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 i ha.. lo.. ((saem))

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i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Dim 4 Aoû - 18:11
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I ha… lo…
saem & hara
La main hésitante, le corps tremblant, l'envie de partir, loin très loin ((encore une fois)). Juste quatre jours, sans lui, sans elle. Se sentir à nouveau la personne dans le reflet des miroirs, et non celle du regard de Saem. Quatre jours, une éternité, et si peu à la fois. Simplement pour se retrouver, redevenir Hara. Un coup de tête, l'idée fugace. Le dernier soupir de son tortionnaire fut de trop. Un murmure à peine audible, un prénom, une syllable, trois lettres ((de trop)). Quatre jours loin de lui, souffrance, le cœur en miette. Les larmes ruisselant de cet amour imparfait, des sentiments jamais partagés.

Et elle est là, Hara, devant la porte, le corps tremblant, la main hésitante. Elle sait le spectacle qui s'est déroulé durant les quatre jours. Les messages, les appelle, la voix suppliante de Saem, de son Saem ((le leur)). Et y a l'autre, l'ombre, le fantôme. Celle dont il croit qu'elle est. Celle dont elle croit être devenue. Miu. Tourne autour d'elle. La main se pose enfin sur la poignée.

L'odeur d'alcool empeste les lieux, un haut le cœur la surprend. Il n'est pas encore trop tard pour partir, le laisser seul et ne jamais revenir. Mais elle l'aime, Hara, elle l'aime vraiment, enfin, elle croit, elle pense que c'est de l'amour. Soupirant en fermant la porte silencieusement, la libraire devient une autre. Ils doivent parler, un jour. Pas cette nuit. Quatre jours sans le voir, une éternité aux yeux de la belle.

Pieds nues, les pas souples, elle avance dans la pénombre du lieu. Et l'odeur du vin, de l'alcool devenant plus fort. Un pressentiment la surprend, pince son cœur en imaginant un spectacle morbide dans la chambre.

Là, il est là. Étendu, respirant. Pourquoi ne peut-il pas mourir ? Pourquoi ne peut-il pas comprendre qu'elle souffre ? Souffre du rôle qu'il lui impose tout le temps. Ses pas s'arrêtent, le regard balaye la pièce. La peur, sa fidèle alliée. La gorge sèche, suffocante. Elle s'approche sur la pointe des pieds. Le mensonge ficelé, les paroles sur le bout de la langue. Jamais durant les longues secondes leur regard ne se croisent. Elle est Miu, Miu qui est la reine des lieux. Son comportement, les gestes, les paroles tout n'est que mensonge pour cette jeune femme. Hara disparaît pour laisser place à la muse, à l'unique amour de Saem.

Doucement, elle s'allonge près de lui. L'envie de pleurer est là ((regard perlé)). La tête se penche, les lèvres nacrées goûtent celles alcoolisés. " Je suis là." voix tremblante, voix peureuse. Le regard triste détaille les traits de l'homme qu'elle a rejoint. Sa main se pose dans la chevelure ((caressante)). Un sourire, un autre baiser chaste. Elle profite avant que tout bascule. Le mensonge prêt à sortir, prête à justifier le silence imposé. " Je n'aime pas quand tu bois." Hara déteste le voir dans cet état, lui qui s'enfonce dans la folie par sa faute. " Je t'interdis de boire à nouveau" voix sèche, regard en colère. Elle rigole lui volant encore un baiser, le cœur résonnant. Murmure contre les lèvres aux goûts fruités. " Tu m'as manqué." vérité qui fait mal. Il lui manque, Saem. Tout le temps. Les pensées de la belle ne sont que pour lui. Elle le haït de ne pas voir, pas comprendre qu'elle, elle est vivante.
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Re: i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Lun 23 Sep - 20:37
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son esprit s'emmêle et le porte loin de cette lâche réalité; dans ses souvenirs fabriqués par son désespoir intense, sa muse se porte bien et ses cheveux de soie lui taquine toujours le bout des doigts. dans le plus beau de ses mirages, elle lie toujours ses bras à son cou, obligeant celle-ci à se maintenir sur la pointe des pieds telle une enfant. dans ses délires les plus invraisemblables, miu émane toujours de l'aura la plus intense, danse encore comme bercée par une légèreté sans nom, emplissant alors le battant de son plus fidèle adorateur d'un sentiment d'affection pouvant presque le lui tordre. et puis soudain, comme l’esclave de l'espace temporel, ce même esprit se déchaîne et le tire avec cruauté de ces images apaisant tant ses tourments. dans cette réalité, il redevient subitement son propre bourreau, le front luisant de n'avoir que trop paniqué.

