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(( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Sam 31 Aoû - 1:22
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liberté nocturne, il ère dans les couloirs de l'établissement, solitaire au possible, dernières copies corrigées sous le bras. l'esprit volatile, il est bercé par des envies d'évasions. des envies de voyages qui s'éveillent après un sommeil d'une courte durée. l'envie de s'envoler vers d'autres cieux, inconnus ou non. l'envie de plier bagages et ne plus regarder derrière soi. envies empoisonnées. l'esprit d'un amour du passé hantant son esprit pourtant bercé par la pureté, il a le coeur qui saigne plus que de raison, éros. son âme crie au désespoir tant les souvenirs le ronge et le consume. rien ne va malgré ces allures de gendre idéal, il porte un fardeau, l'homme porteur d’érotisme. fardeau qu'il n'a de cesse de noyer dans un silence des plus profonds. secret inavouable car le sang perdure sur ses mains malgré le temps qui passe.

alors durant les insomnies, éros ère de nuit dans les couloirs de l'université. pour qui ? pour quoi ? nul ne sait. il ne trouve la paix qu'au milieu d'un lieu qu'il n'a de cesse de côtoyer. les copies viennent à se poser sur le bois de son bureau, l'amphithéâtre chantant la faible résonance du tas de feuille entre ces murs, puis les pas du professeur accompagne la faible mélodie. l'esprit oublie. puis l'envie de caféine l'anime. faible grognement avant qu'il ne quitte la pièce, lumière oubliée. il traverse le couloir sans crainte aucune avant que des pas, peu discrets, viennent à perturber son chemin. l'arrêt fut net avant qu'il ne fasse face à ce qui vient à perturber sa solitude. « tiens. que fais-tu ici si tard ? » le doux sourire s'installe sur le visage du professeur. faisant alors face à des traits particuliers. traits qu'il ne pouvait que connaitre plus que bien, éros vient à réduire l'écart, le vide présent entre eux.

faible distance entre les deux hommes, l'aîné n'est fait que de malice à la vu de son cadet. sa main glissant dans la tignasse de l'autre, éros se joue du plus jeune, profitant du vide, du silence qui règne au sein de l'établissement pour persécuter les craintes connues de son étudiant. « te manquais-je autant pour que tu viennes jusqu'ici ? ou alors est-ce mes draps qui te manquent ? ou mon argent ? » animation soudaine, éros ne fait que créer une atmosphère des plus pesantes sans pour autant désagréables. les lèvres en frôlant d'autres, il sourit dans la malice avant de s'éloigne du jeune sans aucun remords. « as-tu des ennuis pour te réfugier entre ces murs en pleine nuit ? » mille et une questions viennent alors à bousculer l'esprit du plus vieux. certaines dansant sous le rythme d'un second degrés alors que d'autres ne sont qu'alimentées par une certaine inquiétude.

feat. @moon hwansuk



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Dim 1 Sep - 15:37
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L’université n’est pas un lieu que Hwansuk apprécie particulièrement. Il y a souvent du monde, toujours du bruit. Le campus est grand et la première année il se perdait tout le temps. A l’époque, il se faisait d’ailleurs charier pas mal, par les riches notamment (avec leurs voitures luxueuses et leurs sacs en cuir hors de prix). Hwansuk n’avait que deux chemises qu’il lavait dès qu’il le pouvait, et la moitié de ses affaires était de la récup. Il s’en fichait, lui, mais les autres ne manquaient pas de le lui faire remarquer. Ca s’est tassé par après, mais Hwan s’en souvient, et c’est sans doute aussi pour cela qu’il méprise autant les plus riches maintenant.

Mais ce soir, Hwansuk est revenu pour une raison particulière, même s’il rase un peu les murs et qu’il prie pour que personne ne l’apostrophe. Il n’y a plus grand monde à cette heure, et Hwan n’a aucun mal à trouver la silhouette longiligne d’Eros sur son chemin. Hwan déglutit. “Je vous cherchais,” ses mots sont soufflés, le ton à peine élevé, juste pour être entendu. Eros est déjà si proche de toute façon, et Hwansuk ne peut s’empêcher de frissonner en sentant cette main dans ses cheveux, en constant cette proximité entre eux. Pourtant ses paroles le refroidissent presque aussitôt. Hwan se crispe, s’écarte d’un pas et ses sourcils s’arquent un peu. “Je voulais vous parler, c’est tout.” Il est sur la défensive, il veut se protéger, s’armer contre le sourire insidieux d’Eros qui le toise et Hwan n’aime pas ça, il se sent fragile, il se sent vulnérable - comme toujours avec ses clients, même les plus aimables - c’est une sensation désagréable.

On ne peut pas faire ça,” annonce Hwan, il avait pourtant bien réfléchi à comment l’annoncer, mais cela sonnait toujours mieux dans sa tête, quand il se l’imaginait, quand l’aura d’Eros n’était pas partout autour de lui et qu’elle le perturbait. “Vous… vous êtes mon enseignant. Je ne peux pas…” Hwan baisse les yeux. “Si l’administration l’apprend, je vais me faire virer.” Et c’est ça, en réalité, sa vraie crainte. Il se fiche bien d’Eros et des risques qu’il encourt, lui aussi, Hwan est égoïste lorsque cela concerne ses études, parce que c’est bien la seule chose qu’il aimerait réussir, la seule chose qu’il aimerait accomplir. Et voilà que l’enseignant d’histoire, celui qu’il côtoie chaque semaine, lui demande ses services. Et Hwan accepte. Et Hwan regrette. Et surtout, Hwan a peur des conséquences.

