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 carnations - huifan

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carnations - huifan   carnations - huifan Empty Sam 23 Fév - 20:22
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daw & huifan
Automatisme. Il va mieux. Automatisme, sourire qui étire ses lippes. Automatisme. Il ne veut inquiéter personne Daw. Alors il sourit. C’est facile de sourire. De faire semblant. Facile alors qu’il a l’impression que son être tout entier s’écroule. Se fissure. Il va mieux. Mensonge. Il va mieux. C’est ce qu’on lui demande. Le sourire de Chulhei lorsqu’il l’a vu il y a peu. Il va mieux, les mensonges bien écrit qu’il donne à Hyunseong. Il va mieux, il l’a promis à Huifan. Que ça allait mieux. Ça va mieux. Mieux. Mais ses mains qui tremblent. Et son sourire s’abime, manque de finir dans le décor face à ses démons. Il fait des efforts Daw. Pour les autres, plus que pour lui au final. Il va mieux. Épaules crispées lors que Huifan lui demande s’il a mangé aujourd’hui. Oui il assure. Sur le chemin. Des mensonges qu’il déverse le cœur serré, mais un sourire doux. Il ne veut voir personne. C’était le deal. Il a supplié tout son entourage. Pas de psychologue, pas de spécialiste. La crainte qu’on l’enferme. La crainte qu’on l’interne. Daw qui sait à quel point il est détraqué. Mais qu’on ne le voit pas ainsi. Non. Alors il sourit. Et ment. Trop. Il avait promis pourtant. Plus de mensonge. Mais la nourriture lui fait horreur. Et c’est plus facile de dire qu’il a déjà mangé. Que de dire qu’il n’a pas faim. Jamais. Et de voir la déception dans le regard de Huifan. Plus facile de balayer le sujet, de parler d’autre chose. De la librairie. De Chulhei. Des photos de Sungyoon, l’envie de le revoir qui se profile sans pour autant avouer qu’il a déjà posé pour lui. Il parle de tout Daw, soudainement plus mondain qu’on ne le connaît, les sujets graves évités. Mais la semaine s’éternise, et le weekend s’installe comme une lueur mauvaise. Et il n’a plus de mensonges à donner. Plus rien tandis qu’il finit face à son assiette. Torture psychologique. Sourire tendre de Huifan qui lui donne envie de pleurer. Sa portion ridicule. Et pourtant l’impression d’en avoir trop. Toujours trop. Ses baguettes qui butent contre la nourriture sans jamais la porter ou presque à sa bouche. Et la crainte de voir Huifan se lasser. S’énerver. Épaules raidies. Il tente de se faire plus petit. Mais c’est toujours la même chose. Et les repas qui s’attardent. L’impression qu’il fait un caprice. Et la voix de son père qui lui assure qu’il n’est qu’un être égoïste en résonnance entre ses tempes. Toujours le même manège. Et le temps qui file, le bruit des couverts comme une addition à sa torture. Et lorsqu’il peine à mâcher sa viande, lorsqu’il peine à manger trois bouchées, il s’excuse. Larmes dans le coin de ses yeux. Il se force Daw. Jusqu’à ce que son assiette soit moins pleine. Jusqu’à ce qu’il assure qu’il n’a plus faim. Il n’a jamais faim. Jamais. Et il s’excuse encore. S’éloigne de ce salon trop grand. S’éloigne du regard trop fixe de Huifan. S’éloigne. Refuge dans la salle de bain. Le verrou qui fait un bruit monstre. Et il connaît la finalité. La gorge douloureuse de l’acide de ce qu’il régurgite dans les toilettes, l’eau pour couvrir le bruit. Habitudes douloureuses. Et ses larmes tout aussi incisives contre sa peau. Habitudes douloureuses. Son propre corps qui rejette ce qu’il peut manger. Même plus besoin de le forcer. L’impression que ça ira mieux comme ça. Illusion morbide. Et son regard qui dévie. Trop. Rappel d’une solitude. L’impression que personne ne peut l’atteindre. L’impression de ne pas vivre. Et le nom de Huifan qui s’arrête au bord de ses lippes. Incapable de le prononcer. Promesse brisée. Incapable d’appeler à l’aide. Non. Aide-moi. Les mots qui dégringolent dans un silence seulement coupé par le bruit de l’eau. Et ses doigts tremblants qui se portent vers les armoires murales. Habitudes mauvaises. Et ses démons, son démon, lui, image glacée dans le miroir qui lui assure que ça ira mieux après. Image glacée, glaciale. Il est tellement laid. Ça ira mieux après. En se faisant transparent. En mangeant moins. On arrêtera de s’inquiéter pour lui. Et il arrêtera de décevoir. Ça ira mieux. Mieux. Et entre ses doigts une paire de ciseau dont l’éclat est trop lugubre sous la lumière blanche de la pièce. Salvateur à ses yeux. Huifan, j’ai peur de moi
