DEVILMAN CRYBABY

敏(min), rapidité, intelligence. 煥(hwan), lumineux, brilliant. prénom choisi par son paternel, prénom qu’il déteste aujourd’hui tant bien que son nom (son), vestiges d’un passé bien trop douloureux. dans une province non loin de la capitale naquit le jeune héritier, une mère décédée pendant l’accouchement et un père emplit de rancœur, cela fait désormais dix-neuf longues années que le treize avril est devenu un jour maudis.pur coréen ans racines étrangères, rêvant d’origines exotiques, il lui arrive de fabuler, prétendant avoir de la famille issue du pays du soleil levant. il clame haut et fort son admiration pour la gente féminine mais c’est avec la plus grande discrétion qu’il tombe entre les bras de ces apollons, véritable amoureux de l’homme. promis à un avenir brillant, place de papa déjà promise au sein de sa société, il étudie l’économie sous toutes ses formes, déjà destiné à un avenir brillant. il aime l’argent, il raffole de ces multiples billets, ces sommes faramineuses et cette vie luxuriante dont il profite. gamin de l’élite, la richesse lui a fait perdre toute valeur de l’argent, gamin pourri par le matérialisme jusqu’à la moelle. s’éprend dans les draps d’un parfait inconnu chaque vendredi soir, habitué de cet night-club réputé. alcool dans le sang, fausse pièce d’identité en main, c’est lui le maître de ces lieux une fois la nuit tombée. puis, une fois le soleil levé, c’est minhwan le prodige du piano qui fait surface, caressant les touches de cet instrument avec un magnifique doigté, talent dont il n’hésite pas à vanter. peau vierge exempt de tout artifice, minhwan arbore l’élégance, constamment sur son trente-et-un, chemises et long manteaux, pantalons à pince et bottines sans oublier ses accessoires, il a une profonde aversion pour le streetwear mais ça ne l’empêche guère de trainasser en jogging une fois les portes closes. père beaucoup trop exigeant et détestant la chair de sa chair le considérant comme responsable de la mort de sa belle et tendre, ses poings s’acharnent sur l’épiderme du gamin, enfant battu qui ne songe aucunement à riposter. « peut-être qu’il a raison, je mérite sûrement tout ça pour avoir tué maman. » minhwan tait sa souffrance et ne laisse rien paraître mais minhwan a des séquelles, développant alors des crises qui surviennent lorsque son anxiété est à son apogée, mental totalement déréglé qui le pousse à agir et à mettre sa propre vie en danger mais également celle des autres. refus d’un diagnostic, il préfère s’isoler et attendre que ça passe bien que sa santé dépérit petit à petit.