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bienvenue sur lns, un forum city de type résidence. chaque appartement est en colocation pour faciliter la création de liens. l'action se déroule dans la ville de séoul, en corée du sud. le forum a ouvert le 27 avril 2018. 7 jours sont accordés pour terminer la fiche. deux rp demandés tous les mois, merci de faire un effort sur l'orthographe. pas de lignes minimum, lns privilégie les réponses courtes.
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 just look at the brightside (baozi&micha)

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just look at the brightside (baozi&micha)   just look at the  brightside (baozi&micha) Empty Jeu 31 Mai - 14:16
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whatever makes you happy
Even when you're next to me, it's not the way I'm picturing
( t e n u e ) ( s o n g ) ~ la cigarette pendant à ses lèvres grisées, embrassées par la lumière obscure d'une nocturne amante, d'une timide lune s'effaçant sous les nuages capiteux...lourds, si fertiles de pluie. Enfantant les gouttes s'échouant contre les trottoirs, s'écrasant comme de petits cailloux sur les parapluies noirs et blancs ondoyant sous sa fenêtre, humidifiant l'atmosphère de sa chambre endormie. La fumée s'évaporait rapidement à chaque expiration, se faisant emporter par les ténèbres de la nuit séoulite...les ténèbres bleutées et aériennes, engorgées d'eau et de murmures. De non-dits rampant dans le cerveau de Micha, les chevilles attrapées par la boue de sa timidité, de son introversion, c'en était pitoyable et presque vulgaire la manière dont il s'interdisait de dérouler des longueurs de mots, de paroles intéressantes, peut-être même touchantes. On le pensait froid, on le pensait arrogant, simplement pour le silence de sa présence. Simplement pour cette langue qui se nouait aux chimères des "qu'en dira-t-on", de cet estomac qui s'acidifiait de dégoût et de peur à l'idée même, fragile et candide, de pouvoir sympathiser...il n'était pas sauvage, ni complètement domestiqué, un curieux mélange entre la bête de frankenstein et le comte dracula.
Ça venait de ce coup fatal, de cette faucheuse qui faucha son désir de parler, de sociabiliser, de tendre la main vers le vivant...et se dire que peut-être, par tout hasard, il toucherait une belle âme. Se salirait les mains de bonté et de rires, s'aveuglerait de lumière et d'amour.
Micha tendait vers la mort, par haine et colère. Par violence et caprice. Parce qu'il était plus facile de se lover dans quelque-chose de connu, que de tenter l'inconnu. Il n'était pas aussi brave qu'il l'avait toujours prétendu, le drap blanc recouvrant sa face, courant derrière des pilleurs de tombes imaginaires, le sourire de son père hantant son désir de réussir à coincer les vils. En vérité, il était frileux...tremblant aux moindres interactions, s'emmêlant entre des syllabes soudainement étrangères, la honte montant graduellement sur son visage abasourdi. Un bordel. C'est tout ce qu'il était. Un bordel fantomatique, un pied dans le cercueil, l'autre se débattant avec une terre glissante.
Et malgré tout cela, il était bien vivant pour que quelqu'un puisse l'aimer.
Balançant la cigarette consumée par le rebord, soulevant son poids de ses coudes anesthésiés, quelques os craquant au passage, sa main parfumée de nicotine et d'anxiété vint embaumer ses cheveux, tentant d'un seul coup de les redresser de ses yeux ébènes. Un geste machinal, inconscient, tentant en vain, de chasser les pensées torrentielles noyant sa raison. Micha réfléchissait avec excès. Avec cette excentricité des fous et des névrosés, cette démence des désespérés, de ceux qui s'accrochent malgré eux à la solitude et aux voix mesquines.
Aux soleils et aux battements.
A l'abandon et aux souffles coupés.
Aux rictus et aux couleurs.
Tout ça c'était parce qu'il était émotif...c'était ce qu'il se répétait dans l'ombre de sa chambre. Tout le temps. Pour oublier qu'il y avait quelque-chose qui n'avait jamais été réparé...seulement maladroitement oublié.
Balayé.
Noyé.
Flingué.
Et des petits bouts de son cerveau tachaient toutes ses œuvres.
Attrapant un de ses dvd dans une de ses boites à chaussure ouverte, il alla s'écrouler sur le canapé de la pièce commune, défilant la technologie sous ses yeux afin de pouvoir s'évader dans un de ses petits plaisirs nocturnes. Il regarda le boîtier du film "Les Griffes de la Nuit" de Wes Craven, un petit rictus ironique soulevant le coin de ses lippes...surtout ne pas s'endormir, il aurait du mal à le déchiqueter...Plongeant son attention sur des images défilantes qu'il connaissait par cœur, murmurant presque la totalité des dialogues, il ne remarqua même pas le cliquetis des clés, les pas trempés décollant du sol...
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Re: just look at the brightside (baozi&micha)   just look at the  brightside (baozi&micha) Empty Ven 1 Juin - 19:58
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sure i would kiss you,
i'll lay with you
if you're cold and needed shelter i'd hold you, but not sweat ya & know we're not together but babe, i won't forget ya
Fin de son service. À l’abri sous un porche, cigarette entre ses lèvres, traces carmines sur le tube de nicotine, elle regarde la pluie. Un air maussade. Elle regarde tristement la pluie, ses plans pour la nuit qui s’annule. Des messages sur la conversation groupée. L’assurance qu’ils en feraient d’autres des courses. Mais pas aujourd’hui. Ils ont déjà tous un poids au cœur. Autant ne pas en rajouter un autre. Non. Sureté qui musèle l’adrénaline. Sureté qui assure qu’ils soient encore tout quatre encore en vie, le cinquième une étoile qui veille. Toujours. Mégots de cigarette qui finit dans la poubelle la plus proche. Elle se dirige vers le parking le colle de sa veste remontée. Sa moto, bijou pourpre aux teintes lavande qui l’attend sagement, déchargée de son coffre qu’elle a pour ses livraisons, elle enfourche la bête, le casque intégral masquant son visage et elle s’envole. Prudemment. Moins vite que d’habitude elle s’envole. Sa robe dévoile ses cuisses que ses collants résilles ne protège pas et elle laisse le froid envahir son être tandis que Séoul défile. Spectacle iridescent de couleurs. Et elle, tâche violette, telle une fleur qui vole au milieu. La pluie donnant un côté mosaïque à la ville, et elle pourrait presque se décider. De rester à rouler des heures durant. Le monde nocturne comme terrain de jeu. Mais elle est fatiguée Baozi. Elle rêve du confort de l’appartement. Et elle a promis. La poupée de Shanghai a promis. De faire attention. De rentrer. Alors elle se fait sage. Sa moto dans le parking de la résidence. Et le temps qu’elle arrive à l’entrée, elle est trempée. Un sourire pour d’autres habitants dans le même état tandis qu’elle dénigre l’ascenseur, habitude, et qu’elle monte les marches, casque au bras.

