bienvenue sur lns, un forum city de type résidence. chaque appartement est en colocation pour faciliter la création de liens. l'action se déroule dans la ville de séoul, en corée du sud. le forum a ouvert le 27 avril 2018. 7 jours sont accordés pour terminer la fiche. deux rp demandés tous les mois, merci de faire un effort sur l'orthographe. pas de lignes minimum, lns privilégie les réponses courtes.
6 months ago ... Une immense valise blanche roulante derrière tes pieds, tu te dirigeais vers l'entrée du bâtiment luxueux qui te faisait face. Un bon design, l'air y était agréable, tu n'avais pas besoin d'entrer pour ressentir ce petit sentiment de neuf, il était partout, autour de toi. Tes yeux n'étaient pas émerveillés, c'était ton cœur qui tambourinait à fond la caisse dans ta poitrine. Tu allais enfin vivre ta vie, loin des disputes incessantes de tes parents, loin de cette tension qui t'avait empêché de rester concentré sur tes cours. Tu avais frôlé le 14 de moyenne de justesse, et tu n'aimais pas ça. Il t'avait fallu du temps pour te rendre compte que tes parents causaient cette fatigue perpétuelle, tu avais donc exigé un peu plus d'oxygène, que tu puisses t'installer seul ou en colocation, histoire de ne pas vivre non plus, sans une présence autour de toi. Comme la lune autour de la Terre, tu avais besoin de population qui gravite sur ton passage, et vivre totalement seul t'aurait déprimé. C'est pourquoi tu étais ici, dans ce complex ultra cool, qui t'offrait la possibilité d'étudier tranquillement, de pouvoir faire ce que tu voulais, et chanter en liberté. D'ailleurs, dans la cage d'ascenseur, alors qu'il montait doucement les étages, tu te mis à fredonner l'air qui passait dans tes écouteurs. Ta voix naturellement douce et suave faisait écho contre les parois, mais tu n'en avais que faire, tu ne les entendais pas de toute façon. Et puis, il faudra bien que les murs s'y habituent. Tu ne comptais pas partir de si tôt. Surtout si "partir" signifiait "retourner au bercail familial", merci mais non merci.
De ton élégance légendaire, armé de tes lunettes de soleil, de ta clé entre les doigts au préalable récupérée quelques jours auparavant, annonçant ainsi la date de ton arrivée, tu t'avanças jusqu'à trouver ton numéro d'appartement. Ce n'était pas compliqué, le couloir avait beau être immense et aéré, il n'y avait pas tant de portes que cela. Un peu de calme, tu espérais que tes voisins te laisseraient au moins étudier de temps en temps. Tu entras la clé dans la serrure et voulus déverrouiller la porte alors que tu retirais lentement les écouteurs de tes oreilles. Ton cœur se mit à battre à l'idée que ton colocataire puisse être là. Tu n'étais pas préparé, tu n'avais pas eu le temps de faire un discours. Bon, tant pis, au feeling. Tu ouvris le battant, passant ta tête pour vérifier l'intérieur, et découvris une décoration absolument charmante. Un air satisfait se peignit sur ton visage, alors que tu entrais totalement dans l'appartement. Il n'y avait pas de bruit, si ce n'était peut-être l'écoulement d'un jet de douche un peu plus loin. Tu n'étais pas sûr, mais tu te sentais comme un voleur. Tu posas ta valise dans l'entrée, inspectant alors de ton regard sombre et masqué par tes lunettes de soleil, ton nouvel environnement, ton nouveau chez toi. Un soupir passa tes lèvres, c'était comme si toute la tension précédente était redescendue. Tu étais chez toi. C'était ta nouvelle maison. Et personne ne viendrait te chasser, c'était absolument hors de question.
« This hit, that ice cold… ! » Résonna dans l’appartement, une voix grave qui n’était sûrement pas faite pour chanter si aigu, mais on pouvait discerner la bonne humeur dans ces paroles. De qui était-elle ? C’est sans aucun doute celle de l’homme qui était en train de danser dans le couloir, un t-shirt sur l’épaule, le torse nu bravant fièrement ses nombreux tatouages, ses cheveux qui défiaient la gravité, son bermuda qui suivait le rythme de folie de ses jambes, un sourire plus lumineux que la journée elle-même, oui, c’était clairement lui qui exclamait son humeur matinale, c’était lui… Liam.
C’est encore sur ce même rythme qu’il fit un pas glissant de côté jusqu’à la cuisine, remuant les hanches sur le rythme de la musique qui avait l’air de chanter pour lui.
« I'm too hot (hot damn) » Continua-t-il, toujours aussi faux, attrapant le lait dans le frigo, une gorgée déjà dégustée, un cookie dévoré, rien ne semblait l’arrêter.
Après ce petit dej improvisé, il remua son t-shirt, dansant toujours en se dirigeant vers la salle de bain, rien de mieux pour chanter qu’une douche bien chaude, c’est pour cela qu’il fit chauffer l’eau alors qu’il enlevait le peu de vêtement qui couvrait sa peau. Liam attrapa son enceinte dans sa chambre, toujours nu comme un ver et retourna dans la salle de bain, qu’il laissa ouvert bien sûr. Il monta le son et se glissa sous la douche.
« Girls hit your hallelujah (whoo) » Une nouvelle phrase gâchée par sa grosse voix, mais peu importe, ses cheveux trempés en arrière, son corps savonné malgré ses déhanchements rythmés, c’est à ce moment que la musique décida de s’arrêter, un problème de chargement.
« AHHH ! Pourquoi ?! » Lança-t-il en se rinçant, prêt à sortir pour rallumer cette musique qu’il aimait.
