real queens fix each other's crowns ((huixi))

Rare journée de congé, forcé de te tenir loin du restaurant pour cette période d’un peu plus de vingt-quatre heures. L’incapacité de ne rien faire ronge l’esprit dès le saut du lit et tu termines avec le téléphone entre les doigts avant même de mettre un pied dans la douche pour démarrer la journée. Heure trop matinale pour savoir que la réponse s’obtiendra, tu peux procéder à ta routine avec l’esprit en paix et ce n’est que lorsque tu es planté devant la télévision à prendre ton premier repas de la journée que le téléphone à tes côtés témoigne son existence par une vibration. Acceptation de ta proposition soudaine de la réalisation d’une activité pour laquelle tu n’as aucun talent, tu termines rapidement ton déjeuner avant de rassembler tes effets personnels utiles et quitter la chaleur de ton appartement. Trop motivé par l’envie d’aller vous casser la gueule sur la glace, tu es le premier sur place obligé d’attendre impatiemment que Huixi daigne trainer sa carcasse vieillissante jusqu’au point de rendez-vous envoyé dans un message hâtif. Excitation un peu trop évidente, sourire flottant inutilement aux lèvres dans un débordement d'énergie normalement dépensée en cuisine, main envoyée dès que sa silhouette se détache du commun des mortels pour se mériter tes bras à sa taille dès qu’il est à ta hauteur. « I can still see your pillow on your ugly face. » Moquerie gratuite créant le doux contraste parfait avec ton emprise qui donne l’impression de chercher à l’étouffer par une étreinte amicale. Tu finis par le laisser aller, secouant la tête pour replacer les cheveux qui te tombent dans les yeux sans perdre une once de ton sourire. « Ready to die ? » Mission suicide, tu sais déjà comment cette escapade visant la patinoire terminera. Pourtant, ça n’atténue aucunement ton entêtement à vouloir terminer cette sortie avec beaucoup trop d’ecchymoses pour une personne normale.  

Marteau qui assène tes tempes d’un rythme régulier. Manque de sommeil qui se fait déjà sentir. Tu papillonnes des yeux un long moment, le visage léché par le soleil qui s’infiltre par tes rideaux mal fermés. Grognement caverneux qui émane de ta personne, se réverbérant entre les quatre murs de ta chambre. Tu te maudis de ne jamais respecter tes limites. Un verre de trop une fois de temps en temps, c’est quelque chose, mais boire jusqu’à en perdre le nord chaque fois que tu sors, c’est une autre chose. Et c’est malheureusement vers la deuxième option que tu te rabattais trop souvent. Iris qui glissent sur ton portable, échoué entre tes draps. Un sourire se loge sur tes lèvres et, malgré l’heure tardive, tu réponds de façon positive à l’invitation de ton ami. Tu te dépêches de sortir du lit et de te préparer. Cela ne t’empêche pas d’arriver légèrement en retard à votre point de rendez-vous, pas las et mains dans les poches. Tu ronchonnes silencieusement à l’étreinte, relevant toutefois une main pour ébouriffer les cheveux de ton ami. « my ugly face kindly says fuck you. » Tu esquisses un sourire forcé, sourire qui se transforme en une douce expression, le suivant sans perdre une seconde. « i’m already dead inside, will it change something? » Petit clin d’œil en direction du jeune homme. Tu files au comptoir et paies la location des patins, revenant vers ton ami pour loger les siens entre ses mains. « i hope you’re ready to recreate all the scenes from blades of glory. » Parce que toi tu ne l’étais pas. Tu ne l’étais jamais. Tu avais beau aimer le sport, le patin n’avait jamais été ta force et tu te demandais encore pourquoi tu lui disais oui à chaque fois. Probablement parce que chaque sortie, peu importait l’endroit, était un moment mémorable duquel tu ne voulais en aucun cas passer à côté.  