Douceur qui pourrait étonner, elle essaye de se montrer discrète, consciente qu’il est tard. Et c’est en silence qu’elle fait tourner les clefs dans la serrure, ses chaussures laissées dans l’entrée, son casque sur le meuble. Toujours aussi impudique, elle n’hésite pas Baozi. Se débarrasse de sa veste en cuir. Se débarrasse de sa robe aussi. Et lorsqu’elle passe par le salon, c’est en sous-vêtements qu’elle fait face à Micha, soutien gorge délicat et un shorty avec ses collants résilles par dessus. Regard sur le garçon, un léger sourcil étonné de le voir avoir bravé le danger du salon, elle s’adoucit à sa vue. Sourire aux lèvres comme une évidence et son regard accroche la télévision. « Micha, je passe un tee-shirt et j’arrive. » Et elle s’impose. Comme d’habitude. Elle s’impose tranquille. Elle aurait même pu faire pire, s’installer directement. Mais elle sait. Que ça peut déranger. Elle sait. Alors elle passe un tee-shirt ample, sans doute à l’un des garçons, Hiro peut-être, attache ses cheveux grossièrement en un chignon, et elle s’installe. Proche. Ses petites mains venant s’accrocher au bras du garçon, un baiser laissé sur sa joue, trace carmine comme souvenir sur sa peau pale. Elle tire le plaid, et s’installe dedans, installe Micha aussi, et elle pourrait presque ronronner tant elle aime les moments avec le garçon. Tellement. « Ta journée ? » Les éclats sont adoucis, sa voix plus douce, presque un murmure.

 
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