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Re: carnations - huifan   carnations - huifan Empty Mar 26 Fév - 1:06
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daw & huifan
C’est une journée comme les autres, pour lui. Il y a ces mêmes gestes envers Daw le matin lorsqu’il le laisse, les mêmes mots répétés et le rappel du déjeuner – un message pour le rassurer. Il en va de même pour Ilhoon, sa santé qu’il surveille d’un peu plus près, coupable de s’en être éloigné quelques temps et il se sent mère poule souvent, envers l’un comme l’autre. Il se sent trop même s’il le juge nécessaire et tout va bien, comme ça. Il voit les sourires, entend les rires et Daw reste tendre le soir. Comment pouvait-il le voir venir ? Tout allait si bien qu’il a seulement baissé sa garde, juste un peu, juste une fois ou deux, juste ce soir. « tu n’aimes pas ? » lui sourit, patient et conscient des difficultés que daw traverse à chaque fois, mais il ne le presse pas. jamais, du moins il le croyait. Il sait bien que ce n’est pas le goût qui l’ennuie et ce soir, il le comprend mieux que les fois précédentes. pour réponse, un silence assourdissant et quelque chose se serre à l’intérieur. Quelque chose ne va pas. « daw ? » l’impression d’être muet et lentement il se rend compte des sourires plus fades, des gestes plus mécaniques et il aurait dû s’en inquiéter plus tôt, mais lorsqu’il réalise, il n’y a déjà plus personne en face de lui. L’écho du verrou lui glace le sang et ses couverts touchent le sol lorsqu’il se lève trop vite. Il est devant la porte en quelques secondes. « tu es malade ? » le bruit de l’eau pour façade, le verrou par sécurité, pour l’empêcher de voir ou de l’arrêter et huifan insiste sur la poignée. « ouvre cette porte, daw. Tu n’étais pas obligé.. je t’ai trop poussé ? je suis désolé. » il lui a promis de faire doucement, d'aller à son rythme, de l'écouter.. l'aurait-il ignoré ? il a la paume appuyée contre la porte, mais il ne frappe pas. pas au début, mais le silence teste sa patience et aujourd’hui, elle lui fait défaut. Elle lui a fait rater l’important et il aurait pu le retenir avant qu’il s’enferme, ça l’aurait mieux rassuré quand bien même il eût dû gérer une crise. Parce qu’il doit le faire aussi, maintenant, mais il ne sait rien et ne voit rien et il a peur, comme lorsqu’ilhoon frôle un malaise ; il a peur et il est aveugle, sourd aussi avec cette eau ruisselante. Il n’entend rien, alors il frappe une fois puis deux, quelques-unes… Le cœur s’agite et c’est comme s’il venait de courir un cent mètre, à bout de souffle et la tête qui vrille ; trop d’oxygène là-haut. « je ne suis pas énervé, juste inquiet. Qu’est-ce qu’il y a ? parle-moi … je t’en prie. » Il est certain d’avoir levé toutes les lames de rasoir, mais il n’a pas réfléchi au reste et il ne pense plus à rien si ce n’est à voir le visage de l’autre garçon. Il veut le tenir dans ses bras, effrayer ses terreurs et le soutenir de toutes les façons possibles. il frappe encore, plus gentiment. Comme une façon de s’inviter, d’attendre la permission. Il n’est pas énervé huifan, juste inquiet. Il ne va pas crier non plus, il promet. « laisse-moi entrer, s'il te plait. » c’est tout ce qu’il demande, juste ça. Toutes les premières fois sont effrayantes, mais celle-ci est redoutable. Il espérait que sa présence suffise, peut-être et c’est une belle claque méritée, sans doute. il espérait, parce qu’il préfère tellement l’entendre rire que pleurer et même s'il sait gérer les pleurs, privé de ses sens, huifan panique. il ne saurait rester tranquille et quand il n’a pas le contrôle, la tension monte. Tout va mieux lorsqu’il le retrouve, mais tout va mal lorsqu’il pense au pire. Il insiste à nouveau sur la poignée et de frustration, c’est un coup de pied donné contre la porte. « j’entrerai, que tu le veuilles ou non. » il ne le laissera plus seul, plus jamais et c’était le deal quand il a emménagé, c’était ce qu’il voulait. être là pour lui à tout instant, même les plus mauvais – surtout les plus compliqués. Alors le ton est plus ferme, la voix moins tremblante et il se jure de défoncer la porte si elle ne s’ouvre pas d’elle-même dans les dix secondes. et il compte, à voix haute cette fois.