Il relève ses yeux tristes vers Eros. Il lui tient tête, ou du moins essaye. “Je me fiche de votre argent, mais je dois avoir mon diplôme. Si vous devez me rappeler, je ne veux pas que ça me cause des problèmes.” Il est froid, il sait qu’il est à la limite du manque de respect qu’il devrait pourtant donner à son enseignant - mais est-il à cela près ? Pas quand il s’est déjà cambré pour Eros, et pour son argent, dans l’intimité d’un appartement aux fenêtres closes.

feat. @byun eros



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Mar 3 Sep - 21:48
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refuge au sein d'un établissement qu'il ne connait que trop bien. l'envie de penser quelques blessures là où l'esprit n'irait guère s'assombrir. là où rien ni personne ne viendra causer le trouble dans sa médecine psychique. éros n'était fait que de bonnes intentions. partout. pour n'importe qui. n'importe quand. plus encore lorsque le coeur s'en mêle. attirance indéniable pour un élève. encore. attirance qu'il peine à masquer et pour laquelle il a fini par succomber lors d'une nuit. puis une autre. ainsi, le professeur noyait sa douleur. dans l'amour muet, il se console. se jouant avec ou sans raison de ceux qui viennent à croiser le chemin de l'être érotique. éros, fidèle à lui même malgré la peine consente. il n'est que l'ange aux ailes brûlées, celui avec qui on se plait à noyer ces doutes. il n'est que celui qui offre le creux de ses bras, son épaule ou ses mots pour apaiser bien des âmes en peine. mais il est surtout celui qui s'oublie, un peu. parfois un peu trop. « ah, tu me cherchais ? » la voix n'est que paisible, calme. prête à charmer à nouveau l'élève. troublemaker. à double sens. éros éprit malgré lui d'un être bien plus jeune. épris par la fragilité, l'instabilité. alors que l'autre n'est que plus troublé, gêné et déstabilisé. l'envie d'aimer autant que de fuir. mais la lâcheté du professeur l'emporte. et ainsi, l'amour fuit, ne laissant que l'affection pour le jeune garçon.

« alors comme ça, tu voulais me parler ? » l'homme toise le jeune. le regard se croise et recroise puis l’écart s'étouffe, encore. éros ne faisant que se rapprocher du jeune, sans crainte aucune. l'amour du danger. il laisse son sourire venir caresser les lippes du cadet, et ceux malgré les propos de ce dernier. vile torture que vient offrir le professeur à son élève. « et si je te disais que tu ne risques absolument rien ? que tout ça n'est que secret et que ça le restera ? » murmure qui ne fait que s'échouer contre les lèvres d'une âme tout aussi tourmentée que celle du professeur. éros torture tout en sous-entendant bien des choses. tout en promettant. homme de parole. l'espace, le vide revient à nouveau. chaste échange, bien que tortueux. le professeur ne fait que s'éloigner d'avantage pour ainsi reprendre le chemin de sa salle, sans sa caféine. « cesse donc de te ronger pour ça. » rejoignant son bureau, l'homme porteur d'histoires anciennes vient à s'appuyer sur le bois de son mobilier, attirant par la même occasion son cadet près de lui. homme fait de persévérance, il en oublierait presque la requête du plus jeune. « tu es celui qu'on protégera et je suis celui que l'on jettera. crois-moi. »

le coeur et l'esprit bien plus fort que la raison, sa préavis, le plus vieux plonge son visage au creux du cou de son étudiant. l'envie n'est que soudaine. cette envie qui requière d'être comblé par un soupçon de tendresse. alors ses lèvres se perdent sur la peau laiteuse du jeune avant que le compteur d'histoires ne relève la tête, repensant aux dernières paroles de son étudiant. « je suis certain que tu l'auras ton diplôme. avec ou sans moi. » l'étreinte de perd, s'envole et le plus vieux offre à nouveau sa liberté au plus jeune. « quitte à mettre fin à tout ça, pourquoi ne pas mettre fin à tout ? parce qu'après tout, je ne suis pas le seul élément perturbateur qui flotte autour de toi, et tu le sais. » parole d'homme bien trop protecteur. il hausse alors les épaules, fuyant le bureau pour finalement se tourner vers le tableau et ainsi se focaliser sur le cours qu'il doit rédiger pour le jour suivant. l'ignorance s'installe entre le professeur et l'élève, alors que l'incompréhension gagne le plus vieux qui peine à comprendre le raisonnement du plus jeune.

feat. @moon hwansuk



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Mar 3 Sep - 23:35
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Hwansuk a envie de s’énerver, vraiment. Il a envie de hausser le ton, de protester, de montrer à Eros qu’il n’est pas aussi fragile que l’autre semble le sous-entendre ; mais il n’y arrive pas. Il n’y arrive pas car une part de lui sait qu’il a raison, et que l’autre part, celle trop rationnelle, lui rappelle qu’il est son élève, et surtout qu’il n’est qu’un prostitué que Eros s’est payé. Hwan sert un peu les poings, baisse la tête et se tait. “Comment est-ce que je peux vous faire confiance ?” ose-t-il demander malgré tout, alors qu’il suit Eros dans le couloir, ignorant l’heure, ignorant leur proximité, ignorant la manière dont son coeur palpite et ses pensées s’égarent, ignorant le pincement au creux de sa poitrine qui revient à chaque fois que l’enseignant pose ses yeux sur lui.

Il ne sait pas s’il le suit où s’il est entraîné, il ne réfléchit pas trop, réflexe incertain alors qu’il pose ses mains sur ses épaules par instinct lorsque Eros l’attire contre lui, et c’est un frisson qui remonte le long de son échine quand il sent ses lèvres au creux de son cou. Hwan se mord la lèvre, baisse la tête, n’ose pas bouger alors que ses doigts se crispent un peu. Mais déjà c’est terminé et il voit l’enseignant frivole papillonner jusqu’au tableau, Hwansuk ne sait plus où se mettre, ne sait plus quoi faire. Il a cette impression désagréable que Eros se joue de lui, qu’il joue avec lui, même, et il n’aime pas ça. “Vous voulez arrêter ?” Il y a une pointe d’inquiétude dans sa voix et il ne sait pas vraiment d’où elle vient lorsque ce qu’il ressent principalement c’est de l’amertume - et peut-être, aussi, juste un petit peu, du désir. Mais Hwan est surtout agacé, et il n’aime pas comment Eros l’ignore et se détourne de lui, il ne comprend pas, il ne comprend plus.