elle n'est toujours pas là.

c'est lui, uniquement lui, parmi les regards accusateurs des démons qu'il s'imagine aux alentours, le guettant sans relâche dans l'espoir d'assister à sa prochaine chute qui ne saurait tarder; c'est lui, le tourbillon duquel sa pauvre âme se laissant dépérir jour après jour s’est vue devenir prisonnière dès la seconde où miu emporta égoïstement une majeure partie de lui avec elle dans la pénombre.

il soupire, n’étant pas en mesure de se redresser convenablement car déjà noyé sous le poids de la faiblesse. dépourvu de marque temporelle, les heures sont devenues des jours depuis que le creux dans la literie à ses côtés s’impose comme pour lui rappeler que son existence n’était que l’ombre de sa solitude permanente.

il n’est plus seul.

du moins, l’homme croirait presque pouvoir entendre des mouvements de pas essayant de feinter une once de discrétion à quelques mètres de là. ces constatations ne semblent pas l’affoler davantage; il demeure victime de ses pensées malsaines et terribles accaparant la totalité de son attention, cloîtré dans ce lit faisant office de tombeau; devinant aisément à qui appartenait la silhouette rasant les murs sans vie de l’habitat, venant s’abandonner avec grâce auprès de lui.

elle est enfin là.

son cœur se serre pour ainsi engendrer un véritable désordre au sein de sa poitrine, le privant d’air stable. il ne sait plus où il est. saem se voit prendre d’une vague de panique intense, ne pouvant déterminer où se trouvaient les frontières séparant tant bien que mal ses rêves sans fin et la réalité les brisant sans le moindre remord.  le timbre féminin ruisselant en ses tympans comme l’élixir autrefois apte à combler les caprices de ses démons. il perçoit la pitié alimentant le regard de la nymphe illuminant subtilement cette esquisse sombre dans laquelle il vivait perpétuellement; la sagesse, aussi. et puis, peut-être, innocemment certes, s’y trouvait-il un semblant d’inquiétude ? saem étouffe un rire, se détache de cette étreinte d’une douceur qu’il ne méritait définitivement pas. tournant le dos à la fille pourtant venue abréger ses souffrances les plus profondes, tel qu’il le devine, les mots de celle-ci s’évanouissant loin, très loin, à tel point qu’il ne parvient plus à les discerner. « pourquoi t’es là ? » les pupilles à présent voilées d’un nuage gris, le voilà annonçant sa prochaine chute. après tout, le pauvre n’était que le pantin de sa folie délaissée par les antidépresseurs s’accumulant sur la table de chevet lui faisant face. à leurs côtés se trouvait d’ailleurs, l’un des nombreux contenants de verre possédant un liquide à la teinte de mars ayant eu le divin pouvoir de le faire basculer dans sa réalité à lui hier... ou certainement deux jours auparavant, il n’en sait rien. il ne sait jamais rien, saem. il ne sait pas pourquoi il ne parvient pas à dissocier ses envies des faits se déroulant sous ses yeux. miu est-elle présente sur ce lit, juste derrière, ou ne serait-ce rien de plus qu’une énième illusion bousculant ses nuits n’ayant pas été bénéfiques depuis une éternité ? sûrement. « je t’attendais. j’t’attendais, mais t’es jamais venue. » le damné vient plonger son faciès tiraillé par la fatigue au creux de ses mains larges, comme pour anticiper les sanglots lui brûlant la gorge à l’instant présent. « laisse moi tranquille. j’veux pas te voir. j’veux plus. laisse-moi tranquille, laisse-moi... » comme une faveur demandée à genoux, contredisant pourtant le désarroi le déséquilibrant mentalement sur le moment.