Seulement, quelque chose l’arrêta sur sa lancée, un bruit plus précisément, quelqu’un venait d’ouvrir la porte d’entrée, il l’avait passé tellement de fois qu’il connaissait le bruit par cœur. Qui ça pouvait bien être ? Qui avait les clefs ? Il attrapa son téléphone, accrocha une serviette autour de sa taille et se lança comme un demeuré dans le couloir, glissant sur la fin en arrivant à l’entrée, seulement Liam avait de bon reflex et ne tomba pas, il était même heureux d’entendre la musique redémarrer, sa serviette glissa un peu, dévoilant un V assez marqué, alors qu’il se retournait vers le nouveau arrivé.
« Don't believe me just watch (come on) » Chanta-t-il de nouveau, tapant une pose car il adorait le refrain avant de finalement baisser la musique et regardait l’inconnu de l’entrée.
« T’es qui ? » Dit-il simplement, réajustant sa serviette qui manquait de tomber et de dévoiler finalement entièrement son corps.
Pour toi, le silence qui régnait dans ton nouveau chez toi n'était pas une très bonne chose, puisque de base, tu n'avais pas pour particularité de rester dans un coin bien sage, tu aimais plutôt chanter, t'occuper bruyamment sans même en avoir conscience. Tu étais totalement entré dans l'appartement, quand ton regard fut attiré par du bruit. Le jet d'eau s'était arrêté, et tel un troupeau de bisons enragés, tu entendis quelqu'un se déplacer. Tu t'étais permis d'entrer dans le salon, pour espérer y voir quelqu'un. Une musique reprit son rythme, assez fort, et si tu avais été un morceau de papier, ou l'un de tes bonhommes bâtons que tu aimais tant, tu te serais probablement envolé tant le son était puissant. Au moins, c'était du bon matériel.
Tes yeux rencontrèrent d'abord le corps à moitié nu de l'homme qui se tenait dans le couloir, et tu penchas la tête, comme pour en voir un peu plus. Il y avait des tatouages, beaucoup d'encre sur ce corps musclé, d'homme, ton colocataire probablement, tu ne savais pas quelle tête il avait, puisque tu étais trop préoccupé par un autre détail. Cette serviette qui glissait sur ses hanches et qu'il réajusta juste pile au moment où ça allait devenir intéressant. Tu détournas le regard quelques instants, troublé par de telles pensées, et puis levas les yeux sur le plafond. Comme si c'était passionnant. Comme s'il y avait de sublimes motifs sur le blanc lisse de ce foutu plafond. Tu devais te reprendre.
Mais pour une première rencontre, c'était quand même assez perturbant.
Tu clignas des yeux plusieurs fois pour être sûr qu'il avait demandé qui tu étais. Est-ce qu'il était juste sérieux ? Tu lui adressas alors ton fameux regard hautain, rempli de dédain. Dans quoi tu avais atterri bon sang ? Tu fronças les sourcils, comme vexé qu'il ne sache pas que tu arrivais aujourd'hui. D'un soupire digne d'une diva, tu levas ton bras pour lui montrer, accroché à l'un de tes doigts, l'anneau métallique des clés de l'appartement. Le même appartement que lui. Peut-être que dépenser ta salive n'était pas nécessaire, surtout vu son manque de politesse. Non seulement, il était à moitié à poil mais en plus il te parlait comme si t'étais le livreur de pizza. Tu en étais profondément offusqué. Puisqu'il ne prenait pas la peine de te saluer correctement, ou de se présenter, tu ne le ferais pas non plus. « Quelle chambre est occupée ? » Il fallait bien que tu déposes tes affaires quelque part, et puis un peu plus tard dans la journée, d'autres valises arriveraient, alors tu voulais être sûr qu'il y aurait de la place pour tous tes vêtements et accessoires en tous genres.
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Lun 11 Juin - 16:53
6 months ago ... Une immense valise blanche roulante derrière tes pieds, tu te dirigeais vers l'entrée du bâtiment luxueux qui te faisait face. Un bon design, l'air y était agréable, tu n'avais pas besoin d'entrer pour ressentir ce petit sentiment de neuf, il était partout, autour de toi. Tes yeux n'étaient pas émerveillés, c'était ton cœur qui tambourinait à fond la caisse dans ta poitrine. Tu allais enfin vivre ta vie, loin des disputes incessantes de tes parents, loin de cette tension qui t'avait empêché de rester concentré sur tes cours. Tu avais frôlé le 14 de moyenne de justesse, et tu n'aimais pas ça. Il t'avait fallu du temps pour te rendre compte que tes parents causaient cette fatigue perpétuelle, tu avais donc exigé un peu plus d'oxygène, que tu puisses t'installer seul ou en colocation, histoire de ne pas vivre non plus, sans une présence autour de toi. Comme la lune autour de la Terre, tu avais besoin de population qui gravite sur ton passage, et vivre totalement seul t'aurait déprimé. C'est pourquoi tu étais ici, dans ce complex ultra cool, qui t'offrait la possibilité d'étudier tranquillement, de pouvoir faire ce que tu voulais, et chanter en liberté. D'ailleurs, dans la cage d'ascenseur, alors qu'il montait doucement les étages, tu te mis à fredonner l'air qui passait dans tes écouteurs. Ta voix naturellement douce et suave faisait écho contre les parois, mais tu n'en avais que faire, tu ne les entendais pas de toute façon. Et puis, il faudra bien que les murs s'y habituent. Tu ne comptais pas partir de si tôt. Surtout si "partir" signifiait "retourner au bercail familial", merci mais non merci.