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Re: carnations - huifan   carnations - huifan Empty Mar 26 Fév - 14:36
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daw & huifan
Du silence à l’horreur du bruit. Du silence à l’hécatombe. Daw qui n’a pas su lui répondre. À ses inquiétudes. De mouvements de tête à des assurances murmurées. Et pourtant la finalité terrible. Le corps et l’esprit cèdent ensemble. Et c’est encore pire. Non. Sa voix en écho derrière l’eau mais il n’entend rien. Sa voix en écho dans des inquiétudes qui le blessent, mais il ne l’entend plus. Rejet de son estomac. Rejet de son être. Et ses sanglots se mêlent au bruit horrible de cette nourriture qu’il ne sait garder. Et il pourrait rester contre le carrelage un temps. La fraicheur de celui-ci calmant l’irritation de son être. La peur face à cette poignée qui s’agite pourtant. Promesses brisées. Il sait que la déception est grande. La colère aussi. Sans doute. Chaque coup dans le bois de la porte qui le fait sursauter. Et les mots qui se coincent dans sa gorge aux supplications de Huifan. Incapable d’appeler à l’aide. Les démons sont trop forts ce soir. Ils ont gagnés. Encore une fois. Et tandis que l’eau coule toujours dans la douche, comme pour mieux embrouiller ses sens, il fouille les placards, le visage humide de ses larmes, d’avoir tenter de se nettoyer un peu. Il n’y a plus de lames de rasoir. Il le sait. Il les a jetées. Et un regard sur les miroirs lui rappelle à quel point il n’aurait pas du. Il est pathétique Daw. Les cheveux en bataille, les yeux rougis. Apparence qu’il maudit. Et l’image est tronquée, modifiée, mais il ne voit que ses défauts. Déteste sa taille. Déteste son être. Voudrait juste disparaître. Se déteste tellement. Tellement. Et sans doute qu’à la fin, Huifan aussi va en arriver à le détester. Si seulement. Si seulement il pouvait être parfait. Disparaître. Si seulement il pouvait être de ceux qui rendent les autres heureux. Disparaître. Si seulement. Et il a l’impression de faire trop de bruit. Les placards qu’il vide. Jusqu’à l’apothéose. Doigts qui se referment sur une paire de ciseaux. Et sourire triste qui se forme sur ses lèvres. La voix de Huifan en échos. Il est tellement déçu. Il en est sûr Daw. Il a du tellement le décevoir. Incapable de maintenir le bonheur qu’il lui offre. Ça ira mieux après. Ça va toujours mieux après. Après. L’irréparable. Et sur sa peau qu’il dénude, frisson d’avoir ses jambes à l’air, il retrouve des traces bien connues. Trop connues. Moments de faiblesse où il avait l’impression de ne pas en valoir la peine, de ne pas être en vie. Et ses doigts se serrent sur les lames, tremblements de ses mains tandis qu’il approche les ciseaux de sa peau. Appels à l’aide silencieux à Huifan. Conscience de la trahison de son geste. Premières lignes qui rougissent, la douleur qui irradie son corps, son cœur. Ça va aller. Mieux. Et dans ses pleurs silencieux il continue le massacre, sourd aux suppliques de l’être aimé. Il sera mieux après. Comme tout le monde voudrait qu’il soit. Mieux. Mais le coup de pied dans la porte l’ébranle et les lames glissent dans un sursaut violent. Du rouge sur ses doigts. Du rouge au sol. Du rouge partout. Et un décompte. Violent. Comme à l’époque. Ils arrivaient toujours à le trouver. Non. Non. Non. Flashbacks horrifiants, sanglots qu’il retient et ses doigts qui glissent sur la plaie un peu trop profonde. « Je vais bien … » Murmure sifflant. Il ne faut pas qu’il rentre. « ‘Fan … Ça va … N’entre pas … » Et ses doigts qui tentent de presser contre la peau, ciseaux qui tombent au sol dans un bruit sourd. « Ne rentre pas … Ne rentre pas. » Sanglots. La voix qu’il tente de hausser et qui se brise dans la douleur de sa gorge. Murmures rauques, et suppliques paniquées. « Non … Ne rentrez pas. » Passé et présent qui se mélangent. Et sur ses doigts du rouge. Rouge. Rouge … C’est joli sur le blanc le rouge.