 
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Re: i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Mar 24 Sep - 9:27
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I ha… lo…
saem & hara


un instant loin de son bourreau, est intenable pour elle. lui qui l'a transforme en une autre, la façonne en ce qu'elle ne sera jamais. le cœur battant, le souffle coupé, l'air lui manque. il se détache de l'étreinte, la rejetant. le regard sur se pose sur son dos. juste quatre jours loin de lui, simplement pour redevenir elle, hara. nul personne pour le surveiller lui.

elle comprend miu la douleur grondant, le voile gris dans les yeux sombres. les preuves du chavirement de son aimé, là, près de lui. et le premier coup de poignard venant de l'homme perdu. nul réponse vient perturber la scène, la même se rejouant après une absence de la muse, de la doublure. les gestes sont connus. il bouge, cache son visage dans ses mains. sans bouger, les cheveux sur l'oreiller, elle attend, le rejet, le dernier poignard enfoncé droit dans son cœur.

la supplication, la faveur enfantine caresse son ouïe. hara souhaite partir, loin de tout, redevenir elle-même, vivre de nouveau. miu reste, en passant délicatement une main dans le buisson sombre des cheveux de son maître. juste pour l'apaiser.

elle bouge, la poupée, se lève, dansant au milieu des débris de verre. une répétition des gestes, des mouvements, la même scène rejouer comme un mauvais film. l'enfer sombre devient lumière, paradis. sa petite menotte se posant sur l'interrupteur. son regard triste, peureux se pose sur l'être dans le lit. attendant juste un croisement de regard. ses lèvres s'étirent en un doux sourire, sa tête gondole de droite à gauche. debout près de lui, la main tendu. l'attende est longue. " je ne partirai pas" mensonge, un jour, elle partira, à la fin du livre. " lève-toi, mon amour les mots, les paroles, le mensonge n’en est pas un. elle l'aime, se détestant à cet instant. " lève-toi et danse avec moi " un murmure, une demande comme une enfant, une supplication. juste pour sentir son corps contre elle, entourer le cou de ses bras,  se mettre sur la pointe des pieds et se noyer dans le regard qui ne voit qu'elle durant quelques secondes. puis  entendre le prénom haït,  sentir les lips contre les siennes. se sentir unique, un instant, constater une lueur brûler dans les prunelles ténébreuses.

" Viens ! " un balbutiement, un ordre. et le sourire doux étire les contours de ses lèvres. des iris tristes se posant sur lui. un haut le cœur, l'envie de pleurer, de partir loin, s'enfuir, tourner le dos. et le cœur qui palpite, attendant, l'instant où il viendra à elle. où il la serra contre lui, prenant possession de son être.

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Re: i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Jeu 26 Sep - 3:53
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audacieux, enflammé d’une passion alimentée par l’adoration qui découlait de ses yeux lorsque ceux-ci sculptaient les traits de l’être aimé... c’est ce qu’était l’artiste désolé, autrefois; son imagination intrépide pouvait par ailleurs vagabondait sans limite et déposer sa trace sur ces portraits dorénavant saturés de ratures, sans doute métaphores de ses nombreux échecs. désinvolte, un brin cliché lorsqu’il fut question de romantisme, le brun ne manquait pas de joie de vivre et chaque jour faisait office d’une sérénade pour séduire celle pour qui d’innombrables compliments fleurissaient en ses lèvres charnues. elle était le calme personnifié en une divine créature que la terre ne devrait posséder, il était la tempête provoquant l’instabilité de leur idylle parfois, lui qui avait tendance à se laisser manipuler honteusement par phtonos.