Cheveux soudainement en bataille, sourire espiègle qui ne veut pas quitter tes traits, tu aimes bien t’amuser de lui à ses dépends. C’est facile, toujours une raison qui traine à proximité pour glisser une douce remarque pointue qui n’a rien de méchante parce qu’il faudrait être idiot pour croire que tu ne l’adores pas. « Yeah, I’m sure it does. » Distance remise en dehors de l’étreinte, mouvement déclenché pour ne pas perdre une minute de cette précieuse journée de congé, tu t’arrêtes toutefois un quart de seconde pour claquer le dos de ta main contre son torse protégé par les couches de vêtements. « Don’t say that. If you were really dead inside, you’d stink. » Ce qui aurait pu tourner sur des remontrances quant au choix des mots de ton ami termine sur la même note légèrement amusée avant de reprendre le chemin vers la location des patins sans pour autant que tu n’ailles jusqu’au comptoir. Huixi s’occupe de te rapporter une paire, mentionnant les attentes démesurées qui ne manquent pas de t’arracher un rire. « You have pretty high hopes for today. I’m good with my hands, not my feet. » Double sens volontaire laissé dans les paroles tout en jouant les âmes innocentes, tu prends le chemin pour vous installer afin de troquer bottes ou chaussures contre bottines décorées d’une lame tranchante qui pourrait facilement figurer dans les armes blanches. Franchement, tu as toujours eu un peu peur de vivre un accident impliquant l’une de ces lames et une gorge, mais les chances qu’une situation dans le genre se déroule sont assez minces pour apaiser tes craintes quant à cette opportunité indésirable. « So, you went up to bed drunk as fuck yesterday again ? » Ses traits ne mentent pas bien que tu ne peux dire que tes heures de sommeil soient meilleures, à la seule différence étant que ta raison est que tu travailles trop. À chacun son amante dévoreuse de temps.

sortir de ta zone de confort. haewan est bon dans ce domaine. bon pour te sortir de ta routine et te faire essayer de nouveaux trucs, ou tout simplement te forcer à sortir de ta caverne pour te mêler à la populace. « my whole existence stinks, hae. it’s the same. » roulement des yeux avant de quitter et de revenir. tu suis ton ami jusqu’à prendre place à ses côtés, délassant les patins avant d’entreprendre de les enfiler. « I always have high hopes when we’re together. And I know how much you’re good with your hands, honey. » double sens capté et rendu puissance mille. le sourcil qui frétille témoigne de la fierté qui t’emplit. et pourtant, ton expression change assez rapidement lorsqu’il évoque ta beuverie d’hier (et probablement celles des autres jours). tu baisses la tête, expression froide se glissant sur ton faciès et tu t’affaires à lacer tes patins. « yeah, hm… yeah. I don’t wanna talk about it okay? » tu murmures ces quelques mots entre tes dents, la lourdeur dans tes paupières se faisant ressentir. compagne un peu trop accaparante, celle qui meuble beaucoup trop de tes nuits. le manque de sommeil se fait certes pesant, mais tu trouves toujours la force de continuer. « it’s nothing. i’ll get over it. » sourire en coin qui se veut rassurant, mais qui manque de confiance, et tu le sais. tu te redresses d’un coup, tendant ta main en direction du plus vieux, invitation à prendre où à laisser. « i’m sure you’ll be the first one on your ass. » lueur de défi qui virevolte au fond de tes yeux. et tu t’envoles vers la patinoire, démarche de pingouin qui tente de se sauver du prédateur sur la banquise. vue qui aurait fait flancher le cœur d’haewan si ça avait été une première rencontre, ce qui, heureusement, n’était pas le cas.   

Déni absolu, moue qui accompagne la tête secouée qui refuse l’affirmation de Huixi. « I’m sure it’s not that bad. You’re young and handsome, you got the most important. I wish I could say you’re also healthy, but I’m actually not really sure about that part. » Dormir et prendre plus d’air frais pourraient lui faire le plus grand des biens, mais venant de quelqu’un qui passe plus de soixante heures dans une cuisine tu doutes que ce soit le conseil le plus crédible. « Yeah, these hands are really good at cooking. » Le regard en coin veut tout dire de l’implication qui se partage entre vous deux, les mentions de ton travail ne faisant pas partie des sous-entendus. Tu enfiles les patins, évocation soudaine des raisons évidentes pour la sale gueule que tire ton plus proche ami et sa réponse suffit à clore le sujet. « Okay, if you say so. » Ayant une préférence pour laisser la langue se délier d’elle-même, tu ne cherches pas davantage à lui tirer les vers du nez. Tes doigts s’agrippent aux siens comme support pour te relever, testant ton équilibre précaire de laquelle tu es peu convaincu avant de le laisser aller en premier de sa démarche absolument grotesque. « You look like an idiot. Wait for me. » Le talent n’est pas de ton côté, ne voulant pas être laissé derrière et ton genou s’éclate contre l’un des bancs dans un chaos de quelques secondes. Ton orgueil souffre davantage que ton corps de la chute, rapidement de retour sur pieds. « I’m okay ! » Pour une fois que tu n’as rien brisé, tu t’esquives de la scène de crime avec l’entrain gracieux d’un enfant sur une plaque de glace, souhaitant que le tout ira mieux une fois sur celle-ci – ce dont tu doutes, sincèrement. Les protèges-lames sont retirés juste avant de poser un pied sur la patinoire, main qui s’agite dans l’air une fois les objets posés quelque part où tu pourras les retrouver. « Give me your hand, you tall freak. I am dressed and afraid. »

