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 angels on f i r e (minji&micah)

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angels on f i r e (minji&micah)   angels on   f i r e  (minji&micah) Empty Ven 18 Mai - 22:36
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angels on fire
let their wings be consumed
( t e n u e ) ( s o n g ) ~ Il n'était pas familier avec la tragédie résidant dans son cœur. Les boums-boums ralentis d'un battant en détresse, recherchant le calme des envolées funestes...des voyages vers l'horizon sépulcral, d'où les froids rayons du soleil dispersaient des coups noirs contre des nuages cafardeux. Telle une voile, il se gonflait sous le vent frais le faisant vibrer; le doux vent nocturne, sombre et humide, d'un été approchant, avec sa traîne d'océan festif, de chaleur exubérante. Et dans l'élan aérien du soir, s'entremêlaient les nuées cauchemardesques de ce myocarde sensibilisé aux variations du monde...aux white frequencies perdues entre les brouhaha du commun. Ces fumées grisâtres s'échappant d'entre ses lèvres, embrumant l'atmosphère de pensées disparates, d'une odeur âcre et lourde...il fallait seulement transporter le poids de la mélancolie ailleurs que sa poitrine, quelque-part dans les étoiles, la partageant en parts égales avec les anciennes divinités. Celles plus cruelles qui exigeaient du sang et de la bile, de la dévotion primitive et des chants mortuaires pour prières chatoyantes, pour chaque demande mortelle.
Micha ne s'autorisait de telles démences...dionysiaque réservé, jetant des fleurs sur des corps refroidis par le temps, la maladie et le chagrin...comme celui de sa mère qui s'essoufflait derrière le comptoir de ce diner. Petit endroit qu'ils avaient l'habitude de fréquenter, la bouche de l'un ruisselante de sirop d'érable, l'autre s'accrochant à de la nicotine goudronnée. Il avait prit cette mauvaise manie de la dernière, observant le brouillard dévaler à l'envers de son gosier obscur, silencieux, ombrageant ses yeux mourants. Et il se rappelle très bien de ce qu'il avait pensé, naïf et candide scintillement déclenchant un romantisme pour l'obscène et la déchéance lentement injectée, oh oui, c'était stupide maintenant qu'il croisait le souvenir. Il avait pensé que ce devait être la fumée de sa clope qui formait les nuages tout là-haut dans le ciel. Le grotesque donnant naissance au fantasque.
Le bâtonnet consumé, jeté sous son pied, il finit par exhaler une dernière fois l'anxiété déchirant ses tripes. Cette sueur perlant sur son front, s’agrippant aux cheveux d'ébène sur sa nuque lunaire, lui faisant regretter son col roulé tâché de noir. Il ne savait pas véritablement pourquoi il l'avait mis, surement parce qu'il avait toujours été frileux, plus sensible que les autres, plus réceptif...plus modulable et changeant. Sa cadence s'accordant aux alignements des planètes, aux astres ricochant contre le hasard physique, formant au loin, dans l'obscurité secrète de l'espace, de nouvelles existences, de nouvelles présences, de nouveaux langages et de nouvelles âmes. Micha...Micha, c'est comme s'il pouvait entendre un chuchotement s'étant échappé de lippes amantes dans une ruelle de chicago, comme s'il pouvait entendre les battements de cœur d'un fœtus se cachant chez une mère en australie, comme s'il pouvait ressentir la douleur et la peine d'une oreille découpée, torturée, lapidée par la terrible dépression de feu van gogh. Il était une longue promenade dans un musée silencieux, une réflexion matinale sur un roman pertinent, la sensation d'appartenir toujours au film lorsque celui-ci s'arrête...et surtout, le vent nocturne d'un doux été...
Toussant quelques-fois, recrachant le béton s'emplissant dans ses poumons, il décida de retourner à l’événement principal, ce pourquoi il s'était retrouvé les dernières quinze minutes dehors dans un balcon faisant trois fois la taille de sa chambre, d'un immeuble qu'il ne pensait jamais pouvoir frôler de ses semelles, fumant la dernière cigarette de son paquet...l'agacement rongeant ses neurones à petit feu. L'idée même qu'il n'ait pas pris d'autres paquets le poussait à tapoter nerveusement sa cuisse, craquer ses os et s'occuper l'esprit en comptant le nombre de fois qu'une personne battait des cils.
Il n'appartenait pas à cette société. Pas aux lumières flamboyantes et au rouge de chanel. Pas aux froissements de soie et des petits rires ricochant contre les parois adorablement. Pas aux sourires d'une blancheur imperméable, pas aux parfums capiteux, pas aux conversations luxueuse et au champagne dorant ses doigts. Ni à eux.
Ni à elle;
Ses mains qui n'embrassaient jamais la courbe de sa silhouette, se battant pour le confort des poches de son pantalon plutôt que celui de ses hanches. Son regard qui fuyait le sien, préférant la pâleur des murs aux ténèbres de ses yeux. Sa langue se faisant mordiller par ses dents plutôt que de dévaler des flots de paroles pour l'intéresser. Il n'était pas assez. Fade et euthanasié, il colorait les autres plutôt que de s'engager sous les teintes pétillantes de ses histoires divagantes. Dérangeantes. Perturbantes.
"Désolé," s'obligea-t-il à formuler à demi-voix derrière la jeune femme de laquelle il ne percevait que la chevelure poudrée de senteurs diverses. "j'étais parti fumer." Il était vrai que Micha ne prévenait que rarement de ses éclipses, crevant les cerveaux des gens, les éblouissant d'une lueur noire et énigmatique, s'y logeant pour pratiquer ses arts mystiques en toute discrétion. Il flottait comme un fantôme, s'effaçant derrière Minji, s'oubliant dans son odeur et son imagination, dans les petites conversations qu'il pouvait dérober furtivement, dans ces corps ondulant sous une orchestration divinement parfaite. Comme taillés de marbre, touchés d'une grâce délicate, ils paraissaient tous être des anges.
Des anges enflammés par leurs désirs et leurs faux-semblants.
Par leur hypocrisie et leurs codes semi-mondains, semi-carnassiers.
Micha s'aveuglait d'un peuple aussi beau, de gens aussi artificiels, comme un hobbit découvrant les elfes pour la première fois. Et Micha osait, dans un débordement d'admiration, juste pendant une faible seconde, effacer le fait qu'il n'était pas comme eux...qu'il n'était pas des leurs...
"Tu veux que je te rapporte quelque-chose à boire ou à manger ?" demanda-t-il, l'ennui s'accrochant à ses syllabes, le besoin de se fondre dans la masse, de se cacher et s'évader arrondissant ses voyelles. Il avait les mots qui se dévoraient entre eux, des consonnes tombant sur d'autres, l’ambiguïté de son intention parsemant la totalité de son expression faciale...mal-à-l'aise, posée mais frustrée.
Cherchant consolation dans l'observation de la foule, trouvant des perles dans les moues des jeunes filles, se perdant dans la constellation de leurs rires, Micha s'évaporait, plus léger que l'atmosphère.
a kick of nicotine right in the heart.
 
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