l’alcool forme des vagues au fond des bouteilles privées d’attention depuis plusieurs heures. il s’imagine parfois flotter à la surface de ces dernières, feintant une sérénité depuis bien longtemps perdue. à présent, le calme n’est plus et ce sont les gongs annonçant un énième épisode euphorique qui planent au-dessus de la tête du condamné. la voir le rendait fou. sa beauté était-elle bien réelle, ou l’amnésie dont le malheureux était l’esclave provoquait-elle en lui ces visions faites de mirages ? maintes questions demeurant sans réponse, et le néant comme unique témoin, uniquement ces foutus murmures autour de lui tentant désespérément de manifester une once de rationnel pouvant être enfouie au fond de son être tourmenté.

saem, il ne fait que survivre depuis ce douze février lui ayant coûté de nombreuses choses. saem, il ne fait que survivre à crédit, perturbé par ces images le hantant jusqu’à l’aube et plus tard encore. saem, il s’effondre sous le poids de la culpabilité lui rongeant les os, le poignardant à plusieurs reprises sans qu’il ne puisse crier à l’aide. saem, il perçoit encore les sonorités formant l’instant tragique où l’amour de sa vie fut décimé à jamais, dérobant avec elle cette passion partagée que les deux gamins inconscients avaient décidé de vénérer. son monde n’est fait que d’usure ainsi que de sentiments accablants, et pourtant, l’amnésique n’en sait plus rien, à moitié amorphe entre rêve et réalité, dimension parallèle au sein de laquelle ses désirs sont rois et ses caprices leurs souverains.

l’ange papillonnait dans la pièce au gré d’une délicatesse bien trop aisément exécutée afin d’être le fruit de la réalité qu’il ne supportait plus, et cela l’agaçait. « c’était avant que j’avais besoin de toi, de te voir, alors, pourquoi tu m’as laissé sans nouvelles d’ta part, hein ? » il bondit presque, refusant au passage l’offrande qu’était la main pâle de la jeune femme d’un geste brusque, manquant de perdre l’équilibre tellement le maintenir fut chose rare ces derniers temps. « tu voulais partir, m’abandonner comme tous les autres parce que j’suis qu’un sale con qui ne pense qu’à sa gueule, c’est ça ? les autres disent que tu ferais mieux de rester loin d’moi, pas vrai ? » son ombre engloutissant le frêle gabarit de la nymphe ne faisait que s’étendre alors qu’il tentait, tant bien que mal, de lier son regard vaseux au sien bien qu’il craignait perdre perdre davantage raison tellement la fille lui faisait perdre pied; miu, miu, elle était l’unique et il prêterait serment afin de lui préserver toute son admiration débordante tellement il l’aime. « mais tu vas pas me laisser, j’ai raison ? dis-moi que tu vas pas me laisser... dis-moi que tu vas jamais m’quitter, parce que moi, moi, j’ai besoin de toi. j’suis rien sans toi, tu le sais ?  » il était misérable, là, face à l’objet de ses craintes les plus profondes, de ses envies les moins chastes, de l’image même de l’absurdité qu’était son existence entière. l’intonation de sa voix portante s’apaisa subtilement, mais ses jambes ne pouvaient plus porter le fardeau qu’était la tristesse le submergeant alors; la poitrine obstruée d’avoir abrité bon nombre de ses crises de larmes, l’équilibre bancal, il se laissa périr au sol tel le dernier des damnés prêt à se faire ôter la vie sans le moindre pardon accordé, ses genoux abattus les premiers.

il ne méritait pas la douceur de ses gestes, ni la pureté de ses propos et, cette simple constatation suffisait à le rendre assez vertigineux afin de demeurer à ses pieds, le souffle court et honteux de souiller l’ignorance de sa belle ondine.
 