 
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Re: carnations - huifan   carnations - huifan Empty Sam 9 Mar - 23:35
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daw & huifan
Il ne comprend pas ce qu’il a manqué, pourtant Daw s’est éclipsé sans un mot. Il ne comprend pas pourquoi ça leur arrive maintenant, pourtant il s’y préparait. Il espérait en voir les signes, prévenir et réagir. Désormais son poing est serré et il s’acharne sur une poignée de porte verrouillée, barrière entre lui et son tendre amour. Une barrière qu’il voudrait abattre, même s’il a proscrit la violence entre eux. Il ne voulait que tendresse autour de Daw, pour ne jamais le brusquer, mais en un instant il se trahit et le coup de pied est brutal. Il s’en met les mains à la tête, tire sur ses mèches brunâtres et il aimerait juste d’un autre coup de pied, défoncer le verrou qui lui fait entrave. Il n’en fait rien. Il supplie seulement, de sa voix trop ferme, il supplie. Et rien de l’autre côté. Il a des perles humides qui se forment au bord des yeux, de frustration, qu’il ravale plus vite qu’elles ne sont apparues. Et si quelque chose arrive, il saura que c’est par sa faute. Il n’aura pas su l’empêcher, il l’aura laissé tomber. Conneries. C’est la rage qui l’anime, celle qu’il garde contre toutes ces merdes qui leur font obstacle, contre tous ces démons qui viennent tourmenter son ange. Ce n’est pas contre lui, mais il perd son calme et il lui prie déjà de l’excuser. N’entre pas et ce ne sont que des murmures étouffés, mais il les entend, tout comme le bruit sourd qui suit, d’un objet en métal qui touche le sol. S’il vous plait, non. Et les derniers mots brisés de Daw qui le font s’éloigner de la porte. « Tu vas t’ouvrir ?! » Il n’arrive même pas à dix qu’il donne un coup d’épaule sec contre la porte qui tremble, mais ce n’est pas suffisant. Ce n’est qu’après la troisième tentative que le verrou cède enfin. Il manque de tomber en entrant trop vite et lorsqu’il reprend son équilibre, c’est la scène qui lui donne le tournis. « Oh Daw… non, non, non… qu’as-tu fait ? » Il n’y a pas de reproches dans sa voix, juste une profonde douleur. Il est déçu de lui-même. Il se pensait meilleur protecteur et le voilà qui échoue dès sa première mission. Quelle déception… et la culpabilité le ronge déjà, mais il fait l’impasse sur ses sentiments et s’approche avec prudence. Il repousse les ciseaux du pied pour les envoyer sous un meuble et les dégager de leur vue, puis il attrape les mains de Daw en douceur. « Ça ne va pas, mais ça ira mieux… ça ira mieux. » Il ferme l’eau pour arrêter ce bruit qui les assourdit et doucement, il amène Daw à s’asseoir sur le rebord de la douche. Il faut s’occuper de ses plaies, mais avant ça Huifan glisse les mains contre sa nuque et lie leur front. « Tu mérites tellement mieux, Daw. Tu vaux tellement plus que tu ne le crois. » à genoux sur le carrelage, il le presse contre son torse en lui laissant des baisers sur la tempe. « Ça ira mieux. » Pas ce soir, pas lorsqu’il se lève pour juger du carnage laissé là où Daw se tenait. Des traces rougeâtres qu’il couvre d’une serviette sombre, puis ses mains s’agitent dans les placards pour en sortir tout ce dont il a besoin. En levant le bras droit, une douleur lui vrille l’épaule et il manque de gémir, mais il passe au-dessus et force ses muscles à agir. Il peut bien endurer ça, quand Daw encaisse bien plus au quotidien. C’est traître, ce genre de mal. C’est fourbe et ça empoisonne sur le long terme, ça pousse au vice et Huifan se sent impuissant, face à lui. Quand même son amour n’y fait barrière qu’un temps. C’est en silence qu’il applique les premiers soins au plus grand, c’est en grimaçant par moments qu’il bouge ses mains, rapide, pressé, moins tendre que d’habitude. Il y a encore l’adrénaline qui agit, la tension et la colère, oui… même si ça lui fait mal de l’admettre. Il est en colère. « Je ne te laisserai pas… j’ai accepté, Daw. J’ai voulu t’aider dans cet enfer… ce n’est pas toi qui m’y entraîne. Et ce n’est pas en me laissant ignorant derrière une porte que- j’ai eu peur. » Il se mord la lèvre, mais il cherche son regard de temps à autres et s’applique toujours à nettoyer ses plaies. Puis ses doigts caressent la peau autour de cette coupure plus profonde, moins nette comme involontaire. Est-ce à cause de lui ? Il a été si pressant. « Pardonne-moi… » Il baisse la tête et reprend ses soins. Pour Huifan, tout a basculé en dix minutes, mais pour Daw il se demande. Pour Daw il ne sait pas. Il ne sait plus. Si ce ne sont pas les ciseaux, il trouvera les couteaux et si rien, il pourrait briser un miroir ou du verre. Ce n’est pas en cachant l’arme qu’on évite le crime, on ne fait que le retarder.