contradiction apportée par ton meilleur ami à ta déclaration plutôt défaitiste. tu n’en ajoutes pas plus, préférant changer de sujet et t’activer. nouveau sourire, encore et toujours, à sa remarque. certes, tu as moins de classe que la moitié des enfants présents aujourd’hui, mais c’est ce qui fait ton charme. « I always look like an idiot, no matter what I do. » tu t’arrêtes lorsque tu l’entends s’éclater le genou sur quelque chose. tu tournes la tête, t’assurant rapidement que tout allait bien avant qu’il te le confirme à la manière de la petite fille des vines. protèges-lames retirés, danger imminent. tu balaies la glace des yeux, heureux de voir qu’elle n’était pas encore très peuplée. attention qui se retourne vers haewan à sa requête. « I’d rather see you naked and afraid. » sourire empli de sous-entendus alors que tu tends la main dans sa direction, lui offrant ainsi une certaine stabilité. stabilité qui ne dure qu’un court instant puisque tout se met à tourner dès que ton pied se pose sur la glace. tu relâches ses mains un instant, juste assez pour tendre les bras de chaque côté de ton corps, tentant de créer un certain équilibre. succès! et si tu croyais qu’il serait le premier à tomber, tu t’étais complètement trompé. en deux temps trois mouvements, tu te retrouves à faire la crêpe sur la patinoire et tu entraînes haewan dans ta glorieuse chute. vous glissez un moment jusqu’à foncer dans la bande, rire secouant ton corps tout entier. « should we steal a chair from one of the kids? I could push you around. it’d be so much easier. » lâcheté suprême qui fait directement surface. si tu ne veux pas sortir d’ici les genoux en sang, c’était peut-être le meilleur moyen. 

Instant de réflexion, obligé d’admettre qu’il a raison et que le sérieux ne représente pas son meilleur atout – ou tout du moins, pas en ta compagnie. Bouche ouverte, prêt à répondre d’un autre adorable commentaire, tu n’en as pas l’occasion puisque tu te découvres un combat perdu d’avance contre le mobilier de l’endroit. Ego abandonné sur le plancher, déclaration adorable que tout va bien avant de reprendre ta route, la surface glacée représente un nouvel obstacle contre lequel tu te montres plus hésitant, réclamant la sécurité de l’une des sales pattes de ton ami. « Aren’t you supposed to be madly in love with someone else ? » Moquerie fine devant ses sous-entendus, gain de stabilité sur des patins offert par sa présence même si tu te doutes que la situation est de courte durée. Emprise relâchée, tu évites de bouger pendant que le plus jeune tente de retrouver un équilibre précaire qui ne connait pas un grand succès. L’image aurait pu être des plus comiques si ce n’était du raz-de-marée qui t’entraine avec lui dans sa chute glissante, rire qui ne manque pas de venir faire écho au chaos dans lequel s’absente la moindre blessure sérieuse. « Steal ?! » Rire faussement indigné, tu prends ton temps pour mettre les doigts sur la bande et te remettre en posture droite avec la plus grande misère des temps modernes. « Don’t you prefer us holding hands ? Isn’t it romantic enough for you ? » L’ambiguïté laissée aux autres, limites bien établies dans cette amitié où l’amour se connait pour être platonique et sans entailles.