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Re: i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Jeu 26 Sep - 11:42
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I ha… lo…


la main tendu, les doigts souhaitant le contacte, le toucher. un moment où il la voit, elle, rien qu'elle et non l'autre. son esprit, son être entier, vibre à la simple pensé incongrue d'un effleurement de sa part. et une gifle de mot s'abat sur hara, douce hara. perdue, oubliée, laissant place à l'autre, à miu, l'être partie, morte, le fantôme planant autour d'eux. le regard triste, le regard baissé sur les pieds nus, pas un mot, pas un son sort de la bouche nacré, attendant le baiser, le moment où le chapitre se clotura. une peur, le corps tremblant, elle mordille ses lèvres, les paupières clos.  

la voix gronde, l'accablant. le mensonge sur le bout de la langue, honteuse, prise en faute. saem devant elle, saem la surplomb de sa hauteur. un rien, le rend fou, le rend possessif, elle le sait la muse. timidement, leurs iris se rencontrent, se cherchent. et la flamme de la folie danse dans les pupilles voilés. la scène a changé, les paroles improvisés. perdue, hara miu, cherchent les mots, farfouille dans les méandres de son esprit le geste, la réplique, le ramenant hors de l'aliénation. et ses mots, ses phrases, sa question lui font mal, hara se sent bafouiller par les propos. l'abandonner ? elle ? elle qui se plie à ses exigences, qui le laisse l'utiliser, la façonner à ce qu'il souhaite, recherche de retrouver en elle. miu est partie, le laissant seul à jamais. elle, elle est là, toujours là. l'envie de fuir, de partir, l'abandonner, sans jamais plus le revoir plane autour d'elle. pourtant, la muse est présente, consent tout.

la main tendue, essayant de le rattraper. il choir à ses pieds. la supplication tournant en boucle dans sa tête, les larmes menaçant d'éclore, ruisselant ses joues, laissant des traces noirs sur sa peau perlé. hara s'accroupit, lui relève la tête. les prunelles sombrent détaillent, le pouce caresse le visage, touchant, essayant simplement de le ramener dans la réalité, sa réalité à lui. le coeur gronde de mélancolie, un sanglot étouffé écho de la scène se jouant. " jamais " un chuchotement, une promesse. jamais hara l'abandonnera. elle l'aime lui, le hait à la fois. le manque de saem, le manque des moments heureux, doux, trop grand lors des absences. " je partira plus jamais. " mensonge, elle y croit hara, rester avec lui à jamais. si seulement il comprenait le mal la rongeant. " relève-toi " ses mains se posent sur les bras, tirant, essayant de le redresser. " tu as mangé ? " bien sur que non, absente, il ne fait rien. " mon amour " attiré son attention, jouant le rôle sur mesure. " je ne partirai plus jamais " promesse vrai. jusqu'au jour où il comprendra la supercherie.

l'affliction présent, les doigts jouant dans les cheveux sombres, de celui dont le coeur résonne de tristesse, de douleur. une perle d'eau glissant, tombant sur lui. elle recule, tombant en arrière. détestant le schéma se profilant pour la soirée. tristesse, et illusion. loin, très loin des moments insouciants, peu présent dans cette relation bancale. " j'aime pas quand tu bois. " murmure, chuchotement. réalité présente à l'instant. " ne bois plus " et elle craque, repliant ses genoux contre elle, cachant son visage aux traits si semblable au fantôme tournant autour d'eux. " tu me fais mal ". les cheveux soyeux tombant devant, elle a peur, toujours peur qu'il la repousse.

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Re: i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Mar 1 Oct - 4:16
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s’il n’était pas tout à fait conscient, c’est à présent le monde entier qui s’abat sur lui qui vivait déjà bien trop faiblement. il entend ses supplications, la façon dont elle le maudit; saem en est parfaitement conscient, elle veille sur lui de la manière la plus sainte qui soit mais les entités lucifériennes rongeant ses songes omniprésents le laisse convaincu que chaque parole, chaque promesse découlant d’espoir et de compassion dans la bouche de la belle n’est que le fruit d’un mensonge permanent. une douleur vint subitement s’accentuer au niveau de ses tempes; pensant qu’il se ferait une joie d’abuser de ces pilules somnolentes afin de d’attirer la sympathie de morphée, loger dans le creux de ses bras où ces vilaines pensées ne l’enchaînent plus. « si tout ce que tu me dis était vrai, tu m’aurais pas laissé crever dans mon coin pendant des jours. » le grand brun de levé, surplombant sa tendre vénus qui paraissait tellement pitoyable là, tout juste recroquevillée sur elle-même à ses pieds. il devine aisément la peine venant creuser les traits de ce visage porcelain que le bout de ses doigts ne pouvaient se lasser de contourner, lorsque les choses sont plus simples qu’à l’instant précis. sa respiration se stabilise, à défaut de ses vices qui eux chamboulent d’autant plus son intérieur alors qu’il se remémore le fiasco de la veille, et celui des soirées précédentes. les sonorités étouffées au sein de sa gorge rougie, les demandes incessantes pour que la fille puisse lui accorder miséricorde et venir bercer ses peines tel qu’elle savait si bien le faire à l’ordinaire.  

