bienvenue sur lns, un forum city de type résidence. chaque appartement est en colocation pour faciliter la création de liens. l'action se déroule dans la ville de séoul, en corée du sud. le forum a ouvert le 27 avril 2018. 7 jours sont accordés pour terminer la fiche. deux rp demandés tous les mois, merci de faire un effort sur l'orthographe. pas de lignes minimum, lns privilégie les réponses courtes.
complaisance hypocrite Yeji regardait la ville, les quais et la foule. Elle observait les passants scrupuleusement, avec soin, détournant, et détournant encore, le regard à la recherche de son ami. Il devait la retrouver à vingt-et-une heure près des luminaires. Mais comme toujours, il était en retard. « J'espère qu'il ne s'est pas perdu... » s'interroge-t-elle. En effet, c'était complètement le genre de la maison. Déjà enfant, il lui arrivait souvent de se perdre pendant une partie de cache-cache. Alors seul, parmi la foule... dans Séoul ! C'était tout à fait possible. Inévitable. Yeji l'avait retrouvé plus loin. Il était assis seul sur un banc, fixant l'horizon. Il n'avait pas l'air inquiet. Il était même plutôt serein pour quelqu'un qui était en retard. Yeji bouillonnait. Elle rêvait de l'étrangler. Mais n'en fit rien. Au moins il allait bien. C'est tout ce qui comptait. « Chul ! Tu n'as pas oublié quelque chose ? » hurle-t-elle, lui flanquant une petite tape derrière sa tête.
complaisance hypocrite Chul a les yeux dans le vague, un peu perdu. Il sait plus trop quoi penser, quoi faire, comment agir, ou réagir. Il voit Yeji aujourd’hui. Il est content de voir Yeji aujourd’hui. Vraiment content. Il devrait pouvoir l’embêter, beaucoup, et presque réussir à la faire craquer. Et ça fait depuis qu’il est gamin, qu’il veut la faire craquer. Mais il réussit pas. Aujourd’hui, il pourrait, normalement. Mais il va pas pouvoir. Parce qu’il sait pas comment faire face à Yeji aujourd’hui. Il regarde devant lui, il a oublié l’heure, et le temps qui passe. Il avait peur de se perdre, alors il est venu en avance. Il s’est assis sur un banc pas trop trop loin du lieu du rendez-vous, et il a attendu que le temps passe. C’est une tape derrière la tête qui le fait sortir de ses rêveries. “Mais ! Aïe !?” Il relève les yeux vers son agresseur. Oh. Yeji. Chul sort son téléphone et regarde l’heure. Oups. Il a oublié que l’heure passait alors que lui se posait des questions. Il a pas l’habitude aussi, de se poser autant de question. “Sorry sorry. J’ai pas vu le temps passer. On fait quoi ? On va où ? Pourquoi tu m’as demandé de venir ?” Chul est inquiet, ça lui arrive rarement. Yeji, elle sait pas, pas vrai ? Byeol lui a rien dit, pas vrai ? Pas vrai ?
complaisance hypocrite « Pourquoi je t'ai fait venir ici ? Quelle question ! » s'esclaffe-t-elle, amusée par ses interrogations toutes plus stupides les unes que les autres. « Je voulais qu'on rattrape le temps perdu. En plus c'est le festival en ce moment. Ils vont tirer des feux d'artifice ! Pourquoi ? Tu pensais à autre chose ? » À bien le regarder il n'avait plus l'air si calme, finalement. Il semblait davantage troublé depuis que Yeji l'avait retrouvé. Est-ce sa présence qui l'agitait à ce point ? Ou lui cachait-il quelque chose ? « Tu es sûr que tout va bien ? T'es bien pâle tout d'un coup. J'espère que t'es pas tombé malade... » l'interroge-t-elle, passant une main sur son front où s'entremêlaient quelques mèches blondes. Même si parfois Chul pouvait se montrer terriblement injuste, mesquin et quelque peu puéril, il restait néanmoins son plus proche ami ; son frère ; sa famille. S'il lui arrivait malheur, elle ne se le pardonnerait jamais. « Tu veux qu'on rentre ? Je vais dire à Byeol de nous retrouver chez moi... »
complaisance hypocrite La réponse qu’elle lui donne le rassure pas. Genre vraiment pas. Mais dès qu’elle continue, Chul sent tout son corps se détendre. Il a l’impression que le stresse qu’il gardait pour lui se décharge d’un coup, comme s’il avait ouvert les vannes. Pendant quelques secondes, son visage s’illumine à l’idée seule de feux d’artifices. Il adore ça, les feux d’artifices. Il a toujours adoré ça. Et Yeji le sait. Bien sûr que Yeji le sait. Il secoue négativement la tête, plusieurs fois, lorsqu’elle lui demande s’il pensait à autre chose. Bien sûr qu’il pensait à autre chose. Mais elle peut clairement pas le lui dire, ça. Lorsqu’elle lui fait remarquer qu’il est pâle, qu’elle lui demande s’il est pas tombé malade, Chul essaye de lui sourire encore un peu plus. Il peut rien laisser paraître. Tout va bien. Tout doit bien aller dans le meilleur des mondes. Il secoue de nouveau la tête, non, il est pas malade. Elle parle de nouveau, et il s’apprête à déjà l’arrêter sur sa première question lorsque le reste vient et. Quoi ? Byeol ? Pourquoi elle parle de Byeol ? Comment ça retrouver Byeol chez elle ? Non. Non. Pourquoi retrouver Byeol tout court, d’ailleurs, hein ? “Non !” qu’il lance, probablement un peu trop précipitamment. Il se lève, soudain plein d’énergie. “Mais, pourquoi ? Enfin, c’est bien de rattraper le temps ensemble, tous les deux. Non ? Le temps perdu, juste, tous les deux. Non ? Juste. Nous deux, juste, seuls, genre.” Il est probablement un chouilla trop obvious, mais il maîtrise plus rien. Puis, il a jamais eu à lui mentir, à Yeji, avant aujourd’hui. Il a jamais eu à mentir à un proche de peur de lui faire du mal. Et il déteste Byeol pour l’avoir mis dans cette situation.