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Re: carnations - huifan   carnations - huifan Empty Mer 13 Mar - 18:16
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daw & huifan
Rouge. Ça tombe au sol goutte à goutte. Flot continu. Des fleurs qui se tracent, se dessinent. Elles éclosent sur le carrelage froid. Et la comparaison n’est que plus réelle encore. Sens brouillé. Dans un décompte qui le hante, il se revoit. C’est comme avant. Il se revoit. Assurant qu’il allait bien alors qu’il bandait ses plaies. Assurant qu’il allait bien, qu’il allait arriver. Venir. La fin du décompte signifiait qu’il les avait énervés. Comme Huifan. Non. Et les fleurs qui continuent de naitre à ses pieds. Rouge. Comme les œillets et les fleurs des champs qu’ils allaient cueillir avec Chulhei. Non. Rouge comme son sang qu’on faisait couler par amusement. Rouge. Comme le voile sur ses yeux quand son corps abandonnait. Rouge. Huifan allait être déçu. Non. Et sa voix qui s’élève. Se brise. Il n’a plus vraiment les cordes vocales pour. Rouge. Et le goût qu’il a dans la bouche tandis qu’il appuie vainement sur la plaie. Rouge. Et l’impression d’être là-bas. Rouge … Sauve-moi Huifan. Sauve-moi. Et au lieu de l’entendre, c’est eux qu’il croit entendre. Daw qui se recule. Pas après pas jusqu’à finir dos au mur, là entre le meuble et le lavabo. Là. Avec du sang partout. Rouge. Et la porte qui s’ouvre, cède. Et Daw qui pleure. Supplie déjà. « Je suis désolé … Je vais nettoyer … Ne vous énervez pas … Désolé ... » Automatisme. Et il serait déjà à genoux s’il n’avait pas si mal. Mais il serre les dents. Baisse la tête, tente de se recroqueviller. Jusqu’à ce que ses mains soient prises dans un étau de douceur. Huifan. Huifan. « Si … ça va mieux. Je vais mieux … Je voulais pas … Je vais mieux … ‘Fan … Je vais mieux. » Les mots qui s’enchainent dans des murmures empressés. Il faut qu’il aille mieux. Tout le monde veut qu’il aille mieux. Alors si Daw ne va pas mieux … On va se lasser. On va abandonner. Non. Et comme une poupée brisée, il se laisse guider. Ses murmures qui continue comme une litanie en sourdine. Il va mieux. Et ses larmes qui rongent la peau de ses joues à ne vouloir s’arrêter. Il va mieux vraiment. Assis sur le rebord de la douche, il se laisse aller à la tendresse des mains sur sa nuque. Il se laisse aller au moment. L’impression de détruire Fan. De le fatiguer. Et quand il pleure contre son torse, il se demande si son compagnon croit en ses propres mots. Idée sombre qui l’habite. Idée sombre que Huifan commence déjà à se lasser. Lèvre inférieure coincée entre ses dents, son regard dans le vide refusant à croiser les yeux de l’homme tandis qu’il le soigne. Froidement. Presque durement. Et que Daw retient les geignements de douleur, en malmenant sa bouche. En silence. Comme il le fait si bien. Mauvaise habitude. Et il y a ses doigts qu’il serre sur le rebord, rêvant de les passer dans les cheveux de Huifan pour le rassurer. L’impression d’avoir perdu ce droit à l’entendre parler. L’assurance qu’il ne partira pas. L’impression d’être devenu un poids. Il en est un. Et le sanglot qu’il ravale est douloureux. Plutôt se murer dans le silence que de lui demander s’il veut partir. Même s’il le lui a promis de rester, ce ne serait pas la première promesse brisée ce soir. « Je ne comprends pas … » Les mots passent à peine ses lèvres. Dans un croassement brisé. Et il n’ose pas dire qu’il a mal à la gorge. Il préfère se taire Daw. Refuserait d’aller dans un hôpital si la question se posait. Il a mal à la gorge. Et pourtant il force les mots à s’enchainer. « Pourquoi tu restes là … Parfois … Il vaut mieux partir non ? Ça te ferait … moins mal. » Daw qui ferme les yeux, pour ne pas que son regard le trahisse. La douleur à prononcer ces mots. Mais les sanglots rendent ses murmures brouillons, presque inaudibles. Et finalement, c’est avec douceur qu’il vient poser une de ses mains sur l’épaule de Huifan, le forçant à arrêter ses soins, à le regarder. Yeux aux pierres d’opaline qui croisent des onyx tourmentés. « Je ne veux plus … Je veux arrêter. » Tout. Tout arrêter. Il est fatigué. De se haïr. De trembler à chaque respiration. De ne pas être assez bien. De lui faire du mal. De décevoir. De ne pas être à la hauteur. « Je veux arrêter Fan … » Et les fleurs étaient si jolies. Comme des œillets rouges. Teintés de sang. « J’ai plus envie … » Non. « Je veux disparaître. » Le mot se brise. Le silence résonne. Et Daw il les ravale ses sanglots, encore et encore. Ça serait plus simple au final. Disparaître. Faner comme ces fleurs carmines. Éphémère.

