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Yi Shen
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écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Mer 2 Jan - 22:13
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écorché vif
shen & jun
Journée de merde.

Elle s’est abattue sur lui d’un coup, sans qu’il n’en demande rien, sans qu’il n’en veuille rien. Ça a commencé par le café qu’il a versé sur sa main, il a alors dû passer trente minutes sous un jet d’eau froide. Trente minutes de boulot en moins, c’est quelques pauvres wons à perdre, et ça le fait chier. Vraiment. Ça l’énerve encore plus que de sentir la peau de sa main le tirer d’une atroce manière. Finalement, c’est avec une crème et un pansement qu’il finit son service et la soirée arrivée, il ne sent presque plus rien. Il se dit juste que ça aurait pu être pire. Un de ses collègues lui a même acheté le déjeuner, ça a contenté son estomac gourmand qui ne peut toujours se permettre les gourmandises dont il raffole, alors le dessert ; une simple crêpe enrobée d’un coulis à la fraise, a été une réelle bénédiction. Shen retrouvait presque le sourire sur le chemin du retour, il fait beau, assez chaud pour cette saison de l’année et il n’a même pas besoin de s’emmitoufler dans sa grosse veste noire.

Il profite du trajet, le front collé contre la vitre du bus qu’il a préféré prendre à la place du métro. C’est plus long mais il se sent moins étouffé, puis, il ne bosse pas ce soir et il n’a pas si hâte de rentrer chez lui. Il n’est pas excité à l’idée de retrouvé la loque puant l’alcool qu’est sa mère. Il l’adore, il l’aime plus que tout. Mais il tolère de moins en moins l’image qu’il a quotidiennement d’elle. Elle a surement besoin de soin, mais c’est déjà bien assez difficile pour lui de leur payer les courses, l’eau et l’électricité et quelques autres plaisirs de temps en temps.

Alors son sourire disparait, sitôt la porte traversée.

Elle ne crie pas, non. Il entend juste ses sanglots, sa tête posée contre la table et une bouteille de whisky à la main, à force il ne sait même plus comment elle arrive à s’acheter autant de bouteilles, l’argent qu’il lui donne n’est surement pas suffisant. Shen tente de se distraire avec la télé, il veut aussi écouter de la musique mais ses écouteurs sont cassés. Il soupire. Il l’entend toujours. Elle n’a même pas réagit quand il a déposé un baiser sur le haut de son crâne. Elle est comme un fantôme, parfois elle lui fait peur la nuit.

Il soupire encore, il se sent suffoquer. Plus que quand il est dans le métro. Il lui dit qu’il sort se chercher un coca, elle ne répond pas. Prévisible. Il hausse les épaules et descend les nombreuses marches. Son esprit divague, un peu. Visage familier, soupirs ; Jun. Il secoue la tête comme si c’était suffisant à chasser ces images, c’est parce qu’il pensait à lui qu’il a fait tomber le café ce matin. Il ouvre la porte qui mène vers l’extérieur et sursaute en y voyant une silhouette adossé. « Euh désolé, je…Jun ? » ses mots s’interrompent, il n’a pas encore le temps de le dévisager, il l’a juste reconnu d’un rapide regard. « Tu fous quoi, ici ? » Et puis il les voit. Les marques. Hideuses constellations sur son visage, peut-être ailleurs. « C’est quoi…ça… »
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Myung Jun
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Re: écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Mer 2 Jan - 22:21
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shen & jun
Journée de merde.

Junsu qui rentre. Déjeuner manqué, invités déçus. Mais lui, qu'est-ce qu'il s'en branle. Pas envie de jouer la comédie, de se forcer à sourire, à être poli. Il a des envies d'ailleurs, de liberté; pas de Liberty. Il se barre pour la journée, est absent à ce fameux déjeuner. Mais ça, il le paiera. Chaque rébellion, c'est au prix fort que son père choisit de le punir. On ne parle pas de l'empêcher de sortir, non. Monsieur Myung n'use pas de méthodes si naïves. Junsu se prépare au pire alors qu'il ralentit le pas en voyant la maison au loin. Il sait très bien qu'à peine entré, les reproches fuseront. Sa mère s’éclipsera ensuite tout en sachant pertinemment ce qui arrivera. C’est comme quelque chose de tacite, un contrat que tous ont passé. Mère et fille disparaissent dès lors où Monsieur Myung défait sa ceinture. Le cuir, Junsu en sent déjà les brûlures. Peau lacérée et pourtant, il ne fuira pas. Peut-être un peu maso ou juste trop con. Junsu qui cherche, provoque aussi. Il n’a jamais reçu d’amour, seulement des coups. Les années ont fait que c’est devenu une banalité. Heureusement que le paternel part souvent en voyages d’affaire. Junsu l’impétueux peut ainsi vagabonder. (Respirer, souffler)

Il observe le paysage, les mêmes demeures blasantes. Ce ciel qui ne lui offre aucune couleur aux teintes plaisantes, rien de beau, rien du tout. Et il se traîne presque jusqu’au portail. Il compose mécaniquement le code, entre tout simplement. Et puis vient le passage de la porte. Junsu pourrait très bien monter les escaliers et s’enfermer dans sa chambre, rester seul. Ne dit rien dire. Sauf que Monsieur Myung l’attend. Il le sait, c’est une évidence. Et tous les scénarios qu’il a pu prévoir se réalisent. Au milieu du hall, son prénom retentit. Aucune émotion dans cette voix monotone aux sonorités désagréables. Où étais-tu. Première question. Réponse : dehors. Et ça parle du déjeuner manqué. Des obligations auxquelles Junsu ne s’est pas plié. (La résistance) et Monsieur Myung vient alors se planter en face de lui. "Tu n’as pas obéi. " (Tu sais ce que ça veut dire ?) Et étrangement, toutes les présences féminines s’éparpillent. Sa mère prend le large vers la chambre parentale, sa sœur vers sa propre chambre. Abandon, répété, subi, connu. Elles savent mais ne diront rien. Sœur privilégiée, peut-être aussi que Junsu est jaloux. Elle, elle a toujours été chérie, pas souillée de cette ceinture de cuir et de constellations bleutées.

Junsu qui ose le défier du regard. Lui demander sans un mot s’il le fera encore. Changement de méthode paraît-il. Ce sont les poings qui viennent à sa rencontre. Et c’est une cadence qui s’accélère. Son père qui lui répète qu’il n’est qu’un bon à rien, qu’il serait temps d’obéir. "Que tout se passerait bien. " Mensonge, tous savent que ce n’est pas possible. Et puis la fracture au sein de cette famille est irréversible. Impossible de suturer la plaie de l’égoïsme.

[…]

C’est la tête qu’il subit. Qu’il accepte, reçoit les coups sans broncher. Douleur assassine, chaque parcelle de son être résonne. Echine malmenée et des esquisses se dessinent. Couleurs mélangées, beau bordel ; toile humaine mais art destructeur.

Et puis ça s’arrête. Il ne reste que Junsu qui observe le sol, qui ne peut pas bouger. Tout le ramène à lui. Shen, Shen. Soulagement momentané mais ça ne dure pas. Il a besoin de lui, de ses bras, de ses yeux dans les siens, juste qu’il soit là. Et c’est sans réfléchir, sans panser aucune blessure qu’il s’en va (s’enfuit) Taxi, direction chez lui. Il ne pense pas, plus depuis le début. Et son corps lui hurle sa douleur mais il doit marcher. (le voir) (le toucher)

Carcasse ambulante et il s’adosse contre ce mur. Hésite à sonner. Il regarde le ciel. Il a bien changé, la nuit est en train de tomber. Beauté qui lui décrocherait presque un sourire mais sa lèvre fendue le tue. Et les pensées multipliées, il est sorti de celles-ci lorsqu’il entend Shen. Le son de sa voix le rassure. Juste l’envie de l’écouter à jamais. Tu fous quoi ici. « Je voulais te voir. » qu’il lâche. Mais la seconde remarque laisse un blanc.

