(( petrichor ))

min 민 d'une simplicité certaine mais pas moins douce à l'oreille. un nom qu'on se passe dé génération en génération sans poser de question. cheol 澈  comme s'il avait suffit d'un nom pour définir une personne. et pourtant, ce symbole de pureté n'avait jamais été mieux servi que par cet enfant, d'un blanc immaculé jusqu'au fond de son âme.de ceux qui redessinent la société, qui définissent leurs propres règles. millenial, sans avoir choisi de l'être, placé dans une boîte sans avoir pu faire ses preuves. il a pourtant laissé sa marque sur le monde le 04 janvier de l'an 2000. il porte fièrement dans ses veines la grandeur de son pays. fier coréen, il ne reniera jamais ses origines. pourtant moqué lorsqu'il étudiait à l'étranger, il n'a jamais courbé l'échine sur ce sujet. il sait d'où il vient et séoul sera toujours sa véritable maison. prisonnier d'une relation autrefois saine, il tire chaque jour sur ses chaînes dans l'espoir qu'on le laisse reprendre sa liberté. il l'avait aimé, jadis, mais s'était lassé, trop vite. leur image de couple parfait n'avait de parfait que l'image. des discussions vides, des ambitions non partagées, tel était le lot de la plupart d'entre eux. les grand pas du petit à l'université ne sont pas passés inaperçu. haine, jalousie. fascination, amour. parce qu'ils les avaient rejoints, ou simplement pour ce qu'il était. difficile de savoir. il a peu d'amis dans son cursus, peut-être parce que l'économie ne plaît plus, ou bien parce qu'ils se sentent obligés d'entretenir un pays qui ne leur convient pas.il aurait aimé à se pavaner en criant au monde qu'il s'agissait d'une richesse d'esprit avant tout, mais c'était faux. ce n'était que matériel. il fallait acheter, tout, et tout de suite. montrer qu'ils étaient les plus beaux, les plus forts. il fallait faire comprendre que l'argent pouvait acheté n'importe qui, et que cela les rendait intouchable. et son regard, parfois, trahissait ses plus profondes envies. parce qu'il aimait ça, au fond, il aimait l'argent. et il aimait le pouvoir qu'il lui conférait. agacé, il claque sa langue à son palais. provocation ou simple réflex, il ne saurait faire la différence. une mauvaise habitude qui partage maintenant son quotidien, qu'il soit seul ou non.un peau aussi pure que son âme, à peu de choses près. il a cette brûlure sur la main gauche, souvenir douloureux d'une réflexion idiote. à l'époque, passer sa main sur le fer à repasser ne semblait pas si dangereux. mais il n'avait que quatre ans et il ne réfléchissait que peu.  lorsqu'il était jeune et insouciant, abrité des réalités du monde, il voulait devenir dessinateur. créer sa propre histoire, publier sa bande dessiné. il était doué, mais on lui a coupé les ailes. le dessin n'était pas l'avenir, et il fallait qu'il soit prêt à reprendre le lead de la société familiale plutôt que de rêver à des projets futiles.