 
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Re: carnations - huifan   carnations - huifan Empty Lun 1 Avr - 18:18
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daw & huifan
Ça virevolte là-haut, tout s’embrouille et les gestes ne sont plus qu’automatisme lorsqu’il rejoint l’autre côté. Lui qui n’a toujours connu que la destruction, que sait-il de la guérison ? sa présence, un simple pansement pour les blessures trop profondes. Sa présence comme de la morphine, en étouffant la douleur jusqu’à ce qu’elle ne fasse plus l’effet. Il s’en rend compte au milieu des confusions et des excuses qui ne lui sont pas destinées. Daw se perd dans le temps, coincé à nouveau dans ce passé qui l’a tant effrayé… et c’est toujours difficile de s’y soustraire, de ne pas croire qu’il en réveille parfois les souvenirs. il y a quelque chose qui ne va pas aujourd’hui, même chez lui. Daw lui répète qu’il va mieux et lui secoue la tête. Non, c’est faux et ça le blesse d’autant plus, de ne pas être assez pour qu’il le lui dise. Mais il agit par automatisme. Il les éloigne de la scène et ne lésine pas sur les contacts physiques pour garder un pied dans la réalité et ne pas les éloigner, eux. ce n’est pas ce qu’il veut, même s’il ne sourit pas. ce n’est pas ce qu’il cherche, même si la proximité lui donne le tournis, aujourd’hui. il tente de le rassurer entre ses bras, mais il se sent mal à l’idée que ça n’y fera rien. Il aimerait que ça le soulage au moins un peu, mais il ne sait plus. vérités ou mensonges, comment les différencier à présent ? daw s’est-il même déjà senti mieux en sa compagnie ? tant de doutes pour lesquels il n’a pas le temps de porter un masque, l’incertitude présente dans ses yeux trop sombres. Il lui rappelle une fois de plus qu’il a choisi de rester, mais daw le contre encore sur l’idée de partir. « tu te trompes, j’aurais bien plus mal… » ses mots meurent dans un murmure tremblant, troublé et effrayé par d’autres vérités qu’il sent arriver. Il ne s’attendait pas à l’entendre abandonner, ni vouloir réellement qu’il parte. tout arrêter, alors c’est arrivé ? huifan a vraiment échoué. Il est le plus courageux, le plus tenace des deux, celui qui ne reculerait pas face à la mort peu importe sa forme – pourtant il brise le contact et ses pupilles trouvent le sol. il n’a plus envie (de vivre). « non. » il veut disparaître (mourir). « non. » et c’est tendre, c’est murmuré et ses mains bougent à nouveau. son cœur saigne et pendant un instant, il regrette de l’avoir tant mis à nu. Pensée déjà derrière lui quand il relève les yeux sur daw. il applique les bandages en douceur, mais c’est la fatigue qui le rend si minutieux. Il a l’esprit ailleurs, le cœur scindé en deux et des regrets au bord des lèvres. Il voudrait s’excuser d’être un si mauvais parti, mais il ne veut pas l’accabler plus encore. Il ne veut pas l’entendre répéter ses derniers mots, même s’il est soulagé de les avoir entendus. Plutôt ça que de les garder pour lui, comme le reste. Il sait un peu mieux, à présent. « j’aurais préféré savoir… as-tu donc si peu confiance en moi ? je suis désolé d’avoir un peu crié… » et il se retient depuis quelques minutes déjà, mais c’est difficile de ne pas être touché quand la personne qu’on aime veut tout abandonner et qu’on ne peut même pas l’aider à se sentir mieux. Il a envie de se laisser aller et il se mord la lèvre au plus fort pour résister, mais ses yeux brillent quand même. il prend le visage de daw entre ses doigts et se penche sur ses lèvres pour y poser les siennes. « laisse-moi être égoïste et te demander d’essayer, encore. » pour la première fois, c’est lui qui vient chercher refuge contre daw, le visage caché dans son cou et les bras passés autour de sa taille. « ne disparais pas, s’il te plait. Laisse-moi partager ton fardeau, je ne me briserai pas. aie plus confiance en moi, j'ai dit que je ne te laisserai pas. » il pourra le supporter, même si c’est douloureux. Il ne veut pas le laisser seul dans ce calvaire, il ne veut pas. « i love you too much for that, angel. » Pourquoi souffre-t-il autant ? c’est si injuste, si injuste. Les minutes filent et doucement il lâche prise. lorsqu’il veut croiser le regard de daw, déterminé, il se sent aussi extrêmement vulnérable et parvient à lui sourire, tristement.