« C’est pour que tu me soignes, je l’ai fait exprès. » Il ne vient pas pleurer ou raconter ses misères, Junsu il n’en demande pas tant. Il a juste besoin de normalité. Et il s’approche, probablement trop même. Ses mains s’accrochent aux épaules de Shen. Murmure. « Alors est-ce que tu vas m’aider ? » Il faut un oui, parce que Junsu il est prêt à s’écrouler. Shen, héro momentané.

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Yi Shen
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Re: écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Jeu 3 Jan - 9:56
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shen & jun
Retrouvailles inattendues (craintes). Shen n’a pas eu le temps de s’y faire, à l’idée de revoir Jun. Jun et ses yeux qui le captivent, l’éclat qui le force vers lui sans qu’il ne trouve moyen de s’en dérober. Jun qui semble bien mal en point et Shen ne peut ignorer son coeur qui se serre, qui s’affole. Il veut savoir. Il veut tout savoir, qui lui a fait ça. Shen, il n’a peut-être pas l’air si robuste que ça, pourtant il est fort, il sait se défendre, gamin des rues qui sait lever la tête haut, cogner et encaisser les yeux grands ouverts. Il sait aussi utiliser des techniques plus déloyales, les coups de boules et la poussière qui crame les rétines. Peu importe la méthode, tant que le résultat est là. Dans ses souvenirs, Jun était grand, souverain. Un roi sur sa tour qui avait su tout faire de lui, il a été sa poupée ce jour-là, dans la piscine. Pour la première fois, il avait laissé libre court à ses envies et ses préférences. A Jun qui a réussie à si bien faire battre son cœur ce premier jour où il était apparu devant lui, sourire triomphant sur ses lèvres en lui disant que sa copine l’avait trompé avec lui. Mais Jun n’était pas le premier. Il a déjà eu de nombreux échos de ces garçons que sa petite-amie retrouvait fréquemment ici et là, il ne trouverait plus le temps de souffler s’il devait aller derrière chacun d’eux. Shen n’a pas tout ce temps d’offert, ni tant d’amour pour elle. Il ne s’est jamais inquiété de ses faits et gestes. Pourtant, de l’autre côté, de simple marque sur le visage juvénile de Jun sont suffisantes pour lui donner l’impression de suffoquer.

Il déteste le voir ainsi. (mal)
Mais il détesterait encore plus que Junsu le voit paniquer.

Alors il y’a le masque qui se crée, indifférence, désintérêt, quand ses doigts aimeraient se glisser sur le visage de Jun afin d’évaluer les dégâts, embrasser chaque blessure. Mais il ne peut pas. Il ne doit pas.

Je voulais te voir.
Réponse simple, beaucoup trop, presque stupide. Il hausse un sourcil. « Mais t’es vraiment con. » s’exaspère-t-il, alors que sa main passe nerveusement dans ses cheveux bruns, ses yeux ne quittant jamais ceux Junsu. « Démerde-toi si tu l’as fait exprès. »

Junsu est trop proche, il a besoin d’air mais il n’arrive toujours pas à bouger. Le même foutu magnétisme. Il hausse le regard vers son appartement et la seule lumière allumée, il ne peut pas y monter. Il recule légèrement, se dérobe à son contact avant d’avancer de quelques pas. « Tu me suis ou tu vas rester là ? » il soupire et regarde devant lui, pourtant son bras est tendu en arrière, en direction de Jun, sa main offerte. « On peut pas aller chez moi, y’a ma mère et…elle est, fin, on peut pas. » Dire que sa mère est folle, ça avait beau être la vérité, elle n’en était pas moins déplaisante. Il regarde les alentours et cherche d’abord une pharmacie dans laquelle il fait un rapide détour, des pansements et du désinfectant ça devrait faire l’affaire, il prend aussi le coca qu’il comptait acheter en route, deux. Jusqu’à ce qu’ils finissent au bord du lac à quelques minutes seulement de chez lui, l’avantage d’habiter plutôt loin du centre-ville. L’endroit était illuminé par plusieurs spots disposés ici et là, il ne faisait pas encore nuit noir en plus. « On devrait être bien ici. » Il prend place par terre, sur l’herbe, tout simplement et attend que Jun en fasse de même. « T’es salement amoché. » Et qu’on ne vienne pas lui dire que Jun l’avait vraiment fait exprès, on dirait qu’il s’était jeté dans une cage à gorilles.
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Re: écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Jeu 3 Jan - 14:07
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écorché vif
shen & jun
Il y a la douleur qui glisse en lui, qui lance; parfois elle lui paraît supportable et puis elle revient plus forte, plus venimeuse. C'est un poison qui s'est répandu en lui, l'absence d'amour qui l'a anéanti. Encore, encore. Ce n'est pas la première fois qu'il a à faire à son père, aux poings ou au cuir. Junsu est fier; sauvage et on essaiera toujours de le contrôler. Il a toujours détesté être un pion - Junsu se veut souverain, pas esclave. Tentative ratée pour ce soir, il est reparti laminé. Le cœur pourtant vaillant parce que dedans, il y a Shen. Remède des yeux, de l'âme. Il le veut contre lui, comme cette fois où ils avaient dormi ensemble. Il veut aussi entendre sa voix, son sarcasme; juste qu'il soit là. C'est un besoin, ça le tiraille dans ses entrailles. C'est une n é c e s s i t é . Adossé contre ce mur, attendant Shen. Les yeux qui dérivent un instant là-haut; sourire effacé de douleur mais il voudrait le faire renaître lorsque l'autre apparaît. Et les mots, ils sortent seuls. Junsu est honnête, sincère sur ce coup là. Il ne joue pas quand il dit qu'il voulait le voir. Et l'humour qui cache les sentiments ou juste lui; il revient. Junsu qui ment et ça s'entend, se voit. Il ne serait pas allé si loin pour lui plaire; Junsu aurait protégé sa plastique mais son père ne pensait pas aux détails. Pourtant, il aurait dû l'aimer. Le chérir, ne jamais détruire ce visage semblable aux siens dans quelques traits. Erreur de la nature, apparemment. Il n'était pas comme les autres. Question qui franchit la barrière de ses lèvres; défi qu'il lui lance presque. « Je pensais que ça te plaisait. » être con, être lui. Leurs yeux ne se quittent pas, magnétisme - l'attraction est trop forte. Et ça depuis le début. Il y avait toujours eu ces sentiments contradictoires dans l'air, des envies de tout et n'importe quoi. Enfin surtout de l'un et de l'autre. Et Junsu, il aime cette réponse. Cet air de 'je m'en fous' qu'il lui offre, ce démerde-toi. C'est ce qui lui plaît chez Shen. La fougue, les contradictions et aussi ce qu'il lit dans ses yeux. « Tu ne vas pas me laisser comme ça quand même. » Il y a un ton un peu interrogateur même si Junsu sait (espère) que Shen ne l'abandonnera pas. Le doute réussit à s'emparer de lui quelques instants, à jouer avec ses propres sentiments mais Junsu sort gagnant. Shen regarde vers la source de lumière, l'appartement. Et puis il avance, s'échappe un peu. Doute et puis révélation. Soupir, paroles. Junsu veut sourire, étinceler parce qu'il est heureux de pas être laissé de côté - Shen soignerait tous ses maux. Il ne le regarde plus mais son bras est tendu. Main offerte qui va droit à l'organe malmené qui sert de cœur à Junsu. Celui-ci l'attrape; écoute ensuite les mots. « Pas grave, j'irai n'importe où avec toi » Le sourire habituel, Junsu voudrait pouvoir l'avoir, l'offrir à Shen mais la douleur continue de lancer. Corps fatigué.

