lucky strike - minsoo

huang xiao lu ≈ pham minsoo

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Le réveil qui sonne. S’époumone. Encore et encore. Et Lu qui se perd un peu plus dans l’étreinte de Morphée. Pas du matin. Jamais du matin. Toujours là à tenter de grappiller encore des instants en compagnie de la divinité du sommeil jusqu’à ce que Zhifeng vienne le secoue. Sauf qu’il n’est pas là. Et lorsqu’il émerge, l’horloge lui annonce déjà son retard. Tempête de couleurs entre sa douche, l’entrée, un demi-tour dans les escaliers lorsqu’il entend son chat miauler, elle dort souvent dedans, il arrive tout de même à partir moins d’une heure après son réveil. Exploit. Arrêt à la boulangerie, pâtisseries achetées en guise d’offrande pour calmer la colère supposée. Ce n’est pas comme s’il allait faire face au directeur de son lycée privé. Non. L’uniforme tronqué contre une tenue décontractée, patins au pied on dirait qu’il sort d’un vieux film. Et le chauffeur du taxi le regard bizarre lorsqu’il monte sans enlever ses roues, mais ne dit rien en voyant les billets qu’il donne. Argent qu’il dilapide, des notions qu’il n’a pas encore. Insouciance qui agrandit son sourire. Et pourtant Lu il lutte contre le sommeil, le mouvement du véhicule le rendant somnolant. Trop. Et lorsqu’il arrive au bâtiment qui abrite de nombreux étudiants, les escaliers sont un calvaire, et des geignements mécontents passent ses lèvres naturellement. Enfant capricieux. Doigts appuyés sur la sonnette c’est le paquet de pâtisseries tendu qui accueille Minsoo. Sourire solaire. « I’m so so so so sorry. You see my bed is a big monster and I had to fight it so when I woke up … It was already nine … So now it’s ten and you have more than twelve pastries to like me again, deal ? » L’anglais qui s’écoule d’entre ses lèvres, un pont entre le coréen qui Xiao Lu massacre, contre lequel il bute et le chinois que Minsoo ne doit pas connaître. Compromis qui les arrange. Discussion plus facile. Et pour argumenter son histoire, le sourire astral qui se transforme en moue charmante, la volonté de se rattraper.

huang xiao lu ≈ pham minsoo

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C’est la bonne humeur qui vient frapper son visage en même temps que les premiers rayons du soleil - perspective d’une bonne journée pour allumer toutes les étincelles de son regard. Adorable Xiao Lu comme compagnon de jeu, le coeur de l’espiègle s’est bien vite attendri face à ce regard aux reflets rosés, et s’il trouve son intérêt en cette amitié, l’affection qu’il a envers lui n’en est pas moins sincère.

Soleil vient repeindre son visage d’un joli sourire taillé en demi-lune qui étire ses lèvres - routine matinale alors lancée, à profiter de l’exceptionnelle solitude pour envahir les lieux, traîner un peu trop dans la salle de bain. Les yeux qui toujours surveillent l’horloge, pour se tenir prêt à temps - et quand finalement frappent les coups de neuf heures, Cendrillon a depuis longtemps quitté le bal : assis calmement sur son lit un livre entre les mains (pour tuer le temps), Minsoo attend l’arrivée de l’ami.

Et attend - et attend encore, maudit par Chronos et le temps qui passe exceptionnellement lentement sans aucune trace de l’ami ; à se perdre en soupirs, agacé, à avoir horreur de se faire oublier, pincement au coeur. Lui qui se voudrait astre solaire, indispensable à la survie de toute vie sur Terre, se trouve pourtant seul et misérablement oublié dans la froideur de sa chambre que les rayons à eux seuls n’arrivent plus à réchauffer. Mille soupirs en ouragan ; et un peu résigné, enfant boudeur s’installe en tailleurs devant sa console de jeu, résolu à pratiquer en solitaire l’activité qui leur était réservée. Quitte à être seul, rien ne l’empêchera d’améliorer ses techniques sur Smash Bros Ultimate.

La partie lancée, l’esprit s’égare au milieu des univers numérisés, efface le reste du monde tandis que les doigts martèlent les boutons - pourtant, l’en voilà arraché par le retentissement de la sonnette d’entrée. Un peu grognon, pourtant l’oeil récupère son éclat tandis qu’il pause son jeu ; à se demander si, finalement, l’ami s’est souvenu de lui.

Soupir un peu soulagé lorsqu’il apperçoit le visage de Xiao Lu, le regard ne manque pas la boîte de pâtisserie qui lui est tendue, pourtant, le visage se veut renfrogné, bras croisés contre sa poitrine.

“Yeah yeah right, and I’m the queen of England.”

Qu’il râle - pourtant peut pas s’en tenir trop longtemps aux mélodies de colère, attendri par l’enfant face à lui.

“I legit thought that you had forgotten about me...you, Noah, everyone leaves me all aloooone.”

Masque faussement dramatique couvre mal le sourire amusé.

“You’re lucky that I like pastries so much...c’m’on in ! You’re late, so I started playing without you, but I can just quit this game to start another, so that you can play, too !”

Conciliant malgré le crime de lèse-majesté - à retenir la garde royale pour la douceur d’un visage.

huang xiao lu ≈ pham minsoo

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Xiao Lu pas la personne la plus ponctuelle. Surtout pas le matin. Pour tout dire, même donner rendez-vous une heure plus tard n’aurait rien changé. Morphée l’aurait gardé en otage, et l’enfant conciliant qu’il est, aurait accepté les chaines et l’enfermement dans le monde des rêves. Mais voilà. C’est Minsoo. Et il avait vraiment hâte de le voir. Heureux de voir le courant passer entre eux. Il attendait cette journée. Il l’avait pourtant prévenu qu’il risquait d’être en retard. Offrant de venir à neuf heures s’il arrivait à se réveiller. Résultat ? Sans surprise il n’a pas réussi. Mais il est bon prince Xiao Lu. Il est passé par l’une des meilleures boulangeries de Séoul. Offrandes sucrées entre ses doigts et un sourire solaire. On lui pardonne souvent tout. Surtout quand il a ses moues sur son visage. Xiao Lu enfant aimé, mais tristement seul. Et son sourire perd un peu de son éclat en voyant la mine renfrogné de Minsoo. « You are a queen ? Can i see your crown ? » Légère blague qui se finit dans un murmure, Lu assez crédule pour le croire véritablement en colère. Yeux qui sont larmoyants, les lèvres pincées, il s’engage dans ses explications, prêt à défendre son retard encore plus encore. « I swear not. I was so tired, and my bed is so comfy, but it’s a trick to keep me in it. I tried to leave as soon as possible but Milky was in my bag, then I had to go to the backery, then to take a taxi, then your strairs, Sooooo don’t hate me please. » Finalement pardonné, il est à rien de laissé un baiser sur sa joue, charme de son éducation à l’ancienne, mais se retient, terminant par le serrer dans ses bras un instant avec un énième : « I’m sorrrryyyy » légèrement geignard. Patins qu’il avait à l’épaule laissé à l’entrée, de même que ses chaussures, il finit par le suivre dans le salon, son regard sur la console. « What you wanna play then ? »