Qu’est-ce que vous sous-entendez ?” Il s’avance, se rapproche et se place juste à côté de lui, toujours proche, déjà dans son espace personnel sans pour autant tenter le contact - même si ce n’est pas l’envie qui lui manque, et qu’il est trop fier pour le reconnaître. Eros a cette manière de le regarder, cette manière de lui tourner autour, Hwan ne sait plus exactement à quel moment il n’a plus fait ça que pour l’argent (et il ne veut pas savoir, au fond.) Hwansuk se rapproche encore, lève un peu la tête, son visage est si proche de celui d’Eros qu’il pourrait le toucher, leur nez se frôle, et il a les yeux plongés dans les siens. “Si je ne suis qu’un amusement pour vous, dites le moi.” Il essaye d’être ferme, mais il sait qu’il a les doigts qui tremblent, et les yeux qui reviennent sans cesse à ces lèvres, toutes proches. Hwan ne sait pas s’il a vraiment envie de les embrasser, il sait seulement qu’une part de lui en a besoin, mais il serait bien trop offensé de l’avouer - alors il se retient et il fait face, et il darde son regard sur Eros comme si cela pouvait le faire vaciller (alors qu’ils savent tous les deux, au fond, que Hwansuk est celui au bord du gouffre.) Quel élève traiterait son enseignant ainsi ?

feat. @byun eros



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Mer 4 Sep - 0:53
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douce torture face à la résistance du plus jeune. éros n'est qu'admiratif, faible au possible face au propos de l'autre. éternelle envie de l'entourer de ses bras, le protéger jusqu'à la nuit des temps. les pensées ne sont que bousculées, prêtes à sombrer pour mieux le faire flancher, mais éros résiste malgré tout. fuyant les sentiments d'un organe pulsant bien trop rapidement. fuyant la vision trouble et les gestes incertains. éros se perd. se noie. c'est à peine si il vient à entendre les mots du jeune. à peine si il accorde une véritable attention à ces mots. à peine si il a envie de répondre à toutes ces questions qui ne sont que pertes de temps. alors l'homme se concentre, tant bien que mal sur ce tableau dont il se fiche royalement, au final. il se concentre pour éviter de perdre pied. de sombrer dans un tourbillon émotionnel. puis le jeune, l'étudiant pénètre dans sa bulle. l'éclate. et les regards se croisent à nouveau. « on sait tous deux que je peux te suffire. en tout. alors à quoi bon continuer de te vendre à tords et à travers alors que tu peux m'avoir moi ? »

l'homme et sa richesse.
l'homme et sa tendresse.
l'homme dans sa totalité.
ou presque.

la main se glissant sur la hanche du plus jeune, à nouveau possessif, éros l'attire contre lui. plus qu'il ne l'est déjà. le trouble n'est qu'éternel. relation tordue. relation des plus ambiguë. il agrippe la hanche du plus jeune, le sourire revenant prendre place sur ces lèvres d'homme-enfant, fier de ce qui vient à se jouer. « et toi, que veux-tu au juste ? réellement. » et à nouveau, éros provoque les lippes du jeune. à nouveau il les caresses des siennes alors qu'il murmure ces propos contre ces chairs qu'il convoite depuis bien trop longtemps déjà. tout n'est que supplice. alors il cède, éros. il flanche. et il perd pied, vendant presque son âme au diable. il scelle ses lèvres, éros, à celles de son étudiant. valse divine. gourmandise qu'il savoure alors que le frisson vient à s'éveiller le long de son échine. puis le vide revient à nouveau. les croissants de chair ne faisant que s'éloigner de quelques millimètres, éros n'est que plus gourmand sans pour autant y céder à nouveau. alors il happe les lèvres d'un nouvel amant bien trop précieux. « un amusement n'a rien à faire ici, avec moi. » et le murmure revient, s'alliant cette fois-ci à ce doux sous-entendu dont raffole le professeur. comprendra qui pourra comme il aime le penser.

« tu es déjà confiant, sinon tu ne serais plus ici. » fier sourire, l'homme frôle à nouveau les lèvres du plus jeune, venant finalement déposer les siennes sur la joue de l'autre. puis le geste n'en devient que plus protecteur alors que son bras vient à entourer la taille de l'étudiant. le maintient n'est que plus possessif alors que les regards ne cessent de se croiser. « cesses les vouvoiement veux-tu, on a largement dépassé ce stade là. en privé, du moins. » parce qu'au fond, il a horreur de ça. parce qu'au plus profond de lui, éros, il veut se l'approprier, l'accaparer. le posséder. le bercer de ces mots, ces louanges pour mieux le protéger. pourquoi ? nul ne sait.

certains dirons "coup de foudre".
lui préférera "âme-sœur".

mais pour lui. pour l'étudiant. pour eux.
il n'en dira rien. il n'en fera rien.

