(( bad liar ))

princesse des contrées lointaines, elle est pourtant celle qui porte le nom de la nation. celle qui berce les âmes par le nom d'une puissance désormais oubliée. c'est sous la couronne d'un puissant a h n qu'elle vient à naitre, s'alliant ainsi à la douceur suave d'un sua délicat. c'est sous une chaleur tropicale que la belle vient à prendre le monde en quête. c'est sous les rayons d'une a m a z o n i e qu'elle naquit pour ainsi s'offrir la double nationalité. bientôt vingt-et-un ans qu'elle a prit le monde en grippe en quête de vengeance absolue. tant d'années à baigner dans un océan de troubles perpétuels.native de colombie, le liquide carmin n'est plus le sang pur qu'il était autrefois. loin de sa nation d'origine, elle est celle que l'on vient à pointer d'un doigt juge. oubliée la douce corée, elle baigne dans la r o y a u t  é dès lorsqu'une mère n'est que cousine d'un certain duc du luxembourg.  elle peine à offrir le myocarde qui pourtant pulse une chamade endiablée. celle qui autrefois avait le monde à ses pieds vient aujourd'hui offrir seulement son corps, laissant l'âme à l'abandon. vagabonde des draps nocturnes et adepte des histoires éphémères, ceux et celles qui ne marquent que très peu sa peau de porcelaine. les études laissées à l'abandon par obligation. l'or est aux oubliettes au même titre que les parures de diamant. seul les histoires chuchotées aux creux des oreilles, les gestes discrets et la poudre échangées aux coins des rues, est ce qui l'aide à lui offrir un toit bénit par la fausse grâce d'un dieu qui n'est plus. autrefois touchée par la grâce, bercée par le marbre et la richesse à foison, elle peine aujourd'hui à joindre les deux bouts malgré le cachet qu'elle peut avoir entre ses échanges. les restants de poudre sur le coin d'une narine souillée. elle se perd dans le vice qu'elle a pourtant repoussé jusqu'à présent. coutumes oubliées, elle plonge dans un enfer qu'elle ne contrôle guère. discrète, mais pas seulement. elle est celle qui se pavane dans ses tissus de grandes marques, du  moins, le peu qu'il lui reste, alors qu'au premier éclat de lune, elle se hisse dans le cuir d'une veste abîmée pour se fondre dans les lueurs nocturnes d'une ville endiablée une fois la nuit tombée.  elle est de ceux qui attise la curiosité. celle qu'on croit connaitre et qui pourtant, en cache bien plus qu'elle ne laisse penser. habile de ses mots, elle tourne les conversations à son avantages, car "mieux ils en savent, mieux ils se portent". elle ne cesse de refouler un a s s a s s i n a t, une t r a h i s o n d'un proche qu'elle a autrefois aimé comme un père.