délaissant sa dignité pour elle, pour l’attention qu’elle puisse lui léguer, mais saem en reste persuadé; tout ceci n’est que le schéma de l’absurdité qui l’abîme et creuse sa tombe davantage chaque jour.

saem n’a plus toute sa tête, et il le sait.

alors, de n’être que le principal acteur provoquant une telle détresse chez son amante, héritant d’un regard scintillant de peine lorsqu’elle ose enfin le regarder ne le surprend aucunement. il est désolé, comme chaque jour depuis que sa vie n’est plus qu’un amas de tourments incessants. « tu vois quelqu’un d’autre ? » ses pas s’éloignent au gré de sa voix étonnement apaisée, lui adressant des mots mais nul regard. peut-être qu’en omettant la présence de l’objet de sa détresse, elle disparaîtra enfin, victime de ses contradictions à n’en plus finir. il ne veut plus la voir; parce que la voir serait vouloir la toucher, et la toucher serait la briser.
 
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Re: i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Mar 1 Oct - 9:20
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I ha… lo…


un nouveau chapitre, les mêmes protagoniste, le lieu n'a pas changé. prostré, le visage caché par la toile de cheveux, Hara à mal. jamais il ne l'a reconnaîtra, toujours l'autre, toujours miu. Les mots filent, éclorent de sa bouche aux traits si fininement dessinés. il ne voit pas, il ne comprend pas qu'elle souffre. Souffre du rôle, des paroles et du rejet. Hara se noie, Hara le déteste, souhaite le voir mort. Hara, elle l'aime. Oh qu'elle l'aime Saem. Pas lui, pas celui-là. Lui, il lui fait peur. L'autre, celui qui pose à ses pieds des étoiles, lui parle d'amour éternel en ceuillant ses lèvres. celui qui connaît la moindre parcel de son corps, l'abandonnant en plein extase car il veut la peintre.

Les reproches déferlent, les larmes aussi. Doucement, la tête est secouée. Il ose l'accusé, la surplomber de sa superbe. Sans un geste vers elle. Aucuns sons ne vient, sauf celui de la tristesse.

Et puis, l'accusation de trop. La vérité, Hara douce Hara n'est pas elle. Elle si douce, si parfaite. Hara a besoin d'être reconnue. Les amants, parfois, souvent. Sauf qu'il y a que lui qui compte. Elle redresse la tête, posant ses iris rougient sur lui. Non oui, encore ce matin, dans le lit d'un autre. Perdue, totalement perdue. Et miu gagne, elle gagne toujours. Je travaille. il le sait, il connaît l'adresse, il l'a déjà vu, déjà passé du temps à l'observer à la librairie.

Debout, les perles salés à coulé, elle se lève. Tu es le seul mensonge. Les bras autour de la taille, la tête posé contre le dos. Il doit se retourner, sinon ce soir, cette nuit, même elle ne sera qu'un fantôme, un mirage dans le néant de l'esprit de l'homme. Tu en vois une autre ? la question est lancée, retournée à l'envoyeur juste pour le déstabiliser. Je t'ai dit, mon aimé qu'il y avait l'inventaire à faire. Si tu voulais me voir, tu devais venir jusqu'au magasin. Elle se serre contre lui, calmant les larmes. Jamais il est venu.