feat. @moon hwansuk



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Jeu 5 Sep - 22:42
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C’est comme si Eros ne l’écoutait pas, et Hwansuk s’agace d’autant plus, il veut protester, lui montrer qu’il est là, avec lui, devant lui, Hwansuk a ce besoin de lui prouver qu’il existe, en tant que personne et pas en tant qu’objet même pas en tant qu’élève, non, Hwansuk veut plus que cela maintenant - surtout alors qu’Eros se rapproche, pose ses mains sur lui, caresse brûlante et doucereuse à la fois et Hwan ne se rend même pas compte qu’il retient sa respiration. “Te vendre à tort et à travers,” c’est fou comme cette formulation sonne toujours plus douloureuse dans la bouche d’un autre, surtout dans la bouche d’Eros, et Hwan détourne les yeux, la honte sur ses épaules, la colère de n’être que ça, justement, celui qui se vend, celui qu’on achète, celui qui n’est bon qu’à ça - ou celui qui ne peut pas faire autrement, mais ça, Eros n’en sait rien, Eros ne s’en rend pas compte, du haut de sa tour d’ivoire de richesse et de beauté, il ne sait pas ce que c’est que cette vie là (et une part de Hwan a envie de le lui crier à la figure, de lui montrer comment il vie, de lui prouver qu’il n’a pas besoin de lui, qu’il peut se débrouiller seul, sans personne, comme il l’a toujours fait et-

Hwansuk étouffe un halètement dans le baiser. Ses mains viennent chercher la nuque d’Eros, par réflexe, par habitude aussi sans doute, même s’il ne veut pas l’avouer, et sa jambe cède une seconde plus tard. Hwansuk perd de sa hauteur, se perd dans l’embrassade, oublie ce qu’il voulait lui dire, lui crier, oublie sa frustration, quelques secondes tout du moins. Quand Eros se détache, Hwan sait qu’il n’en a pas eu assez, et ça l’énerve, oh, ce que ça peut l’agacer. “Et toi arrête de te moquer de moi," le tutoiement lui vient très naturellement, à croire qu’il n’attendait qu’une autorisation. Ils sont toujours si proches, le bras autour de sa taille qui le maintient, Hwan n’est même pas effrayé de pouvoir être surpris ainsi. Il s’en fiche, maintenant, ce n’est plus ça qui l’inquiète, ce n’est plus ça qui l’intéresse. “Je ne veux pas te ton argent,” il crache presque, le mépris pour cette richesse qu’il ne possède pas n’est que plus flagrant, Hwan ne peut pas s’en empêcher. Il sait que dans un autre contexte, il aurait détesté Eros : sa beauté, son argent, son apparence parfaite - c’était tout ce que Hwan enviait et méprisait en même temps. Mais les choses avaient fait que. Désormais Hwansuk ne peut plus se passer de lui.

Je te veux toi.” Les mots passent la barrière de ses lèvres avant qu’il ne les réfléchisse, avant qu’il ne pèse le pour et le contre de les prononcer à haute voix. Il l’a pensé tellement fort, il ne s’est pas rendu-compte qu’il pensait à haute voix. Il sait qu’il n’a pas le droit, il sait que Eros le jettera aussitôt qu’il le pourra, il sait qu’il ne mérite pas mieux, de toute façon, Hwansuk trop habitué à être utilisé, trop habitué à ne servir qu’une soirée, qu’une nuit, à n’être que celui qu’on emprunte, qu’on achète, et puis qu’on remercie. Et encore.

C’est cette attirance autant que cette colère qui le poussent à agir. C’est cette dualité de sentiment, cette envie de bien faire et de le rejeter en bloc, cette envie d’avoir Eros et de pouvoir l’oublier aussi vite - Hwan agrippe sa nuque d’une main, se redresse, force l’enseignant à s’abaisser à sa hauteur, et ses lèvres s’écrasent sur les siennes. Les baisers de Hwansuk sont moins doux, beaucoup plus désespérés, et il le sait - et ça l’énerve. Quand il approfondit le baiser, sa main tire sur les mèches de Eros, et il se fiche bien de lui faire mal. Il ne relâche ses lèvres qu’après les avoir malmenées, et il sait qu’il ne peut plus se sortir de cette situation maintenant. Pourtant, il fait face, le regard farouche devant l’enseignant, comme pour lui prouver quelque chose - ou peut-être plutôt se prouver des choses à lui-même.

feat. @byun eros



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Mar 10 Sep - 15:42
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ivresse diabolique. l'envie de succomber à un être porteur des enfers. éprit d'un être dont il ne devrait. éros perdant aux changes. éros faible au possible face aux prémisses d'un être porteur de jeunesse. éros faible face à la luxure d'un corps, d'une âme. faible et lâche, oubliant ses démons. son démon qu'est byeol. il punit l'élève dont il était fou, se plongeant dans les bras d'un tout nouvel énergumène, semblable au précédent. loin d'être pansement, hwansuk apportant la richesse de sentiment qu'éros ne pouvait éprouver. sauveteur d'une âme en peine, à la dérive. les sentiments naissants à nouveau, retrouvant la lueur d'une vie, caressant l'âme d'une aura des plus salvatrice. éros retrouve alors cette sensation, cette envie d'aimer, de couver, de s'abandonner auprès de celui qui n'était censé que le combler l'espace d'une nuit. passage éphémère qui perdure dans le temps. éros s'abandonne malgré lui car il n'est que celui qui croque dans la pomme empoisonnée. celui qui offre son âme à hadès pour parfaire la vie d'un être inconnu. celui qui abandonne sa richesse aux plus pauvres pour ainsi se nourrir du bonheur des autres plus que le reste. enfant de bonne volonté qui finit par sombrer dans un tourbillon de sentiment perturbateur.