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Re: carnations - huifan   carnations - huifan Empty Ven 12 Avr - 4:38
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daw & huifan
Il mérite mieux. Finalité implacable qui l’accable. Il mérite mieux. Tellement mieux. Réalisation qui pèse contre les os fragiles de sa cage thoracique. Qui appuie. Comme l’envie de la briser pour retirer ce cœur fragile. Il mérite mieux. Et entre ses lèvres, la question presque assassine. Pourquoi il ne part pas. Pourquoi est-ce qu’il reste alors qu’il le brise. Il le détruit à petit feu au même rythme qu’il s’achève. Et il n’entend pas sa réponse Daw. Bien trop perdu dans ses propres vérités. Celle qu’il en a assez. Qu’il ne veut plus. Son regard qui passe de Huifan au carrelage derrière lui. Aux fleurs qui sont nées, qui tapissent le blanc de l’endroit. Si jolies. Il ne veut plus. Il est fatigué. Il veut juste disparaître. Seulement disparaître. Ne plus blesser personne. Ne plus juste souffrir. À chacune de ses respirations, à chacun de ses mots. Gestes. Ne plus souffrir. Il sait que ses mots sont des notes de désespoir. Sans doute qu’il n’aurait pas du les prononcer. Et lorsque Huifan parle de confiance, il y a les vérités qu’il retient là contre sa gorge. D’autres plus terribles. D’autres qu’il a déjà entendu Huifan pourtant. De celles qui le poussent à regarder la mort avec envie et non plus avec crainte. Vérités qui l’empoisonnent. Comme des fleurs qui rêvent d’éclore sans avoir la place pour. Confiance. Daw qui brise des promesses. Daw qui ment plus qu’il n’est honnête. Il a confiance en Huifan. Plus qu’il ne le croit. Mais l’inverse … Est-ce qu’on peut lui faire confiance ? Non, sans doute pas. Et une nouvelle réalisation qui lui pèse. Et ça bourdonne contre ses tempes, douleur diffuse dans tout son corps. Il est fatigué. Ses mains qu’il tord pour contenir ces pulsions ignobles. Celle de le repousser. Celle de se détruire un peu plus. Il ne veut pas qu’il le voit comme ça. Visage disgracieux qu’il offre. Va-t’en Huifan. Ne me regarde pas. Lèvres contre les siennes qui lui arrachent un sanglot. Étreinte qui l’étouffe. Non. Il n’a plus envie d’essayer. Les échecs sont déchirants. Si ce n’est pas Huifan qui se brise, c’est lui, encore et encore. Et à force … Il sera méconnaissable. Il partira Huifan. Malgré ses mots. Il partira. Il … Non. Et il est raide dans l’étreinte. Raide. Le regard fixe sur le sang qu’il a laissé partout. Sur ce champ carmin d’œillets mourants. Il n’a pas envie. Pourtant, c’est la peur qui le saisit. La peur que s’il lui refuse cette demande, supplique, il disparaitra vraiment. Personne ne veut voir un être aimé dépérir, se laisser mourir. Personne ne veut voir la folie macabre détruire quelqu’un qu’on chérit. Personne. Il va partir Huifan. Il va … Non. « Okay … » Fausse promesse. Il ne sait pas comment essayer encore. Ne sait pas à quel point ça va le détruire. Encore. Encore. Encore. Combien de fleurs naitront encore de ses doigts assassins. Joli sourire. Les yeux remplis de larmes. Il est terrifié Daw. Terrifié. Par ce spectacle qu’il inflige. Par l’état de Huifan. Il l’a détruit. Non. Il l’a détruit. Et dans ses yeux il y a quelque chose de vulnérable. De fragile. Quelque chose qui étouffe l’amour qu’il y a d’habitude, la détermination aussi. Quelque chose qu’il n’aime pas. Mais il sourit Daw. Même si sa jambe pulse un peu trop, même sa tête est lancinante, même si sa gorge est un supplice. Il sourit. « Pour toi … » Pour lui il tiendra le simulacre. Parce qu’il faut aller mieux. Parce qu’il ne veut pas le détruire. Parce que … Il n’a pas le droit d’abandonner. Pas le droit d’être fatigué. Il faut qu’il aille mieux. Mieux. Ça ira. Il peut le faire. « ‘Fan … » Le nom dans un murmure. Ses yeux qui se ferment, et un baiser qu’il lui offre. Léger. Fragile. Un appel au secours contre lui même. Il ne sait juste pas y mettre les mots. Et ses bras qui passent maladroits autour de son cou. Son corps qui se presse contre le sien. Ses yeux qui restent fermés pour ne pas voir les fleurs carmines. Elles sont étouffantes. Comme ces sensations en lui. « Je … suis fatigué. Désolé ? » Il veut juste aller se coucher. Dormir. Il ne veut pas penser à cette peur qui le taraude, le ronge, le détruit. Non. « Ne … pars pas. » Reste avec moi. Cette nuit. Toujours. Daw, il voudrait gommer cette journée. Ce pas de travers. Parce qu’il ne sait pas ce qu’il va se passer après. Routines détruites. Habitudes enterrées. Il est seul contre lui-même. Seul. Mais ces fleurs … Elles sont si belles.

