avec lui ‘’les pochettes surprises sont pour les enfants, même eux savent que c’est pour de faux.’’ en tant normal, il aurait esquisser un léger sourire à ce genre de remarque, mais il pas aujourd’hui, pas fasse à cette personne dont il a nourrit tant de haine. Il se redressa difficilement, lâchant plusieurs grognement de douleurs. Il ignora la main de si yeon, hors de question pour lui de la prendre. ‘’et vos excuses m’apportent quoi exactement ? Car, clairement, je m’en fou. À cause de votre négligence voilà ou j’en suis.’’ il pointa son visage ainsi que son poignet gauche qui enflé à vu d’œil. Finalement sa jambe allait bien, il devina sans grande difficulté l’hématome qui allait arrivé le lendemain par contre.

Il se décala légèrement quand l’idiot du village en face de lui ouvrit son coffre, il devait se l’avouer il prenait plaisir de le voir paniqué, perdu et vulnérable presque. Si yeon était loin de l’image qu’il s’en était faite pour le moment, mais cela était si agréable de le voir ainsi. Il avait commit une erreur, selon lui, et maintenant il devait se débrouiller avec, mais ddol min s’attendait à le voir réagir comme son père, manipuler la vérité, mentir. Oui, si yeon devait être un menteur hors pair, ddol min n’en doutait pas. Quelques secondes suffit à ddol min de voir la trousse de secours apparaître sous ses yeux. Le conducteur était réellement désolé, il ne pouvait pas le niée sur le moment. Il eu presque envie de ressentir de la compassion pour lui. ‘’c’est la moindre des choses de vouloir réparer votre erreur non ?’’ il était si sec, si dur, rien ne mentait à cet instant précis. Il lui en voulait terriblement, mais pas pour les même raisons. Cependant, quand bien même l’idée de sentir cette homme le touché lui donne la nausée, il devait se laisser faire. Il devait crée le contact. Le revoir. Devenir son ami. Lui voler hea, le détruire. Il s’assit au bord de la voiture, dans le coffre. Il massa délicatement sa main meurtri qu’il peina à bouger. Il regarda si yeon se préparer à jouer l’infirmier. Il soupira lourdement, lui qui n’aimait pas se faire soigner, il devait se contenir, ne pas gémir comme un enfant… plus difficile à dire qu’à faire.

Pour se donner du courage il attrapa le coussin qui traînait dans le coffre. d’ailleurs il eut un moment d’arrêt, il arqua un sourcil vers si yeon en pointant le coussin… personne se balade avec un coussin dans son coffre… mais passons. Il secoua la tête, avant d’apercevoir les pansements. Totoro, peppa pig et un truc avec des filles en costume. ‘’vous n’êtes pas sérieux-là ?’’ car il était hors de question qu’il se balade à la vue de tous avec un pansement pour enfant. Il avait une fierté, un égaux. À la vu de la compresse imbibé de désinfectant il ferma les yeux et grimaça. Il avait horreur de ça. Il était doux pourtant, il devait lui reconnaître, mais ddol min n’arriva pas à retreindre un gémissement de douleur et de bouger la tête, ne tenant pas en place, il rendait la tâche plus ardue pour si yeon, mais ce n’était pas son problème. Son problème à lui c’était ce foutue antiseptique.  

Il n'en revenait pas. Est-ce qu'il avait vraiment fait ce qu'il croyait avoir fait ? Acteur d'un accident dont il n'était pas victime mais coupable ... Et il priait pour que l'homme soit en bonne santé. Qu'il n'est rien de casser, aucune blessure - ou quelques égratignures sinon rien. Si Yeon s'insultait intérieurement. Bon sang ! Quel étudiant en voie de devenir procureur créait des accidents ? Même s'il n'avait croisé le regard de personne dans son rétroviseur, le fait était bien là. Devant ses yeux, colérique et plein de remontrances. Il en avait la gorge nouée, Si Yeon. Les remords bien trop grands pour un corps comme le sien.

Mais il n'avait pas même songé à hausser la voix. Tenté de jouer à un retournement de situation où de coupable il passerait à victime. Ce serait trop ressembler à son père que de jouer à ce petit jeu. Éduqué à la dure pour vivre cette vie qu'il détestait tant ... Sûrement pas. Hea avait été un refuge. Une bienveillance dans ce monde fait de richesses qu'il ne désirait qu'à moitié - le confort d'une vie, le bonheur de l'autre. Alors il s'était naturellement excusé. Et il n'était même pas surpris de voir sa main pendre dans le vide quelques secondes, tandis que l'homme se relevait.

C'était compréhensif.
Lui-même aurait réagi ainsi, froidement.

« Euh, je... » Bouche-bée. Il en avait perdu les mots, Si Yeon. Loin d'être le digne représentant de scènes de combats verbaux au tribunal ... Non, il n'en était rien. S'en voulait terriblement mais ne savait plus ce qu'il devait faire ou ne pas faire. En était même presque à regretter que sa victime ne soit pas plus compréhensive. Mais qu'y pouvait-il ? Ni l'un ni l'autre n'avaient demandé quoi que ce soit. Alors il se taisait simplement. Ouvrait son coffre, se rappelant de la trousse de secours qu'il gardait toujours dans sa voiture pour Hea - et lui.

Enfantin et amusant, c'était ce qu'il s'était surpris à acheter à la pharmacie du quartier quand Hea était tombé lors d'une promenade avec le chien. Il revoyait le visage qu'elle avait fait lorsqu'elle les avait vue. Tellement mignonne ... Pourtant c'était une autre scène à présent. « Je n'ai rien d'autre. Mais je peux vous donner de l'argent pour acheter les soins nécessaires... Ou je peux aller vous les cherchez également. » Encore une phrase qu'il s'en voudrait peut-être d'avoir sortir, Si Yeon. Car il ne connaissait rien de la vie de cet homme. Ne savait rien de sa condition, de son caractère bien que sanglant. Et s'était si compliqué de proposer son aide dans de telles conditions.

De demander pardon et d'obtenir le pardon.

Alors le silence avait regagné son esprit. S'occupant simplement de soigner les blessures qu'il voyait - le bras gonflé qu'il l'inquiétait plus que de raisons. Concentration impressionnante, le menton coincé dans la main pour l'empêcher de fuir le désinfectant. Si Yeon mentirait s'il disait ne pas trouver amusant la situation ; homme froid devenu plus faible au contact d'un antiseptique convenu pour les plus jeunes. Ce côté mignon qu'il lui trouvait à présent. « Je vous mets tout de même un pansement au cas où les saignements reprendraient. Je suis vraiment désolé. » avait-il fini par dire, à nouveau. « Vous devriez aller voir un médecin pour votre bras, je ne m'y connais pas assez pour prendre le risque de faire plus de dégâts que je ne l'ai déjà fait... Est-ce que... Je peux vous emmener ? » Car il ne se voyait pas le laisser partir dans cet état. Ne pouvait pas le laisser se conduire lui-même jusqu'à l'hôpital. Si Yeon n'était pas aussi cruel.