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Re: i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Mer 23 Oct - 19:30
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de ses fins bras entourant sa carrure d'autant plus imposante que la sienne, la brune réussissait à éveiller en lui une soudaine once de raison. l'ampleur de ses larmes déferlant injustement sur sa peau nacrée et dépourvue de la moindre imperfection l'interpellaient presque; si bien que pour la première fois depuis longtemps, il réalisa avoir merdé. tout gâcher, pour ne faire d'elle que le résultat de sa paranoïa éprouvante, cercle vicieux qui signerait leur fin, un jour. enfin, surtout la sienne car lui, le savait, son instabilité rythmée par ses sentiments instables ne méritaient pas quelconque compassion ou attention de sa part. « non... » le regard vaseux, dépité car il comprit avec grand retard que ce simple questionnement était tout bonnement absurde. comment oserait ou pourrait-il exprimer ses péchés dans d'autres bras que ceux qui cueillent usuellement son désespoir, pour ensuite les bercer du néant nocturne jusqu'à l'aube ? c'était évidant, la manière dont laquelle son existence n'avait de sens que lorsqu'il pouvait la combler de présents et de regards voilés d'une adoration sans précédent. « désolé. » le mal capitule, laisse place à l'espoir, lègue ses craintes à l'oubli sans remords, les entassent ensuite dans les méandres. auparavant agité, le brun souffle, s'empare du corps fragile de sa muse pour l'envelopper de ses bras qu'il espérait être assez délicats pour son gabarit si minime. « ne pleure pas. » les regrets malencontreusement étouffés comme écho des sanglots de sa vénus.

pour la première fois de ce qui semblait être une éternité, il réalisa qu'elle était et que, cette nuit-ci ne serait pas aussi solitaire. lui qui avait si peur de cette solitude le rongeant, comme si une partie de sa personne périssait peu à peu sous le poids de l'incompréhension pouvant régner depuis cette fameuse soirée. depuis que ses souvenirs ne sont plus que doutes, mirages de son incertitude le narguant constamment. « j'me sens mal. » de provoquer en elle l'affolement, de ne pas être à la hauteur, de se laisser aveuglement conduire par ses démons. de vivre. de tout. et il la serre davantage contre son lui, comme pour appuyer la sincérité de ses propos qui à son sens, n'ont pas lieu d'être. parce que saem détruit toujours ce qu'il touche, et il le sait.
 
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Re: i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Jeu 24 Oct - 11:53
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I ha… lo…


des perles salés déferlantes, laissant dans leurs sciages une trainée noir sur la peau si blanche. Les mensonges devenus courant dans la bouche de Hara. Et le coeur battant pour lui, juste lui qui la modèle, la sculpte en une autre. Miu prend place, la libraire n'est plus. Les bras se serre, le corps se colle. Les mots sortent faiblement. Saem se retourne, l'entoure de ses bras. Le regard bouffi se posant sur le maître. L'étreinte attendu, espéré. un soupir de bien être sort des lèvres nacrés. elle enfuit son visage contre lui, reserrant les bras autour du corps. " je ne pleure pas. " doux murmure entre coupé d'un sanglot audible. les larmes continuent leur chemin, mouillant la chemise du seul, de l'unique.

nul ne bouge, debout au milieu de la chambre. juste eux deux. Hara lève la tête, croise le regard de Saem. Un fin sourire étire les lippes. " C'est de ma faute. ". Vouloir juste se rappeler qui elle est, et il souffre. Jamais plus, les heures deviendront longues, une promesse silencieuse. Jamais plus, il souffrira de son absence. " Je partirai plus. " mensonge, elle partira encore. Un jour, l'histoire se terminera. L'étreinte se resserre, elle cherche la chaleur, le corps tremblant.

Les bras se nouent autour du cou, les pieds sur leur pointe, Hara approche son visage. Délicatement les lèvres se posent sur leur semblable. un chaste baiser, remplit de promesse. Et la peur qu'il la repousse, encore, qu'il retourne dans son univers de noirceur. " Aime-moi, Saem. " demande, supplication alors qu'elle lui attrape une main pour le tirer vers le lit.