Et c'est l'échappée. Direction la pharmacie, un détour; pansements, désinfectant, coca sont les courses du jour. Et c'est au bord du lac qu'ils s'arrêtent, qu'ils se posent. Nuit pas totalement noire - juste eux, la lune et les étoiles. ça lui semblerait presque familier. Junsu s'assoit avec un peu de peine; il y a toute sa carcasse qui résonne, lui fait bien comprendre qu'elle a mal. Que ça brûle, que c'est dur à l'intérieur. Mais comparé à tout à l'heure, son cœur semble plus apaisé - comme calmé grâce à Shen et ses yeux marrons, profonds. T'es salement amoché. « T'as qu'à m'embrasser pour me soigner, comme ça je le serais moins. » Sourire-grimace. « Tu peux aussi jouer à l'infirmier et me coller à toi. » La plaisanterie, Junsu qui esquive la question fatale. Le qui, pourquoi. Détournement de sujet, l'envie de penser à autre chose. « Ta journée a été bonne ? » La main de Junsu vient se perdre dans les cheveux de Shen. « J'espère que t'as pensé à moi. »


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Re: écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Mer 9 Jan - 21:44
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shen & jun

Shen ne le croit pas, mais il perçoit la sincérité derrière le voile de mensonge. Jun voulait le voir, de ça il est certain, mais les coups, il ne se les est pas infligé de lui-même comme il le prétend. Il ne comprend pas cet acharnement pour lui, ni même les battements lourds de son cœur. Au fond, Shen déteste voir les échancrures de sa peau mais cette vérité-là ne trouvera jamais clémence sur le bout de ses lèvres, c’était bien plus simple de repousser le jeune homme et ne pas s’enliser un peu plus dans le doute et les questionnements. Et malgré les coups, Jun ne perd rien de sa superbe, toujours les bons mots, l’espièglerie et la fougue de sa jeunesse ne ternisse pas. Il n’est qu’un arrogant gosse de riche, de ceux que Shen hait – la pire race, il doit de plus en plus se le répéter, car son cœur flanche. Il finit par l’entrainer loin de son appartement miteux, pas parce qu’il a honte du taudis dans lequel il vit après avoir vu la maison de Jun mais simplement parce qu’il ne se pense pas capable de présenter sa mère à Jun, ni à qui que ce soit. Il ne peut jamais deviner dans quel état elle pouvait bien être.

Il lève les yeux au ciel, l’air faussement las et fatigué des conneries du garçon. « Donne-moi une seule bonne raison de pas te laisser. » Un souffle mais il prend déjà les devants, réfléchissant à la pharmacie la plus proche parce que, contrairement à ce que Jun devait idiotement penser, ce n’est pas son supposé amour qui allait panser ses blessures.

C’est finalement vers le lac qu’ils trouvent refuge, l’endroit est quasiment désert comme il l’a présumé. Une nuit hivernal et en milieu de semaine, personne ne s’aventurera jusqu’ici. Il tait le regard inquiet qui désirait instinctivement se poser sur Junsu au moment il s’assoit, il réprime même la main qui s’est tendue un instant dans un désir de lui venir en aide. Il le connait si bien à présent, quand il lui tendra sa main, c’est tout le bras que Jun lui bouffera. Shen feigne de sortir ses achats du sachet afin de cacher les couleurs sur ses joues aux paroles de l’autre, il bredouille un « Ta gueule, juste, ta gueule. Je devrais peut-être te briser la mâchoire pour que tu arrêtes de dire des conneries. » Il commence à imbiber le coton, comprend qu’on ne compte pas donner réponse à sa question, pas pour le moment du moins, toujours la tête baissée. « Ni bonne, ni mauvaise, comme toutes les autres journées. » Il relève le visage au même moment où les phalanges du brun se réfugient dans ses cheveux, il devrait le repousser, mais si cela peut soulager Jun dans sa douleur. (déni)

« J’ai pas vraiment le temps de penser à qui que ce soit, et si j’en avais, ce serait surement pas pour le perdre à penser à toi. » Ses doigts se glissent jusqu’au visage de Jun et c’est doucement qu’il s’applique à désinfecter les vilaines égratignures, sa peau est chaude malgré la fraicheur de la nuit, ses joues douces bien qu’elles soient abimées. « Je te fais mal ? » Il croise son regard alors qu’il cache les plus profondes marques par de petits pansements. « Tu es blessé ailleurs ? » Il traine déjà ses doigts jusqu’aux manches de Junsu.
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Re: écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Jeu 17 Jan - 10:34
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Peut-être qu'il devrait se taire. Ne pas sortir les conneries qui encombrent son cerveau. Pourtant, Shen lui délie la langue. Malgré la douleur, malgré cette envie de parfois être seul - il l'apaise. Il aime ses yeux qui vont vers le ciel, le faux air fatigué. Il sait très qu'il y a ce truc entre eux. C'est indéniable, impossible de le nier. Junsu sait que Shen serait déjà loin si y'avait rien. Il le regarde à sa question. Ses doigts pointent vers lui-même ? La seule raison. Il aime provoquer le désespoir chez l'autre, ce n'en est que plus drôle à chaque fois. Ils avancent loin de la ville. Direction le lac. Désert glacé, l'hiver qui écarte les passionnés. Leurs souffles sont chauds, traces légères qui s'évaporent rapidement. Junsu se pose avec quelques difficultés, tout résonne à l'intérieur. Peut-être qu'il a quelques bleus éparpillés. Ses cotes le lancent. Tragédie loin d'être inhabituelle pourtant; presque comme si cette douleur faisait partie de lui. Junsu sent le pouvoir de ses mots dans les yeux qui évitent les siens. « Bâillonne-moi, je préfère. » Qu'il le brise comme il le souhaite, ses souhaits sont des ordres. Il ne verrait que peu de mal à se laisser casser par Shen. Au moins, ce serait par quelqu'un qu'il chérit. Quelqu'un qu'il n'a pas envie de laisser, il voudrait le voir chaque jour. Dessiner son visage sur la lune et les étoiles, le ciel n'en serait que plus accueillant. Il serait probablement la dernière personne dans ses pensées si un jour son père rendait leur habitude fatale. Shen s'occupe de lui, le désinfectant est sorti. Junsu en sent déjà le côté brûlant alors que rien n'a encore touché sa peau. « J'aime pas cette réponse. » Si lui ne pouvait pas être au comble du bonheur, il voulait que Shen le soit. Il ne méritait pas de journée ni bonne, ni mauvaise. C'était pas juste cette monotonie. Ses doigts glissent avec plaisir entre les mèches de Shen. Il sourit à l'intérieur, grimace à l'extérieur. Shen qui relève son visage, le coton qui attaque ses plaies. Il ne gémit pas par habitude, il n'est plus l'enfant que sa mère ou les gouvernantes venaient aider. Il a appris à parfois faire bonne figure, à se taire pour éviter d'en reprendre.