et les corps se touchent, les lèvres aussi. sentiments cognant contre des lippes voraces, gourmandes. le professeur découvrant une nouvelle facette de l'élève. rictus naissant au beau milieu d'un baiser quelque peu brutal, l'homme se plait à répondre à cet échange alors que le vide vient reprendre part à cette relation des plus ambiguës. le frisson n'est que mauvais. l'amertume l'enveloppant alors qui laisse son emprise, sa prise autour du plus jeune, toujours prisonnier pour son plus grand plaisir. « tu n'es fais que de contradictions. » chuchotement direct face à des lippes bien torturées. éros happe à nouveau celle du plus jeune, le provoquant ouvertement avant qu'il ne relâche sa taille pour mieux se redresser. « n'est-ce pas toi qui voulais tout arrêter il y a quelques instants de cela ? » et l'envie de jouer revient au galop. cette même envie qui attise bien des envies, bien des sentiments. il tourne, tel un lion autour d'une proie. il tourne éros, pour déstabiliser l'autre. pour l'induire en erreur. puis s'arrête. positionner derrière lui, il glisse à nouveau ses bras autour des hanches du plus jeune, soufflant contre sa nuque alors que son rictus n'en devient que plus vicieux. « aux grands crimes les dieux réservent de grands châtiments, comme disait ce bon vieil hérodote. » et quel crime que d'aimer consommer le pêché, l'interdit sous forme humaine. l'apprivoiser, danser avec lui au rythme de valses endiablées sous le regards de dieux bien trop jaloux et envieux. jeux dangereux. mais éros n'est que le fou sans raison.

il est celui qui cède à ses tentations.
celui qui aime plus que de raison.


et à nouveau, le plus vieux caresse la nuque du jeune de ses lèvres. embrassant sa peau à plusieurs reprises alors qu'il resserre son emprise autour des hanches de l'autre. possessif maladif. l'envie d'en faire à nouveau sien. l'envie de le garder pour lui, égoïste au possible. « que les dieux me punissent d'aimer l'interdit qui se présente à moi. cela en vaut bien la peine. » et à nouveau, il chuchote, le professeur. et à nouveau il embrasse cette peau pour mieux sombrer et accompagner son récit avant que ses doigts ne viennent se perdre sous les tissus recouvrants le bas ventre du jeune. et ainsi, il succombe et scelle son destin, poussant son âme à subir mille et une tortures dans un avenir proche.

pour le meilleur et pour le pire.

feat. @moon hwansuk



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Mer 11 Sep - 11:44
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Et toi tu ne parles que par énigmes,” Hwansuk veut l’arrêter, le faire taire d’une manière ou d’une autre, car cette façon qu’a Eros de tourner ses mots, ses phrases, sa voix enjôleuse et ses regards perçants, Hwan veut que cela cesse. Il n’aime pas être ainsi mis au pied du mur et pourtant Eros ne cesse de le faire, sans que Hwan ne proteste vraiment, quelques remarques, sans plus - alors que Hwansuk pourrait s’en aller, claquer la porte et ne pas revenir, mais il n’arrive pas à le faire, trop envoûté, trop attiré par la silhouette d’Eros qui lui tourne autour, près de lui, comme un fantôme de désirs, ou un prédateur avide, Hwan n’est plus trop sûr. “Je n’ai pas dit que je voulais arrêter, j’ai dit que c’était trop risqué,” et si la nuance est faible, elle existe - car Hwan était bien trop fier pour admettre qu’il n’était pas venu que pour parler. Enfin, si, au départ, il s’était décidé, déterminé : il devait mettre ces choses au clair avec Eros. Et puis l’enseignant ne lui avait pas laissé le temps d’y réfléchir plus, Hwan déjà complètement hagard face à ses énigmes et ses invitations à demi-mot, il dansait d’un pied sur l’autre, décidé à le stopper, ne le voulant pas réellement, se contentant finalement d’attendre.

Hwan attend et le laisse faire lorsqu’il le sent se glisser derrière lui, et une part de lui se satisfait de cette étreinte, se fond dedans même, frissonnant sous les lèvres qui se posent dans son cou, n’osant pas vraiment bouger si ce n’est pour attraper le poignet de la main qui se glisse le long de son corps. “Eros…” la voix de Hwan n’est qu’un souffle, alors qu’il oublie les convenances de la politesse et laisse sa parole libre, le prénom du professeur d’histoire roulant sur ses lèvres d’une manière toute particulière. Hwan jette un oeil à la porte de la salle, fermée, bien sûr, il est tard et qui à part eux se trouve ici ? Hwansuk n’en sait rien, c’est bien cela qui le gêne. “Attends- hm…” Hwansuk ferme les yeux, inspire pour se calmer, mais le contact des doigts d’Eros sur son bas-ventre est électrique, comme à chaque fois - il se retient pourtant du mieux qu’il peut.

Et si… quelqu’un rentre ?” Toujours la même crainte, la même peur : celle de se faire surprendre, celle que tout soit découvert un jour, que le secret soit dévoilé. Rien que d’y penser lui donne la nausée, et Hwan se redresse un peu, son corps accolé à celui d’Eros dans son dos, il tend une main et vient caresser sa joue du bout des doigts - geste presque tendre, presque doux, incongru dans cet échange de tensions et de jeu animal ; Hwan relève la tête vers lui, se mord la lèvre, encore, “A moins que ça soit ce que tu veux.” Il le confronte, lui pose les questions qui le taraudent, son corps contre le sien alors que Hwan sent déjà la chaleur sur ses joues et au creux de son ventre. Il sait qu’il est déjà trop tard, en réalité, il ne peut plus faire marche arrière - tant pis. Hwan ne peut pas continuer à se mentir à lui-même, de toute façon.

feat. @byun eros



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Sam 21 Sep - 13:33
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trouble des enfers. attirance diabolique bercé par le gout de la peau. de sa peau. amoureux éternel des courbes des fils d'apollon, éros, éternel faible face à la chair de ses cadets. face à l'esprit farouche de ces derniers et l'innocence que cela peut engendrer. cible facile pour certains, mais ardue à ses yeux d'homme fait de luxure. garçon bohème, le professeur se plait à surplomber le corps et la peau laiteuse de son étudiant. les doigts n'en devenant que plus aventureux, c'est sans crainte aucune qu'il les plonges dans un monde où le danger n'en devient que seul maître. ses lippes s'aventure alors au creux d'une oreille peu attentive, succombant à la chair, il sourit aux propos du jeune alors que ses attaques n'en deviennent que plus insistantes, provocantes. « mes énigmes ne te plaisent pas ? » il susurre, presque fier de semer un trouble perpétuel au fin fond d'une âme déjà bien tourmenté, puis le sourire s'agrandit avant que ses ongles ne viennent effleurer son bas ventre. « au fond, qu'est-il trop risqué hwansuk ? les sentiments ? l'amour ? ou le fait d'être prit sur le fait accompli ? » et la tentation s'envole. les gestes ne font que laisser place au vide. le professeur relâchant le jeune, s'écartant alors face à la crainte puérile et démesuré d'un être qu'il le pousse à devenir un homme fait de fragilité.