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Re: i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Jeu 24 Oct - 23:10
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anesthésie sublime et subtile qui vint s’entendre en son gosier, auparavant hurlant; il s’imprègne de son odorat lui embaumant les narines, compagnon de sa présence qui était si réconfortante au moment présent. les mots mielleux qui s’emparent du peu de raison qui l’anime encore, elle le tient du bout des doigts et lui joue des tours qu’il ne peut nommer. sa sagesse le surprenait, bien que la belle avait toujours été davantage raisonnable que lui, éternel gamin guidé par tant de frénésie. en l’espace d’un temps qui lui parut brutalement court, la jolie nymphe s’empara de ses mains bien trop masculines pour elle (il avait comme l’impression de la briser, toujours) - le conduisit ensuite au creux de sa literie défaite, gardienne de nombreux de ses cauchemars malveillants.

cela faisait longtemps que ses doigts n’avaient pas sculpté l’angle parfait que formait la mâchoire dont été dotée son œuvre fétiche. cela faisait longtemps que, conduit par ses yeux ronds, il n’avait pas retracé le moindre relief sculptant ce faciès qu’il adulait tant. elle était belle, sa déesse vénusienne, et le fou aveuglé était intimement persuadé qu’elle se faisait jalouser par les anges tant sa grâce rayonnait. « je suis peut-être idiot, mais pas au point de ne pas t’aimer. » il fit semblant de courber ses lippes charnues en un maigre sourire toutefois dépourvu de vie; il ne connaissait même plus cette vive sensation de tiraillement causée par une bouche vivante et expressive. le brun devait être misérable, à moitié éveillé car encore sous l’emprise par les effets néfastes de ces pilules qu’il oublie souvent d’ingurgiter - sa cadette le gronde souvent à ce propos, l’enfant étourdi. « je ne peux pas vivre sans toi. » et alors que doigts d’artiste lui frôlaient les hanches, son esprit se vit subitement submergé par les réminiscences de sa soeur aimée le suppliant de revenir à lui; d’émerger de sa folie hallucinatoire.

« j’peux pas vivre sans miu. » la vérité se déversa toute entière d’entre ses lèvres maudites.
 
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Re: i ha.. lo.. ((saem))   i ha.. lo.. ((saem)) Empty Ven 25 Oct - 10:13
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I ha… lo…


l'atmosphère pesante diminue, une note de légèreté retentit dans les gestes, les mots. l'étreinte attendu, le baiser espérer. la gorge nouée, les larmes se tarissant, et leur corps serrer l'un contre l'autre. hara cherche la chaleur, tremblante de la douleur poignardant son être. le baiser doux, tendre, demandant le pardon. et les mots controuvant, juste pour se sauver elle. le mensonge brûlant sa bouche, noircissant son âme, et lui, buvant les paroles. absurde. elle devrait fuir avant de perdre ses ailes, avant de tomber dans le gouffre profond de la folie de l'homme.

le bout des doigts accrochant, elle le tire vers le lit. elle s'allonge dans les draps défaits. et saem qui la rejoint, retraçant le contour de la mâchoire du doigt. le frisson de la passion présent. le son cristallin de son rire se répercutent sur les murs de la chambre. " Tu es mon idiot. " le regard amoureux ne trompe pas. le coeur battant, les mains du peintre descendant sur la chaire blanche, se posant sur les hanches. Hara ferme les yeux, le souffle couper. Loin de la douleur. Puis soudainement, les ténèbres prennent possession. Miu. La chute est longue, et elle pose sa main sur la joue du fou, caressant du bout des doigts, remontant jusqu'à la nuque pour l'obliger à se pencher vers elle. " Je ne peux vivre sans Saem. " nul ne peut comprendre la passion ardente, des sentiments d'hara pour le fou. le goût amer de la haine se mélangeant au goût fruité de l'amour passionné.

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