Shen. Sa voix résonne encore. Junsu attend quelques secondes avant de répondre. Une plaie fait la difficile. Elle est plus profonde que les autres et n'apprécie pas le désinfectant. Les doigts de Shen sont pourtant doux mais un peu froids aussi. « Je suis vexé. Moi je pense à toi. » Souvent, tout le temps. Avec plaisir et mélancolie; tout et n'importe quoi. Il le laisse continuer, préfère regarder son visage. Ses yeux sont des comètes, tout de lui est étoile. Il a envie de caresser son visage, drôle d'idée pour quelqu'un comme lui. Quelqu'un qui joue, là c'est sincère. Authentiques sentiments qui lui feraient perdre la tête, l'attirance qu'il voit de tous les côtés. « Non, ça va. » C'est pas lui qui lui ferait mal, non jamais. Il soigne tout, colle des pansements sur ses blessures. Lui a donné plus de douceur qu'attendu. Question qui fait mal. Doit-il tout lui montrer ? Tout lui dire. Ses cotes lancent toujours mais l'amour du jeu reste suprême. Les doigts de Shen à ses manches, il le attrape. Les emmène là où il lui plaît. « Ici. » Il les approche de son torse, vient les coller sur son cœur. « T'entends comme il bat mal. » Fier de ses mots, de ses mains qui retiennent les doigts de Shen contre elles et son torse. Ils sont si froids, trop pour un garçon comme lui. Et sans crier gare, il vient emmener la main de l'autre au plus près de sa peau. La froideur le fait légèrement frissonner. Il pose ses doigts sur les blessures. Bleus, quelques plaies mais peu profondes. « Tu les sens ? » Il sourit mais ce n'est pas de bonheur. Juste parce qu'il ne sait pas quoi faire d'autre alors qu'il expose ce dont il n'est pas forcément fier. C'est une part de lui qu'il cache souvent. Enfant battu, le roi gagne toujours sur le prince. Il ne veut pas de pitié. « Embrasse-moi. » Il fait trop froid pour se geler, pour qu'il laisse Shen ôter le pare-balle qu'est son haut. Junsu, il dit ces deux mots avec conviction mais sait très bien qu'il le forcera pas. Il obéit étrangement à Shen certaines fois, comme s'il l'écoutait vraiment au lieu de l'entendre. Avec lui, c'est différent.


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Re: écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Mer 13 Fév - 20:18
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Il aurait mieux fait de l’ignorer et continuer son chemin, prendre l’air et rentrer chez lui, passer la nuit à entendre les sanglots de sa mère à travers les fins murs qui séparaient leurs deux petites chambres. Mais Junsu s’est trainé jusqu’à lui, l’état lamentable mais le regard toujours aussi vif, les lèvres ne sachant se mouvoir que pour faire résonner un peu plus son envie de lui. Il n’a pas le cœur à l’abandonner, alors il l’entraine au loin. Il sent sa fatigue dans ses pas qui résonne derrière lui, en fond de sa voix qu’il perçoit malgré toutes les taquineries dont il l’étouffe.  Les bordures du lac lui semblent être l’endroit idéal, aucune crainte des regards indiscrets. Shen aimerait assure qu’il s’en fout mais il ne peut s’empêcher de se poser des questions, il veut savoir, mais les réponses de l’autre sont bien trop évasives. Tout son corps semble laminé, il est certain que ce sont d’autres poings qui se sont enfoncé dans sa chair, pas une simple chute ou le résultat d’une quelconque maladresse. C’est impossible. Pourtant, ça n’arrête pas le flot de paroles de Junsu, il ne manque pas la moindre occasion pour jouer de ses charmes et c’est bien là le souci, Shen a toujours l’impression qu’il n’est qu’un jeu stupide, peut-être un nom de plus à ajouter sur une liste. Au-delà de ça, il n’aime pas les hommes.

Certainement pas un comme Junsu, à la jeunesse dorée. Ils évoluaient dans deux mondes si différents. Il considère ses yeux, ses iris, longuement sans pour autant se plonger entièrement dans son regard, le doute s’éprend un peu plus de lui à chaque nouvelle retrouvaille avec Junsu. Sincère ou faux. « J’peux rien faire pour toi. » répond-t-il en haussant des épaules, ses journées sont souvent les mêmes, entre le boulot et les cris de sa mère. Des jours tristes et d’autres normaux, jamais réellement heureux, un quotidien auquel il s’est habitué. Parce qu’il ne connait rien d’autres, les bons jours passés quand son père était encore là ne sont plus que de vieux souvenirs poussiéreux.

La main du garçon plonge dans ses mèches, il ne dit rien. Il lui laisse au moins ce plaisir, conscient de son corps endolori, et les blessures qui devaient le brûler à mesure qu’il le soignait. Étrangement, il a imaginé Junsu être le type à gémir de douleur et tout exagérer, mais son visage reste intact, ses lèvres mutines du moindre témoignage, les traits sculptés dans le marbre. Il continue à cheminer le long de chaque blessure. « J’y peux rien si t’as rien de mieux à faire de tes journées que de penser à moi. » souffle-t-il, faussement agacé. Il se refuse à y croire.

Il feigne l’indifférence mais il ne peut réprimer son inquiétude, demande si l’autre a mal. Il glisse les doigts aux manches de Junsu, il est certain qu’un tableau plus violacé se cache sous la couche de vêtement, il a remarqué sa démarche douloureuse et la manière dont il s’est assis, mais le garçon l’arrête. Shen lève les yeux vers lui, interrogation présente dans les iris. Il entraine sa paume tout contre son cœur, l’organe palpitant, toujours les mêmes sérénades. « Arrête. » Il sent sa main trembler, ou peut-être est-ce les doigts de Junsu qui tremblent autour d’elle. Eux deux. Il n’est pas sûr. « A quoi tu jou-… » Il n’a pas le temps de finir, son autre main est dirigée sous le vêtement et là il sent les plaies sous la pulpe de ses doigts, l’épiderme calleux à certains endroits, ce qu’il devine être des cicatrices. Ce n’est pas la première fois, réalisation qui le ravage en une seule pensée. Qui est-ce qui lui fait subir ça ? Et le garçon-prince ne semble plus aussi insouciant à ses yeux, Shen laisse leurs regards se fendre l’un dans l’autre pour la première fois, longuement. Ce sont ses propres doigts qui tremblent, Shen en est certain, la peau de Junsu est chaude et humide, si fragile. Embrasse-moi. Il vacille à ses mots, tout est blanc, il n’a aucune injure à lancer au bout des lèvres comme il le faisait d’habitude. Il se contente de contempler Junsu, encore et encore jusqu’à ce que le silence lourd s’installe entre eux pendant d’éternelles secondes. Il se dérobe lentement de la main qui le retenait contre le cœur de Junsu, l’autre épousant toujours la peau du garçon comme s’il réussirait à le réchauffer. Il traine sa paume libre contre la nuque du brun, glissant doucement jusqu’en bas de ses cheveux, il caresse du bout du pouce la tempe de Junsu et sa joue, délicatement, essayant d’éviter le mieux possible la moindre ecchymose. Shen s’humecte les lèvres nerveusement, il joint la distance entre eux d’une lenteur effroyable. Cette fois, Junsu n’initie rien, il demande et attend. Une éternité avant que leurs lèvres ne s’effleurent, baiser papillon, il recule de quelques centimètres comme si la sensation était bien trop étouffante. Sous les étoiles, sa respiration est grave et silencieuse. Il bat doucement des cils sous le souffle de Junsu qui s’éteint sur son visage puis son pouce vient dessiner les contours de la lèvre inférieure du brun. « Je risque de te faire mal. » murmure-t-il, désignant délicatement la commissure abimée, pourtant il se penche encore vers Junsu et il capture ses lèvres avec toute l’attention qu’il offrirait à un être fragile – peur de faire mal. Son sang pulse dans ses veines, il le sent monter jusqu’à ses pommettes qu’il ravive de couleurs. Il l’embrasse, le sentiment familier, les souvenirs qui se succèdent des autres caresses brèves qu’ils ont échangé avant. Une myriade de baisers, tantôt tendres et maitrisés, la passion le surprend et il se sent approfondir leur baiser, réprime avec peine le désir qui lui grignote le bas-ventre. Il reprend difficilement son souffle, yeux fixés vers le sol. « C’est pas une promesse. » Ils ne sont rien et ce baiser n’a aucun sens. Il ne lui en promet pas d’autres, ni de moments plus intimes. Il n’est pas comme ça, Shen. Il est normal, simplement égaré par les yeux trop grands de Junsu, sa confiance inébranlable. Curiosité maladive. Il traine la langue sur sa lippe. Ca ne lui suffit pas.