« très bien, jouons au bon vieux professeur offrant de l'aide à ce cher élève si particulier dans ce cas ? » parce qu'il est toujours mieux d'aller dans le sens du plus jeune. toujours mieux de jouer avec le feu, mais mieux encore de laisser l'autre avoir un soupçon de bonne volonté avant que les enfers ne viennent à s'éveiller. péripéties houleuses et caresses bien tortueuses ne font qu'alimenter une relation bien trop instable. récit sans titre, des héros à la dérives qui ne font que sombrer dans les océans troubles que la vie vient à leur porter. ils ne sont rien et pourtant ils sont tout et ça, éros en a pleinement conscience. ainsi donc, il reprend note auprès d'un tableau loin d'être vierge, frustré au possible car bien perturbé par la présence d'un être quelque peu précieux. « tout n'est que tragédie mon cher. la vie elle même est une tragédie. les relations également. si tu dois sombrer, un jour, tu sombreras. quoi que tu dises, quoi que tu fasses, tu sombreras tôt ou tard. avec ou sans moi. » faisant alors à nouveau face au jeune, il approche à nouveau vers ce dernier alors qu'un sourire vient à se dessiner sur ses traits presque olympiens. « la tragédie, elle te laisse seulement l'occasion de choisir avec qui et comment tu peux sombrer... temporairement. car elle aussi, se languit d'entourer de ses bras, des âmes porteuses de causes perdues. » les épaules se haussent. le regard se perd vers un ciel imaginaire avant qu'il ne croise les perles du jeune feu-follet.

admiratif.

eros contemple à nouveau, plus que de raison avant de frôler les lippes de l'autre. et à nouveau le jeu reprend. tout n'est que lenteur et séduction. tentation divine qu'il alimente à chacun de ses baisers sur la peau laiteuse d'un être tout aussi troublé que lui. un baiser s'envole au creux d'un cou. puis un autre sur une joue avant qu'il ne soit succédé par un semblable proche d'une commissure qu'il ne connait que trop bien. puis le murmure revient, discret au possible face à des lèvres qu'il n'a de cesse de convoiter. « quelle tragédie choisis-tu ? »

feat. @moon hwansuk



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Dim 29 Sep - 21:53
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Hwansuk frissonne encore, cette fois vraiment de froid, la main d’Eros, le corps d’Eros, les deux partis, éloignés de lui, à quelques mètres et pourtant déjà trop loin, il y a la frustration au creux de sa gorge et Hwan sent ses sentiments au bord de ses lèvres, ses craints et ses colères, ce sentiment d’injustice venant du coeur qu’il ressent encore là, alors que Eros continue de jouer avec lui, s’approche et se retire, le manipule pour le voir céder - et il le sait, Hwansuk, il l’a tout à fait compris, mais qui est-il pour y résister ? Il est faible, et le professeur l’a à sa merci, à la merci de ses doigts, de ses caresses, à la merci de son argent, aussi, et de son autorité. Hwansuk n’est pas grand chose, il peut en faire encore moins, il se contente de subir, sans doute.

Pourtant il ne veut pas. Une part de lui se révolte, révolution silencieuse qui n’a lieu que dans son coeur et dans sa tête. Une part de lui qui veut fuir, claquer la porte et ne jamais revenir, l’autre partie qui cherche l’étreinte, toujours, qui réclame cette attention que Eros lui donne, parfois, quand le coeur lui en dit, par bribes incertaines et imprévisibles. Hwansuk écoute, fasciné, hypnotisé peut-être, il ne sait plus quoi faire, quoi dire, Eros l’envoute et le rejette en même temps - comment le suivre ? Hwansuk veut abandonner, déjà, Hwansuk veut arrêter ce jeu, mais comment ? Il le laisse s’éloigner et puis se rapprocher, il le laisse parler, ses yeux posés sur lui, caressant ses lèvres mais seulement du regard, la ligne de son cou, ses mains, oh Hwansuk les voudrait sur lui, ces lèvres autant que ses mains, et sa propre bouche dans son cou, mais en-a-t-il seulement le droit ? Sans doute que non. “Et toi, Eros, quelle tragédie choisis-tu ?” La question lancée, pour mieux ignorer le désir qu’il coince au fond de son ventre, Hwansuk, il fait semblant, semblant de se battre alors qu’il est déjà prêt à céder. “Est-ce que c’est moi que tu veux faire sombrer ? Est-ce que c’est ma vie que tu veux voir se transformer en tragédie ?” Hwansuk s’éloigne de sa présence, se dérobe à ses baisers, lui résiste encore un peu, ou essaye, au moins. Il détourne le regard, ne lui fait pas vraiment face, ou juste avec ses mots. “Ou est-ce que ta propre vie est déjà si tragique que tu as besoin de faire sombrer celle des autres ?” Parce que Hwan sait qu’il n’y a pas que lui, que ce n’est pas que ses désirs en jeu, que Eros cache et joue, avec lui-même aussi, et Hwan n’est pas dupe, et Hwan sait se renseigner.