 
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Re: carnations - huifan   carnations - huifan Empty Sam 27 Avr - 23:03
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daw & huifan
Les sentiments ne sont pas moins forts, pas moins présents malgré les tensions éveillées. Son regard est toujours tendre malgré les mots difficiles qu’ils s’échangent. Aujourd’hui, Huifan regarde bien trop de vérités en face. Son amour pour daw étant la première, indiscutable et évidente. Puis le mal qui s’est dégradé, l’état du garçon empiré sans qu’il n’ait pu le prévenir. Ce qui en vient à la dernière vérité plus frappante que les précédentes, son impuissance. Il lui avait promis tant de choses ; prendre soin de son cœur et l’aider à se sentir mieux dans ce monde, à sa place dans le présent. Il a conscience du temps que ça prend, ces choses-là, mais il a le sentiment d’avoir eu des bâtons dans les roues dès le départ. Son sourire défaillit malgré ses efforts pour le garder, mais les événements l’ont assommé. Il n’a pas tant sous-estimé le problème, car la faille vient de ses ignorances et ces dernières, au silence qu’on lui a offert. Daw voulait sans doute le préserver, mais ce n’est pas ce qu’il demandait. Huifan n’y était pas préparé, pas si vite, pas d’un coup. Du sang a été versé. Et Huifan ne peut s’empêcher de se croire coupable, non pas à cause de sa brusquerie, mais de sa réaction tardive face à tout. il essaie de se souvenir des moindres signes qui auraient pu le prévenir tout en étreignant le corps fragile de son amant. Si daw pouvait prendre sa place quelques secondes, il saurait. Il verrait à quel point il compte, à quel point il mérite. Il comprendrait l’amour qu’on lui porte sans devoir s’y éterniser pour le comprendre. Pur, immense. Trop grand peut-être, pour un cœur si étroit. Il n’est pas invicible Huifan et lui aussi parfois, craque. Son cœur déborde et il ne sait plus quoi faire. Il ne sait plus, tout s’emmêle. « pour moi … » il répète, comme s’ils avaient inversé les rôles l’espace d’une seconde. Comme si c’était à daw de le rassurer et il réalise que ses propres mots étaient désespérés. Le baiser lui laisse un goût doux-amer, mais il acquiesce sans plus réfléchir. « pour toi-même aussi, tu devrais y penser. » murmure contre lui. il l’attrape plus fermement pour le garder tout près et lorsque daw soumet sa fatigue en s’excusant, il acquiesce à nouveau. il lâche prise pour se redresser et glisser les mains dans celles de daw, qui encore lui demande de ne pas partir. Il acquiesce. « jamais. » il l’aide à se relever et s’excuse lui aussi, de ne pas pouvoir le porter jusqu’à la chambre. Il n’est pas en état d’essayer et il lui ferait plus de mal qu’il ne lui en fait déjà. Son cœur est serré, enchaîné à la culpabilité et sans le vouloir, il le referme ce soir. Il aide daw à s’installer sous les draps et d’un baiser sur le front, lui souhaite une bonne nuit. « je te rejoins plus tard, essaie de dormir. Je ne serai pas loin. » des caresses dans ses cheveux avant de ne laisser que leurs veilleuses éclairer la pièce, dont l’une qui offre de jolies formes au plafond. Il ne ferme pas complètement la porte lorsqu’il s’en va, pressé de trouver un semblant de paix aux côtés de son ange, mais il doit d'abord tout effacer. Les traces laissées sur le carrelage et certaines parois, leur salle de bain devenue une scène de crime qu’il a du mal à accepter. Ce n’est pas la première fois qu’il efface des preuves, mais celles-ci le font craquer. La frénésie avec laquelle il frotte et cette colère dirigée sur nul autre que lui-même ne l’effraient pas plus que l’attitude de daw. il ne sait plus, s’il peut toujours aussi bien le croire. Lorsqu’il le rejoint dans leur lit, il l’espère déjà endormi. Son épaule lui fait toujours mal, mais il tente au mieux de les rapprocher pour préserver la seule promesse qu’il mène à bien : rester.
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