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Re: écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Mer 27 Fév - 19:39
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Ils sont si différents mais les étoiles les ramènent toujours l'un à l'autre. Ils se voient parfois sans se regarder mais qu'importe. Junsu, il voudrait toujours avec Shen dans son champ de vision. Il pourrait sourire plus facilement encore, pour tout et rien. L'autre hausse les épaules à sa réponse. Mais si Shen ne pouvait rien faire pour lui, peut-être que lui pouvait faire quelque chose. Déplacer des montagnes, arracher le soleil. Décrocher des étoiles, la lune aussi. Junsu, il croyait qu'en voulant les choses - il pouvait les avoir. Et pour Shen, il se sentait capable de tout. Il y a comme son insouciance qui prend le dessus, l'optimisme légendaire qui gagne. Shen, il lui redonne de l'innocence - celle qu'il n'a plus lorsque les marques violacées apparaissent. Junsu, il aime chaque contact - chaque mot du garçon. Tout Shen lui est chéri. Il apprécie son autorisation silencieuse, le fait qu'il le laisse passer ses doigts dans ses mèches brunes. Touche de douceur qu'il lui donne. Et c'est dans ça que tout est différent, que Shen n'est pas comme les autres. Junsu, il n'a jamais été doux. Enfant qui brise plus qu'il ne répare, qui détruit plus qu'il ne peut aimer. Mais Shen, il fait battre son coeur différemment. Il fait naître chez lui d'autres envies, un certain calme. Il apaise sa douleur même si les plaies ne disparaissent pas pour autant. Junsu est immobile, presque muet devant le désinfectant et les doigts de Shen qui s'affairent. Le garçon ne répond que peu à sa plainte. « Tu devrais te sentir coupable d'être toujours dans ma tête. » Le jeu qui ne s'envole jamais réellement. Il sourit à la lune, continue de s'intéresser à l'autre. Shen, il souffle agacé mais c'est rien. C'est juste quelque chose qui passera par la tête de Junsu sans y rester. Il préfère retenir ses yeux noirs, ses douces attentions. Il n'est pas sûr de les mériter mais qu'importe. Il n'y a ni bon, ni mauvais ces soirs-là.

Shen, il joue l'ignorant mais sa curiosité semble prendre le dessus. Junsu l'autorise à découvrir une nouvelle part de lui. Peut-être la plus laide à ses yeux; il n'est pas certain qu'un jour il arrivera à trouver ses cicatrices belles. Il aurait pu en avoir moins s'il s'était tu, s'il n'avait rien dit ou provoqué. Mais Junsu, il préfère chercher. Affronter, faire ressortir le pire. C'est juste une preuve qu'il a raison, que tout a existé. Que sa douleur n'a pas été imaginée, ni faussée. Stupide gamin. Il s'était assis en prétendant aller bien, avait minimisé ses plaies quelques instants mais Shen a lu en lui. Il a fait glisser ses doigts vers ses manches, premier pas vers lui. Junsu qui sourit encore mais l'esquisse se dissipe. Il attrape ses doigts pour les guider, pour choisir où ils peuvent aller. Son torse, le coeur qui n'est plus si loin. Organe malmené mais il bat toujours. Il est comme Junsu, il se relève même après les coups. Sa propre voix résonne, il garde les doigts de Shen captif contre son battant. Leur bout est froid; mais les yeux interrogateurs de Shen ont changé. Junsu ne sait pas ce qu'il lit dedans. Il laisse juste faire, le 'arrête' n'a pas existé pour lui. Incertitudes qui naissent entre eux, Shen qui parle mais Junsu fait dériver sa main ailleurs. C'est sous son vêtement, c'est trop proche de lui. Trop intimement mais Shen est admis sur ce nouveau territoire.

Junsu sent les doigts du garçon qui s'éveillent là où il les a posés. Shen doit sentir toutes ses plaies, toutes ses cicatrices. Pouvoir du toucher, les vieilles et les plus récentes se trouvent ici. Junsu n'est plus sûr de pouvoir dire quelle cicatrice correspond à quel jour. Ironie du sort. Question stupide, bien sûr qu'il les sent. Junsu, il sourit sans joie - sans bonheur. Peut-être l'habitude, il ne sait plus pleurer. A t-il jamais su. Aucune fierté qui existe à ce moment-là, peut-être une honte ou juste la douleur qu'il pensait éteinte. Elle sera toujours au fond de lui, présente même si à la surface il ne laisse rien paraître. Junsu, il a jamais voulu qu'on le plaigne. Pitié qu'il hait, lui qui préfère se battre et résister. Il aurait pu partir, il ne l'a pas fait. Et en voyant Shen, il se dit qu'il a eu raison. C'est pas en France qu'il l'aurait trouvé, pas à l'autre bout de la terre qu'il aurait pu l'aimer. Embrasse-moi. Envie du fond des tripes; il n'y a que ses lèvres qui peuvent le guérir. Que sa présence qui peut le faire revivre. Shen, miracle de ses nuits. Junsu, il ne force pourtant rien. Il attend docilement, laisse leurs yeux se contempler dans un silence de pierre. Ils se regardent, se dévisagent. C'est beau, c'est muet. Et ça vaut plus que des milliers de monologues, que des étreintes passionnées. Shen, il ne dit rien. Aucune insulte qui ne s'échappe, aucun rejet. Immobile, figé devant lui. Statue sublime sous un ciel étoilé, son plus beau tableau. Lourdes, lentes secondes. Ils sont maître du temps, ici c'est leur univers.

Shen les ranime. Il s'échappe de la main qui garde la sienne captive. Mais il ne s'en va pas bien loin. Junsu sent sa chaleur, il y a aussi sa paume contre sa nuque. Instant de vide, le regard de Junsu qui ne quitte pas le garçon. Il caresse lentement ses cheveux, sa tempe aussi. Sa joue n'est pas non plus abandonnée. Ame silencieuse, sentiments qui reviennent. Et Junsu n'a rien forcé mais Shen s'approche doucement de lui. Peut-être même trop car le temps semble s'être figé. Baiser rapide, comme une caresse. Papillon envolé, ça n'a duré que quelques secondes. Ils étouffent; les étoiles observent. Junsu ne dit rien, pas jusqu'à ce que Shen ne parle. Il sent son doigt glisser sur sa lippe, entend sa voix. Il sourit, Shen doit le sentir s'il ne peut le voir. « Je m'en fous. » Murmure t-il en retour. Il se fout de tout tant qu'il est là, tant qu'il est à ses côtés. La blessure guérira, peu importe si Junsu a mal. Il supportera sa peine pour le bonheur de sentir les lippes de Shen contre les siennes. Le garçon lui revient avec plus d'attentions. Junsu sent son cœur qui s'accélère stupidement. Le froid commence à lui sembler lointain. Junsu ne perçoit que la chaleur, que les lèvres de Shen qui retournent aux siennes. Il n'y a que lui qui l'embrasse, rien d'autre. C'est aussi passionné qu'avant, peut-être même plus. Il y a l'intimité qui se redessine, le goût familier mais inconnu à la fois. Les lippes de Junsu ne veulent plus lâcher leurs compères. Ses mains encadrent le visage de Shen, font en sorte que l'oxygène leur manque involontairement. Le souffle du garçon est chaud, là contre lui. Junsu, il oublie tout. Même de respirer. Il ne reprend le rythme que lorsque Shen s'éloigne, les yeux rivés sur le sol. Junsu lui ne le lâche pas des yeux. C'est pas une promesse. Il lui sourit, rit légèrement. C'est une mélodie qui s'éteint rapidement pour laisser place à sa voix. « J'ai jamais dit que j'avais besoin d'une promesse. » Les mots, c'est juste des mots. Son front vient reposer contre celui de Shen alors que ses mains se posent sur sa nuque. Junsu chuchote même s'il n'en a pas besoin. « Moi, je te promets que je te ferai m'aimer. » Que tu m'aimeras. That I'll make you love me. Il lui grignotera le cœur lentement et sûrement; le jeu se dissipera entre eux. Shen ne le croira probablement pas mais Junsu s'en fiche. Les étoiles noteront ses mots et s'en souviendront. Il ferme les yeux quelques instants, aime ce vide en lui. Son cœur qui brûle dans la nuit fraîche, sous la noirceur du ciel. Les yeux de Junsu s'ouvrent à nouveau. Envie qui renaît, ses mains glissent sur les hanches de Shen. Et il l'entraîne délicatement sur lui, comme si leurs corps ne faisaient qu'un. Il remet en place une mèche de ses cheveux, lui sourit malgré son corps qui le lance tout de même. « Est-ce qu'on peut rester comme ça ? » Lui dans ses bras, leur ciel étoilé et leurs lippes malmenées. Junsu, il voudrait bien d'autres baisers mais saurait se contenter de ce que Shen lui donnera. Il se prend juste à le regarder, à sentir une envie dans ses yeux. Son regard dit embrasse moi encore, ne t'arrête pas ce soir.