Hwansuk revient vers lui, plus assuré, plein d’amertume aussi, sans doute frustré, sans doute triste, comme d’habitude, car c’est finalement ce qu’il est le plus souvent. Triste de voir qu’il n’est qu’une pièce de théâtre pour Eros, amer de n’être qu’un acteur passager de sa vie, une vaste tragédie en quelques actes qu’il ne voit même pas défiler pendant que Eros vaque à la mise en scène d’autres choses, sans vraiment s’en préoccuper. Hwansuk sait que c’est son destin, comme une divinité grecque venue rendre sa sentence à la fin de la pièce, mais il ne veut pas le provoquer, il veut retarder l’annonce de la fatalité - héros sans l’être, héros qui fuit, toujours, souvent malgré lui. Hwan revient vers Eros et il se glisse contre lui, son front contre son épaule et ses mains qui descendent le long de sa chemise, le bord de ses habits, se faufilent déjà sous la peau sans demander son avis, caressent du bout de doigts fins, sans commentaire. “Je ne suis pas à toi Eros, tu ne peux pas faire de moi ce que tu veux.” Tout du moins c’est ce que Hwansuk veut croire, alors que ses lèvres glissent sur le cou de l’enseignant, tout près de son oreille dans laquelle il a murmuré ses derniers mots. "Je ne suis pas encore à toi." mais Hwansuk sait qu'il n'est qu'à ça de le devenir, et Dieu ce que cela est frustrant.

feat. @byun eros



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Mar 1 Oct - 16:02
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instabilité profonde. eros se joue de son élève. jeux dangereux pour son propre plaisir, mais aussi celui de l'autre. jeux qui pourrait causer la perte du plus vieux, qui dans une inconscience certaine, sombre dans un tourbillon sentimental dont il est loin d'en être le maitre. observé par les dieux, ils sont discrets, l'oeil vif porté sur la relation que l'enfant porteur du nom de l'erotisme, alimente à chacune de ses paroles empoisonnées. hwansuk, victime malgré lui, à l'image d'un professeur bien faible face à ce qu'il se dessine sous ses yeux pourtant pleins de maturité. mais l'envie de quitter le jeune, l'abandonner guête la conscience du professeur. remords naissant alors qu'il comprend tout ce qui peut venir détruire une âme, une relation. hwansuk et sa fragilité déconcertante, troublant la fierté du plus vieux.

la fuite ne devenant qu'une option, l'envie reprenant bien vite le dessus. tout n'est que dualité. contrasté. et il comprend son élève, eros. il le comprend mieux que quiconque car lui aussi, a été tel que l'élève se présente à lui ce soir, autrefois. lui aussi a été cet élève traversant les enfers d'hadès pour goûter aux plaisirs et aux pêchés interdits. et lui aussi, avait cédé avant de souffrir plus que de raison. mais malgré cela, eros sombre peu à peu car bien difficile il est de résister. puis la tragédie refait surface. et le sourire du professeur s'anime alors que tout n'est que supplice. des lèvres aux regards. « celle qui conte ton histoire. » puis le vide accompagne les propos du plus vieux, laissant le jeune se dérober. l'amertume naissant. « un jour viendra où ta tragédie sera mienne et tu sombreras. on sombrera tous deux vers les enfers. » déclaration déguisé. éros mystique au possible, baignant toujours dans ses sous entendu pour parfaire un mythe. flouter les envies, mais plus encore, les sentiments à travers les mots et tirades.

éternels mots d'amour. eros enveloppant le corps du jeune sans attendre dès lors que ce dernier revient vers lui. dépendance naissante qui repousse l'amertume au loin. étreinte bien possessive. trop pour que cela ne soit bercé que sous des traits purement charnel. et sous des astres curieux, des dieux toujours attentif et un professeur tirant l'oreille aux propos de l'autre, les mots fusent et se diffusent dans la salle avant que les lèvres du jeune ne viennent en guise de torture au creux du cou du professeur. et le sourire, son sourire. lui, il n'en devient que plus fier, mais plus tortueux également. « tu ne l'es pas parce que tu ne le veux pas. » l'une des mains remonte le long de l'échine de l'étudiant, se glissant sur sa nuque avant de se noyer dans l'ébène d'une chevelure. tirant sur quelques mèches, c'est sans délicatesse qu'eros vient à tirer la tête de l'autre pour mettre son visage à découvert. les regards ne sont que houleux avant qu'il ne vienne déposer ses lèvres sur celle du jeune. chaste au possible. le murmure se glissant au milieu de l'échange. « tu pourrais l'être. mais tu ne le veux pas. bien trop peureux tu es pour ça. » et à nouveau, le baiser s'installe. la discrétion qui vient à se mêler à une certaine douceur avant que l'espace ne revienne faire languir les deux hommes. « on pourrait l'avoir tu sais ? notre tragédie. »

feat. @moon hwansuk



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Dim 13 Oct - 19:57
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Hwansuk baisse la tête mais Eros vient la redresser, et il se mord la lèvre en gémissant faiblement, parce que le geste est brusque et que cela le surprend - pourtant il se laisse faire, bien incapable de refuser quoi que ce soit aux doigts et aux paroles de son enseignant. Certains auraient pu dire que c’était de l’abus de pouvoir, mais Hwansuk aurait menti s’il disait qu’il n’y avait pas une part de lui qui appréciait ce jeu, l’excitation de l’interdit, la différence de statut, d’âge, de condition, et même la relation hors des cadres, mal vue, peu acceptée, n’était-ce pas ce à quoi il était habitué de toute façon ? Qui était Hwansuk pour se plaindre de quelque chose d’un peu illégal : il se vendait pour un peu d’argent, il n’avait leçon à donner à personne, il était le premier fautif.