complaisance hypocrite D’instinct, Yeji sait toujours lorsqu’on lui ment. Et chul mentait. Il lui mentait. Comment l'avait-elle deviné ? Peut-être à sa façon de s'embrouiller facilement lorsqu'elle l'interrogeait. Ou probablement du fait de ses grands gestes brusques et confus. mais surtout à cause de la contradiction de ses propos. seulement, quoi qu'il fasse, quoi qu'il cache, Yeji le saura d'une manière ou d'une autre. tôt ou tard. Yeji sait toujours tout. Et Chul, malgré lui, est un bien piètre menteur ; un véritable livre ouvert. Il lui sera donc aisé d'extirper à son ami quelques aveux, qu'il le veuille ou non, de son fait ou non. « Je pensais que ça te ferait plaisir de le voir. Mais à ce que je vois... ça a l'air de te déranger. Vous vous êtes encore disputé ? » le questionne-t-elle d'une voix tendre qui lui suppliait presque d'être franc, de lui avouer les causes de cet ennui qui le ronge. « Je lui demanderais directement si tu ne me réponds pas. il ne devrait plus tarder à arriver maintenant. »
complaisance hypocrite Légèrement en retard, Byeol. Un rendez-vous fixé sans qu'il ne se préoccupe de l'heure qu'on lui avait donné. Non, il arrivait un jour ou l'autre, et personne ne se souciait de lui, parce que tout le monde s'était habitué avec le temps. Le principal était finalement qu'il arrive, n'est-ce pas ? Et déjà il apercevait au loin ses deux amis – ou ce qu'il prétendait, ou ce qu'ils étaient, il était vite compliqué à cerné Byeol. Un double jeu, ou la carte de la sincérité … Alors ses bras s'étaient immédiatement posé sur les épaules de ses deux amis, s'incrustant au milieu d'une conversation qu'il avait brièvement entendue. « Tu t'es disputé avec quelqu'un Chul ? Tu veux que je lui règle son compte ? J'ai des bras musclés ! »Comme s'il ne savait pas. Évidemment qu'il savait. Qu'il pensait savoir, parce que rien n'était jamais sûr avec lui. « Qu'est-ce que tu veux me demander ? » avait-il dit, rencontrant le regard de sa petite amie, d'un sourire amusé de la situation quand sa main venait frapper amicalement les fesses du garçon, pour le taquiner. il mentait comme un prince.
complaisance hypocrite Probablement que le problème principal de cette affaire, c’est qu’il le déteste pas tant que ça Byeol. Il peut pas le détester, il l’a toujours considéré comme un de ces meilleurs amis. Les troubles-fêtes. Les enfants riches qui mettaient le bazar partout où ils allaient. Forcément que le fait que Chul ne veuille pas le voir, c’est suspect. Et Yeji manque pas de le lui faire remarquer. Elle pense qu’ils se sont disputés. Ouais c’est pas plus mal. C’est bien ça, qu’elle pense qu’ils se sont disputés. Faudrait qu’elle continue à penser ça. Oui. Vraiment. Et elle le menace de lui demander directement. Oh non, non. Genre vraiment non. Surtout pas ça. Byeol arrive à ce moment, particulièrement propice. Et Chul a sérieusement envie de s’enterrer six pieds sous terre. Et Byeol prend la parole. Chul l’écoute qu’à moitié. Parce qu’il a ses yeux rivés par terre. Il sait que s’il les relève il les posera sur les lèvres de son ami et c’est clairement pas quelque chose qu’il doit faire. Yeji est un fauve, elle comprendrait en deux secondes s’il faisait ça. Un aigle. Ou un, faucon. Ces animaux qui voient de très loin. Mais Chul prend la parole pour essayer d’éviter le pire. “Rien ! Rien du tout. Elle voulait savoir pourquoi je voulais pas te voir. Et elle, elle a deviné qu’on s’était disputé. Hein Byeol, qu’on s’est disputé ?” Il relève les yeux juste pour les plonger dans les siens et tenter d’être persuasif. Très mauvaise idée. Il a vraiment de beaux yeux, Byeol.
complaisance hypocrite Rire interne qui ne sortait en rien d'entre ses lèvres. Byeol jouait la carte de la discrétion, ou celle des mille sous-entendus – va savoir. Tant qu'il se plaisait à jouer le jeu, tout n'était plus que parfait à ses yeux. Sournois au possible, il n'avait en rien choisi le cursus théâtral au tirage au sort, Byeol. C'était terrible ce qu'il en aimait la chose. « Oh, ça. Oui, on s'est disputé très violemment. Mais c'est de l'histoire ancienne maintenant. » avait-il dit, l'air de rien, les mots lourds de sens aux yeux de son complice. « Vous avez déjà planifié un truc ? Je sens des odeurs de nourriture qui m'appellent depuis tout à l'heure. » Estomac sur pattes. Et quand la faim guette, plus rien ne l'arrête.