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Re: écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Ven 1 Mar - 15:37
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Est-ce qu’il devrait réellement se sentir coupable de sentiments que Junsu prétend qu’il lui cause ? Shen ne lui a jamais demandé de l’approcher après avoir couché avec sa copine, comme un signe de triomphe, dans l’attente d’un coup ou d’une injure qui ne quitta jamais les lèvres de Shen. Il a toujours su qu’elle le trompait avec le premier venu, ils ne sont pas censés être dans une relation libre malgré le manque d’amour qui empreinte leur relation, mais il ne l’a jamais trompé, lui – à cette seule pensée, le visage de Junsu s’impose de lui-même, de ses lèvres humides pressées contre sa peau ou sa main qui a glissé dangereusement bas ce jour-là au bord de la piscine de sa maison. Shen n’avait cessé d’accepté les approches de l’autre, ses lèvres balbutiant quelques pauvres non dépourvus de sens alors que son corps se tendait vers lui, s’offrait presque à chaque fois. Tout aurait été différent si Junsu avait été une fille, c’est ce dont il ne cesse de se persuader, s’assurant qu’il ne ressentait rien, qu’il ne pouvait rien ressentir. Il ignore les battements de son cœur, il nie ses envies, il éteint ses pensées quand elles divaguent vers le garçon le soir quand il cherche le sommeil et que les larmes et les gémissements de douleur de sa mère lui parviennent de sa chambre. Les murs sont si fins qu’il lui est impossible de dormir en paix, pourtant, le soir où Junsu s’est invité chez lui, il ne s’est pas retourné des dizaines de fois dans son lit, il n’a pas fixé le mur pendant des heures à se demander s’il pourrait survivre dans cette situation une autre année. Le sommeil l’avait gagné sans même qu’il y pense, bercé par le souffle de Junsu, leurs jambes entremêlés dans l’espace confiné de son lit. Pensée à bannir. Tout de Junsu est à bannir de son esprit et de sa conscience. Il est mauvais pour lui.

Et alors que toutes les voix lui crient de s’éloigner, Shen s’approche, il laisse sa main se faire guider au plus près de Junsu, son torse d’abord où il entend l’organe battre (c’est juste parce qu’il a mal, il ne bat pour lui), puis sa peau qu’il trace de la pulpe de ses bras. Sa paume embrasse le flanc de Junsu, chaque cicatrice et la moindre blessure mise à nue sous son toucher, il n’a pas besoin de voir et il fait bien trop sombre pour qu’il distingue tout, mais ses doigts sont ses yeux, ils tracent timidement les lignes creuses et les sillons de marques qu’ils sentent à mesure qu’ils caressent son épiderme. Il a peur de faire mal. Soudainement, Junsu lui parait autrement, le sourire n’est plus arrogant mais celui cassé d’un gosse qui tente de sublimer une réalité différence. Junsu ne lui parait plus si insouciant et au-dessus du monde. Shen n’a pas encore réponse à ses questions ; aux qui et aux comment qui se jouent dans sa tête, tournent en boucle et s’imposent à lui. Shen tremble, ou peut-être que c’est Junsu. Peut-être que c’est le froid. Peut-être que c’est son cœur qui s’effile le long de ses veines jusqu’à ses doigts, son battement rapide et étouffé s’extériorisant dans tout son corps. Ses lèvres demeurent mutines face au spectacle aveugle que lui offre Junsu, ses barrières baissées plus que brisées, une faiblesse dans laquelle il se perde. Il se permet d’être faible à son tour et il ne résiste plus aux lèvres qui l’appellent, leur souvenir encore brûlant sur les siennes de la dernière. Pourtant, il a essayé d’ôter le goût de Junsu de lui, il a étreint sa petite-ami, il s’est convaincu d’apprécier ses lippes fruitées et douces contre les siennes. Ça ne lui a laissé que l’amertume de l’inachevé au creux du gosier. Elle n’était plus ce qu’il désirait. L’a-t-elle jamais été ?

Il caresse la nuque de Junsu, sa joue, tout de son visage dans une infime douceur, peu désireux d’être la source même involontaire d’une nouvelle douleur. C’est un frôlement qu’il offre à leurs lippes, l’air semble brusquement trop froid et Junsu la seule chaleur qu’il peut étreindre. Les étoiles brillent trop, la lune les bénit de son éclat et rend le faciès du garçon si clair, il peut tout distinguer de lui. J’en m’en fous. Predictable. Junsu a toujours été ainsi, conquérant dans ses mots et actes, jusqu’à ce soir où il demande seulement sans prendre. Shen se penche un peu plus, sa chaleur devient sienne, alors qu’il dessine les contours des lèvres de Junsu d’une tendresse qu’il s’interdirait normalement avant d’enfin lui offrir ce qu’il désire. Il s’accapare sa bouche et ses pensées. Le rire de Junsu parvient à ses oreilles, il est beau ; tout de lui est envoûtant. Il ne redresse la tête qu’au moment où le garçon repose son front contre le sien et ses mains se réfugient sur sa nuque. Il rougit de ses mains, dévie son regard vers un ailleurs inexistant. « Ne te fais pas ce genre d’espoir. » qu’il soupire en réponse, les paroles timides et maladroites. Il n’est pas certain de ses sentiments et ne fait que les enfuir, mais au fond, peut-être qu’ils grandissent déjà, laissant son muscle vital étourdi pour les tourments du brun. Il se sent attiré par Junsu, ses mains pressées sur ses hanches l’entrainent sur lui alors qu’il s’allonge sur le dos. Junsu lui donne plus chaud que les couches de vêtement qu’il porte, sa présence chasse le froid et lui fait oublier la saison hivernale. Les mains du garçon s’égarent dans ses cheveux, tout est tendre et lent, Shen ne se sent pas brusqué parce que pour une fois il mène la danse. Il les préfère ainsi, loin des joutes verbales de Junsu qui le font souvent douter de sa sincérité, ses taquineries trop nombreuses comme si tout n’était qu’un jeu. « D’accord. » trouve-t-il seulement la force d’articuler au début, à bout d’un souffle qu’il cherche encore à retrouver. Il traine son regard sur le corps de Junsu et s’arrête sur son visage illuminé. Shen tente de concentrer son poids sur ses jambes clouées au sol et ne pas se faire plus lourd contre le brun pour ne pas éveiller un peu plus ses membres endoloris. « Pourquoi est-ce que j'entends tes yeux parler ? » murmure-t-ils quand leurs yeux se happent presque mués par leurs propres envies, refusant de briser le contact même pour un battement de cils. Il se penche un peu plus, son souffle se perd sur la tempe de Junsu et bientôt ses lèvres suivent le même chemin, ils frôlent à peine ses lèvres et préfèrent s’enraciner à la base de son cou que ses dents rayent délicatement. Son parfum l’intoxique et son toucher le brûle. Son front se repose sur l’épaule du garçon. « Pourquoi tu me rends comme ça ? » Sa voix est cassée, ses doigts s’agrippent au tissu de la veste de Junsu avec force. Il est désespéré de se sentir autant attiré, il ne sait plus y faire face. Il remonte aux lèvres de Junsu qu’il s’accapare de nouveau, des baisers tendres et d’autres plus profonds et essoufflant, il trouve un équilibre pour qu’ils ne finissent pas haletants, en quête d’oxygène. Il finit par basculer sur la gauche pour être aux côtés de Junsu et plus au-dessus de lui, sa main cherche sa comparse timidement et il lie leurs doigts, leurs extrémités sont plus glacées que le reste de leurs corps. Il remonte la main de Junsu jusqu’au niveau de son visage et laisse son souffle chaud s’y échouer pour la réchauffer doucement, la frottant légèrement entre ses deux paumes.