Eros le fait languir, presque, il continue de jouer avec lui, et Hwansuk est fatigué de lutter, le front posé contre son épaule, il soupire. “Je ne suis pas peureux.” Il l’est en réalité. Hwan est effrayé par tout ce qui l’entoure, tout ce qui pourrait lui arriver, le futur et tout le reste - Hwan a peur de la réalité et de ses conséquences, peur de se lancer, peur d’assumer ce qu’il fait, incapable de prendre les vraies et bonnes décisions aux bons moments, il préfère se défiler, s’échapper, ignorer les questions comme il ignore la demande à demi-mot de Eros présentement. Hwansuk préfère se protéger. Il s’écarte de nouveau, n’accorde pas un regard à Eros, recule jusqu’au bureau et il s’y adosse, ses mains viennent saisir le bord et il se mord la lèvre en fixant désespérément le sol.

Je ne veux pas d’une tragédie,” murmure-t-il, “Je ne veux pas d’une mise en scène, ni d’une pièce de théâtre, Eros.” Est-ce si difficile à comprendre ? Est-ce si compliqué à admettre ? Hwansuk a besoin de la réalité pour lâcher du leste sur ses rêves, il a besoin de concret, il a besoin d’actes et non pas que des paroles, comme Eros semble pourtant si prompt à lui donner. Hwansuk relève finalement la tête, le regard brillant qui se pose sur Eros, qui le dévisage, qui le questionne et le remet en cause et l’admire, aussi forcément, et le désir, ah, oui, toujours, il ne peut pas s’en empêcher. Hwan se mord la lèvre. Il a envie d’oublier, il a envie de s’oublier, avec un rail de drogue ou dans les bras de quelqu’un, dans ses bras à lui, à Eros - il ne sait plus, il ne veut plus savoir. “Qu’est-ce que tu veux vraiment de moi, toi ?” demande-t-il finalement, comme la dernière question avant sa prise de décision. Hwan a besoin de savoir, a besoin d’être au clair avec lui-même. Il se passe une main sur le visage, se frotte un peu les yeux - pourquoi est-il si fatigué ? “Dis moi la vérité, est-ce que tu veux vraiment de moi ?” Hwan est au pied du mur, mais il ne compte pas y rester, ou en tout cas il n’y sera pas seul. S’il doit sombrer d’une manière ou d’une autre, il veut savoir où Eros se situera : plus haut, à le regarder sans rien faire ? Ou lui tendra-t-il une main pour le sauver ? Hwan a peur de la réponse. Peut-être bien que Eros se contentera de sombrer avec lui.

feat. @byun eros



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Re: (( i see fire ))   (( i see fire )) Empty Dim 13 Oct - 21:47
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sentiments instables. bercés par l'esprit d'un démon lointain. bercé par le pêché éternel. eros vacille ici et là, insatisfait. frustré. un regard en croisant un autre, il s'oublie et se plonge corps et âme dans l'entre trouble d'une semblable. la peur guidant des envies, tortueuses au possible, il fonce sans se soucier de ce qui peut entourer cette histoire sans queue ni tête. peu soucieux des détails, lui qui pourtant se montre bien trop perfectionniste dans son travail. homme des poésies d'antan, il laisse le garçon lui échapper. assommé par les coups, les mots, instable. eros n'en devient que plus perplexe. frôlant le ravin des sentiments oubliés, il s'avance d'un pas peu assuré, lui qui pourtant est habituellement celui qui fait le plus preuve de la dite assurance. le corps contre un autre, ses mains dans les poches d'un tailleur plus que parfaitement taillé, il revient à nouveau à l'attaque. lèvres contre lèvres. joueur, le professeur.

le sourire s'envole et la passion berce les mots. baiser tendre, n'en devenant que plus langoureux. divine punition offerte à celui qui n'a de cesse de torturer son esprit. silence imposé. il force les questions à errer sans réponses, défiant ainsi les dieux, punissant la curiosité de certains. une main quittant sa poche pour glisser dans la chevelure de l'autre, eros approfondissant l'échange, sans pudeur. avide de ces croissants de chair, de sa peau. ses lèvres glissant, abandonnant celles du plus jeune. il dépose les siennes, tortueuses à souhait, au creux de l'oreille de son élève. « je te veux autant que toi, tu veux de moi. » murmure empoisonné. déclaration à mi-mots. diversion naissante lorsque que son autre main vient à glisser à nouveau sous les tissus du jeune. le bout des doigts caressant les courbes et la peau laiteuse de son semblable, eros sombre peu à peu dans une dépendance, inconscient de la bêtise. de la naissance de cette dite dépendance. il croise à nouveau le regard de l'autre, ses lèvres frôlant leurs semblables alors que l'une de ses mains anime le bas ventre de l'élève. « tu tournes en rond, hwansuk. tu fuis. encore et encore. par peur. mais au fond, quelle est réellement ta peur ? celle d'être oublié ?... ou est-ce celle qui te pousse à me rejeter ? celle qui implique des sentiments que toi-même, tu sais que tu ne peux contrôler. » baisers volés, ici et là. le sourire reprenant place sur les lèvres du plus vieux, il finit par plonger son visage au creux du cou de l'autre. dents gourmandes, langue taquine, il souille la peau de l'autre, marquant celle-ci à plusieurs reprises avant de revenir aux lippes tant désirés par le professeur.

« lâche prise parce qu'un jour, tu le regretteras. » éternel dieu privé de ses ailes, bercé par bien des cauchemars. eros prônant les envies et le désir avant la peur et la raison. parcours sentimental lamentable, détruit au bout d'une lame. fin connaisseur des tragédies grecques, il tente le tout pour le tout, désireux de faire d'un être plus jeune, siens. possessif malgré lui. « la peur ne te mènera à rien, hwansuk. »

pas à lui.
pas à eux.

feat. @moon hwansuk



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