faire l’étoile, ça semble être l’une de tes forces. tenir debout sur un simple bout de métal, ça, par contre, ça ne le serait jamais. peut-être était-ce un problème de grandeur. centre de gravité qui ne se trouve pas au même endroit que les autres. peut-être que cela pourrait expliquer ta maladresse de tous les jours. ou alors peut-être n’étais-tu tout simplement pas fait pour la vie du commun des mortels. tu t’apprêtes à répondre à sa remarque lorsque la glissade non planifiée s’impose. « supposed. you said the right word. it’s… complicated. » l’amour, mot si étranger à tes oreilles. un concept que tu as toujours eu du mal à assimiler et surtout, à mettre en pratique. être fiancé à quelqu’un que tu détestes, bien entendu, t’empêche entre autre d’appliquer le peu de chose que tu en sais. tu regardes haewan se relever avant d’en faire de même, avec bien moins de grâce et de facilité. jambes tremblantes alors que tu t’accroches à la bande comme si ta vie en dépendait. et tu tends directement la main à sa proposition, nouant vos doigts. « be aware that, romantic or not, you might fall again because of me. but that wouldn’t be the first time you fall for me. » nouveau sous-entendu accompagné d’un clin d’œil et d’un rire que tu ne peux réprimer. tu te remets à patiner, une main toujours posée sur la bande, point de repère sur cette patinoire que tu trouves un peu trop grande. « i’m scared of asking him out. » tu murmures ces mots après un moment de silence, revenant sur le sujet principal, puisque tu savais que ton meilleur ami y reviendrait. « i feel like i’ll fuck everything up. »

Désastre sur glace, carrière dans le patin qui ne peut même pas s’envisager alors que tu découvres les talents insoupçonnés de Huixi dont la taille rend difficile de ne pas remarquer votre naufrage – non pas que tu sois toi-même un présage passant aisément inaperçu dans une foule. « Complicated ? How ? » Tu ne peux que comprendre le portrait, personnellement prisonnier d’une situation dont le fondement même de ton être voulait éviter. Souvent déçu, rarement pleinement satisfait, un comble trouvé dans le célibat et déjà l’envie de tout détruire de ce confort qui pave le chemin pour en oublier les raisons que voulaient te pousser à choisir de mettre toute ta concentration sur la vie professionnelle. Retour sur tes jambes, détermination à ne pas passer trop de temps sur la surface glacée afin d’éviter les engelures inutiles. Équilibre précaire, loin de la bande puisque la place proche de celle-ci se réserve par Huixi qui donne l’impression que son existence entière risque de s’écrouler si ses doigts devaient en venir à la quitter. « We both know I only fall for you because you’re one hell of a fine man. That’s all. It’s only physical. » Le sourire il est doux, un brin moqueur dans la notion où tu impliques encore une fois que ton ami représente un bel idiot du village, mais au moins il y a des gens bien pires que lui. Doigts agrippés entre les siens, tu te sens plus affirmé que ton cadet dans le coup de patin, au point de presque rater les mots soufflés à quelques décibels. « Really ? Why ? Honestly, you’re both good looking and funny, I don’t see any reason to turn you down. Unless you know for sure he’s not interested in handsome men. » Manque cruel de confiance chez ton meilleur ami, tu prends sur toi de lui octroyer ce boost manquant.

huixi en couple, chose qui ne s’est vu que très rarement. du moins, même dans ton souvenir, rien ne te vient en tête. tu n’as aucune réminiscence d’une âme ayant autant fait vibrer ton âme qu’en ce moment même, avec lui. équilibre précaire, autant sur la glace que dans ta vie sentimentale. c’est peut-être pourquoi tu t’accroches autant à la bande ainsi qu’à ton ami, ancre dans cette mer glacée qu’est la patinoire. chaque enfant représente un iceberg sur lequel ton titanic risque de s’échouer. « dude, I know I’m hot, you don’t have to boast my ego that much. I’ll fill this whole arena. » sourire moqueur qui s’accroche à tes lippes tandis que tu tentes ta chance et lâches enfin la bande. pas minuscules, mais une étape de plus de franchie. la stabilité de ton ami sur la glace semble être un indicateur assez concluant que plus rien ne se produira. tu donnes quelques coups de patin, aussi stable qu’un arbre en pleine tornade. « i know he likes men. at least, me. we’ve been hooking up for five years. that’s not the problem. » cinq ans déjà. cinq ans à se rencontrer en cachette, à échanger des textos jusqu’aux petites heures du matin. cinq ans à te surprendre à sourire lorsque tu penses à lui, lorsqu’il t’envoie une photo sans que tu ne t’y en attendes. « …he’s married and i’m engaged. it’d break both of our families. » cinq ans à te dire que ça ne valait pas la peine et que tu te faisais sûrement des idées. que ce n’était que passager et que ça finirait par s’estomper. sourire triste qui se profile sur ton visage tandis que tu baisses la tête, regard sur tes patins. « i’ve never been that lost before. what would you do? » demander conseil, autre chose avec laquelle tu n’as aucunement l’habitude. peut-être saura-t-il t’éclairer.