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*pretends to be shocked*
van gogh's muse @urban night

— emménagement le : 02/01/2019
— courriers : 167
— autres comptes : ahn siyang;shim eojin;imai nami;na hansol, sato eren
— âge : dix-neuf années amèrement regrettées.
— occupation : fantôme de la fac, les pieds en vadrouille.
— côté cœur : les mains qui s'attardent sur un même visage, les pensées sur un même corps.
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Re: écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Dim 7 Avr - 12:48
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écorché vif
shen & jun

Il ne sait pas pourquoi. Pourquoi lui et pas un autre ? Pourquoi c'était Shen. Shen qui allait le changer, peut-être qu'il l'avait déjà fait. Junsu, il avait toujours aimé le jeu. Les mensonges, les remarques stupides. Sentiments ignorés, pas nécessaires dans son quotidien. Mais Shen, il lui faisait ressentir mille choses. Junsu, il aimait la pureté de ses mots, les insultes qui passaient la barrière de ses lèvres - ses yeux qui racontaient une autre histoire. Ce n'était même pas une question de pouvoir ou d'ego, juste ses yeux qui s'ouvraient à un autre monde. Et avant lui, tout le monde l'avait toujours laissé dans le noir - abandonné face à lui-même. Il n'avait été qu'un beau visage, un corps pris puis délaissé. Ils lui avaient fait ce que lui faisait. Junsu ne pouvait pas leur en vouloir, il ne se souvenait même pas de leurs prénoms. Quelle importance. Peut-être que c'était son destin de ne retenir que celui de Shen. Syllabes rassurantes, chéries à sa manière. Junsu, il s'accroche à lui. A ce qu'ils ont eu, même si ce n'est que minime. Les étoiles les berceront, c'est une certitude.

Il se sent mis à nu devant lui alors qu'il porte encore tous ses vêtements. Shen met les doigts sur ses secrets, sur ce qu'il a toujours dissimulé. Poids qui semble disparaître de ses épaules, au moins un peu. Et c'est une sensation plus agréable qu'il ne l'aurait pensé. C'est lui qui ouvre son cœur faussement paisible, sa vie soi-disant parfaite qui est chamboulée. Années d'innocence envolées trop rapidement, Junsu qui n'en avait jamais réellement parlé. Il n'y a qu'avec ceux qui partagent les mêmes cicatrices qu'il le peut, que ceux qui comprennent. Et ce n'est pas le cas de Shen à première vue. Sa peau est parfaite, ne semble porter que peu de marques. Mais Junsu, il a quand même décidé de lui montrer. De lui faire voir l'envers de son décor calamiteux. Il a peur. Shen ne crie pourtant pas, ne le traite pas de monstre ou d'horreur ambulante. Il le remercie silencieusement de sa contemplation muette, de ses doigts qui glissent doucement. Il ne s'est jamais senti si exposé, si déshabillé. C'était son cœur qui était ouvert, ses blessures visibles dans la pénombre. Est-ce une torture, est-ce une bénédiction ? Aucune idée. Junsu ne peut encore mettre aucun mot sur cet acte, sur Shen et ce qu'il lui offre ce soir.

Junsu, il se sent apaisé par ses caresses. Toucher salvateur, il voudrait déposer mille baisers sur le bout des doigts de Shen. Il lui donne des envies nouvelles, la douceur avant tout le reste. Si seulement il pouvait être entièrement sien. Il dit se foutre d'avoir mal; pour Shen, il accepterait n'importe quelle douleur, scellerait n'importe lequel de leurs sentiments ou simplement ce qu'il ressent lui. C'est la première fois. Personne n'a jamais eu tant d'effet sur lui. Il le sent qui vient à lui doucement, ses doigts dessinant doucement sur ses lèvres. Amour artistique, éphémère. Leurs lèvres qui peignent pourtant une toile silencieuse; lippes qui ne se lâchent plus. Le monde qui prend d'autres couleurs, Shen qui brille plus que les étoiles. Front contre front, la tendresse qui vient les dominer. Junsu sent la chaleur de l'autre, il se laisse envoûter par celle-ci. Il voit le regard de Shen fuir mais ne lui en veut pas. Maladroite réponse qui lui est donnée. « C'est pas un espoir, c'est la vérité. » Il croit en eux plus qu'en n'importe quel dieu. Il le fera, Shen l'aimera. Il l'aimera comme lui le peut, comme lui a déjà commencé à le faire. Il a envie de réciprocité, que leurs cœurs abandonnent enfin les jeux, les plaisanteries poussées trop loin. Junsu échange leurs positions, inverse les rôles. Il n'a pas peur du poids de Shen, ni même de ne plus être aux commandes. Il a passé ce cap, a franchi cette barrière sans même le réaliser. Il aime le regarder, sentir sa chaleur contre la sienne; comme si leurs corps ne faisaient qu'un. Il passe des doigts curieux dans ses cheveux. Ses gestes sont lents, comme s'il cherchait à arrêter le temps. Il sourit à sa réponse. Junsu ne veut jamais oublier ce jour; pas la paix en lui, pas la tranquillité dans son coeur. Pas le souffle de Shen sur lui, pas le goût de ses baisers non plus.

Ils se regardent comme s'ils le devaient, comme si c'était écrit dans les étoiles. Il est beau. C'est ce que Junsu pense, retient. Il n'est pas que beau dans ses traits, il est aussi beau dans ce qu'il lui fait ressentir, dans les sentiments qu'il crée chez lui. Il ne pourrait jamais se lasser de lui, ni de sa vue. « Pourquoi est-ce que tu les écoutes ? » Réplique facile. Leurs orbes qui fondent les unes dans les autres. Ils semblent avoir les mêmes pensées, la même envie qui domine. Shen finit par céder à ses caprices. Junsu sent son souffle sur sa tempe, esquisse qui naît rapidement sur ses lèvres. Mais elle est écartée, ôtée par un baiser, un frôlement. Rapide, trop à son goût. Shen disparaît dans son cou, Junsu l'y sent. Il laisse faire, accepte son front contre son épaule. Pourquoi tu me rends comme ça. Il voudrait demander comment, l'entendre à voix haute mais ne serait-ce pas cruel ? Il n'aime pas sa voix brisée, ses doigts qui s'agrippent à ses vêtements. « Pourquoi pas ? » Ils ne font rien de mal. Encore moins lorsque Shen revient à ses lèvres. Encore moins lorsqu'il l'embrasse ainsi. Qu'il lui vole son oxygène, qu'il l'appauvrisse. Junsu obéit, Junsu répond à ses baisers. Ils cherchent leur rythme; Junsu voudrait que ça ne s'arrête jamais. Dernière étreinte labiale et Shen glisse pour être à ses côtés. Junsu le sent lier leurs doigts, sourire renaissant. Bouts glacés, lui qui est sauvé par le souffle de Shen. Il frotte ses doigts, lui donne plus d'attention qu'il n'en mérite. « Laisse-moi faire. » Il récupère sa propre main captive. Il prend celle de Shen, il vole sa technique. Frotte peut-être un peu plus fort pour que la chaleur soit reine. Il finit tout de même par en embrasser le dos, par sourire stupidement. « Pourquoi je t'ai pas rencontré avant ? » Ses yeux viennent contempler le profil du garçon. Il se rapproche de lui, vient coller son épaule à la sienne; ses doigts toujours parfaitement liés aux siens alors que ses yeux reviennent papillonner sur les étoiles.

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Yi Shen
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jk

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— âge :
19 ans
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serveur dans un coffee shop
— côté cœur :
une copine depuis trois ans
— résidence :
séoul
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Re: écorché vif - jun   écorché vif - jun Empty Dim 19 Mai - 0:24
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écorché vif
shen & jun

Il n’a de cesse fui ce moment, comme conscient de sa fatalité et qu’un jour ils seraient destinés à être si proches. Les mots de Junsu, ses sourires joueurs et la confiance irradiante au creux de ses iris, il ne pouvait que tomber pour lui. Chute libre, rien pour l’arrêter, rien pour lui faire faire machine arrière. Il a passé des mois à se voiler la face, jusqu’à se retrouver incapable de se rassurer. L’attraction est bien réelle, palpable dans chacun de ses gestes. Il prétend le détester mais il accepte chacune de ses invitations. Il prétend aimer sa copine et se complaire dans cette image de normalité, mais il faiblit à chaque étreinte de l’autre. Il n’agit pas comme un garçon amoureux de sa petite-amie, il devrait arrêter d’enfouir la vérité. Seulement, le mensonge regorge d’une saveur aigre-douce, il lui tranquillise l’esprit, calme les émois d’un battant qui préfèrerait crier son étouffement. Tout est plus simple arrosé de quelques fabulations. Ses lèvres sont gorgées de mensonges, mais ses yeux suivent ne suivent plus. Toute sa peur y transparait, accompagné de quelques lueurs de la tendresse qu’il ressent pour lui. La vérité est qu’il s’attache. Plus qu’il ne le voudrait, plus qu’il ne devrait. Quelque chose en Junsu est saisissant, ce n’est pas un brasier qui s’étend dans ses entrailles, c’est plus grand. Plus fort. Réel. Il ne veut pas l’aimer, en avait-il seulement le choix ? Et il le détestait de semer le doute dans son esprit rangé. Clarté disparue, il ne restait que le flou pour baigner ses convictions.

Ses doigts partent à la découverte du corps de Junsu, son épiderme offert à ses bouts de doigts tremblants. Le contact est intime, mais il n’y a rien de charnel, ce sont des secrets qu’on lui dévoile. Un bout de peau qui recèle des sévices que le simple je l’ai fait exprès ne pourrait jamais justifier. Junsu n’aurait jamais pu se faire tout ça, pas plus qu’une chute dans les escaliers. Shen n’a jamais été l’objet de la moindre violence, il n’en a pas besoin pour la reconnaitre sur autrui. Il faudrait être ahuri pour le croire. Lui avait de réelles cicatrices, rares, elles parsèment quelques millimètres seulement de son corps, dues à de vrais chutes d’escaliers ou de vélos, à une inattention d’enfant. Ce que cache Junsu est plus profond et il lui a fait assez confiance pour le lui partager, bien que tous les détails ne lui soient pas divulgués. Shen a le ventre noué, les battements fébriles. Junsu est soudainement rendu au statut d’enfant et l’envie pressante de le protéger se fait sentir, celle aussi d’alléger ses maux du mieux qu’il puisse. Ce baiser semble infime face aux constellations qui parcourent le corps du brun. Il ne comprend pas comment Junsu peut prétendre n’avoir besoin que de ses lèvres contre les siennes pour aller mieux, mais il accède à son souhait.

Trop proche, trop doux. Presque amoureux. Ses lèvres qui dessinent le contour des siennes et ses mains qui dessinent les arabesques de son corps, le plus délicatement possible. Il ne faut surtout pas lui faire mal.
Shen rompt le baiser, pas la distance. Son corps reste proche de son comparse mais ses yeux fuient, incapable de soutenir l’autre après l’échange. Il ne saurait décrire ses sentiments, ce n’est pas de la honte, seulement la peur qui continue à le broyer de l’intérieur. Junsu est la personnification de l’inconnu. Il n’est pas certain d’être prêt à y plonger aveuglement. Shen le sent le rapprocher de lui alors que leur positions s’inversent, il surplombe Junsu qui ne semble jamais satisfait de leur promiscuité, avide de plus. Des caresses sur ses cheveux, silencieuses flatteries répétées et appréciées. Il ne s’est jamais autant attardé à la contemplation de ses traits, il sait Junsu beau, sans y avoir passé plus que de furtives secondes. Son visage est candide, en disharmonie avec son caractère. Il se perd dans ses yeux étoiles, dans ses pulpeuses charnues qui l’appellent encore à elles. Il lâche un « J’y peux rien, ils sont trop bruyants. » boudeur et gamin. Pourquoi continue-t-il à se cacher derrière de faux semblants. Son envie est claire, son désir réciproqué. Leurs lèvres se joignent avec gourmandise et son cœur en suit le même rythme effréné. Que ses battements criards dans le silence de la nuit, que leurs souffles brumeux contre l’air glacé. Il est reconnaissant à Junsu de ne pas essayer de le prendre dans un piège, vaporisant d’innocence leur échange. Pourquoi pas ? Oui, pourquoi pas. Il cède à ses lèvres, il lui cède entier. Avant de rejoindre ses côtés, définitivement certain qu’il lui ferait mal s’il continuait à se presser ainsi contre lui. Junsu capture sa main à son tour, chasse le froid par son toucher puis ses lèvres. Ses joues se voilent de rouge mais plutôt que de retirer sa main, il se contente de planter plus fortement ses doigts dans la peau du garçon. « Maintenant c’est bien aussi, non ? » Aujourd’hui ou hier, qu’est-ce que ça changerait ? Il l’aurait fui au début, avant de se résigner. Junsu colle son épaule à la sienne et il se rapproche aussi légèrement, jusqu’à ce que leurs jambes se touchent ensuite. Il lève son bras libre au ciel, ouvre sa paume pour y laisser atterrir quelques étoiles. Les nuages se dégagent pour eux uniquement et l’éclat lunaire les protège de la pénombre. « Est-ce qu’un jour tu me diras la vérité ? » Il rompt le silence dans un murmure, pour que seul Junsu puisse entendre les mots qu’il souffle. Pas ce soir, peut-être pas demain non plus, mais un jour il aimerait connaitre la raison de toutes ses blessures. Junsu préserve son sourire quand son corps est semé par le chaos, il ne veut pas être la cause de plus de mal. Shen se tourne sur le côté, il se positionne de façon à ce que leurs mains liées lui servent d’oreiller et son prête à considérer le profil de Junsu. « Tu sais, il faudrait bientôt que je rentre. » Il aimerait rester plus longtemps, pour la première fois.

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