Servant involontairement de point de repère au danger tout aussi grand que tu es, tu n’es pas trop certain d’être le plus stable d’entre vous deux. Peut-être juste un peu plus habitué aux déboires que l’homme a la beauté soulignée sans que ce soit nécessaire. « No problem. I can start calling you ugly again if you prefer. » Jouant avec le feu, Huixi relâche la bande pour ne dépendre exclusivement que de son propre talent et du tien, ce qui ne représente aucunement une bonne idée. Autant il se cramponne à toi, autant tu t’accroches à sa présence comme deux personnes âgées bravant les intempéries pour aller commérer au café du coin. « Five years!? Already? Damn, how old are we? » Cinq ans plus tôt, tu vivais encore avec tes parents, sur le point de partir à l’aventure et découvrir le monde à travers sa cuisine diversifiée. Le temps passe vite, parfois un peu trop quand tu te prends ainsi un coup de vieux à la gueule. « Sorry. So. Likes men or at least you. That’s a good start. That would have been bad news if he was grossed out by gays. » Ton coup de patin connait une halte soudaine à la prochaine annonce, indignation qui s’accroche à tes traits comme si tu ne ferais pas la même chose sans hésiter. « Married? You’re hooking up with a guy who’s married?! Awful. I am ashamed to be your friend. » Aucunement un exemple à suivre, il faut se résoudre au fait que tu serais plus que capable de commettre le même crime tout en connaissance de cause. Qu’il te demande conseil, ton avis, de savoir ce que toi tu ferais à sa place, c’est une situation dans laquelle tu n’es pas familier. Grande première, n’étant certainement pas la meilleure personne en termes de référence. « Well, I don’t know much about him, so… If you’ve been hooking up for so long, there’s clearly something special. I’m terrible at this. To be honest, I’d just straight up talk to him about it. » Horreur de tourner autour du pot trop longtemps, minutes précieuses que tu ne désires pas perdre dans le bafouillage à éviter le cœur d’un sujet.

besoin d’aide, d’éclaircissement. na huixi qui a besoin de l’opinion de quelqu’un pour faire quoi que ce soit, c’était une nouveauté, ou alors un signe de sagesse. tu penchais plutôt pour la première option, puisque « sagesse » n’avait jamais fait partie de ton vocabulaire, et ça ne le ferait pas avant un bon moment. « nah. i’d rather stay handsome as long as i can. » prunelles qui se fixe sur la glace et tes patins. tu as un peu peur de faire un faux mouvement, de te retrouver une nouvelle fois les quatre fers en l’air. gauche, droite, gauche, droite… concentration ultime pour que tes pieds ne défaillent pas. « too old man. we be using wheelchairs soon. » léger rire qui passe de nouveau la barrière de tes lèvres tandis que l’image d’haewan et toi en train de courser en chaise roulante te traverse l’esprit. image qui est rapidement brisée lorsque ton ami s’arrête, te forçant du même coup à faire halte et à avoir peur pour ta vie une énième fois. main qui se tend pour attraper la bande et t’y accrocher comme si ta vie en dépendait, lançant un regard noir à celui que tu croyais ton pilier. critique que tu prends à la légère. tu connaissais haewan depuis tellement longtemps, tu le savais parfaitement apte à faire la même chose sans même se poser de questions. « yeah… i guess you’re right. that’s what i’ll do. i'll invite him to the cottage and tell him everything. » sourire un peu plus confiant qui perle aux coins de tes lèvres. assurance retrouvée en un instant, sans même qu’elle ait eu l’air de disparaître pendant un instant. « how about you bro? anything to report? » rendre la pareille. tu lui retournes la balle et tends l’oreille, relâchant la bande pour que votre aventure se poursuive enfin. donnant donnant, cette amitié. haewan était là pour t’écouter et tu serais toujours présent pour en faire de même.