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your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan   your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan Empty Mer 2 Jan - 22:24
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daw & huifan

La nuit s’avance et avec elle, la magie de noël qui perdure encore. Sens délicatement enveloppés dans les brumes de l’alcool, esprit au repos, apaisé. Moins de peurs qui le tourmentent. L’envie de fuir contenue dans les bras de Huifan. Jamais loin de lui, sa main toujours dans la sienne, contre le bas de son dos. Daw soudainement rendu précieux. Et l’envie d’y croire. Juste un peu. Qu’il importait. Pourtant encore trop de non-dits. Pourtant l’impression de ne pas être vrai aux yeux de Huifan. La crainte qu’il ne le quitte s’il le voyait véritablement. Sans artifice. Sans masque. Pari risqué. L’impression qu’il y laisserait son cœur. L’impression qu’il y laisserait sa vie. Pari dangereux. Et pourtant l’envie d’aller de l’avant. L’envie de construire quelque chose qui tienne, qui ne s’effondre pas au moindre de ses faux pas. Trop nombreux encore. Sourire fragile, il l’entraine pourtant. Huifan, il l’entraine dans son chez-moi. Qui n’en porte que le nom. Encore trop vide. La porte qui se referme sur eux et la lumière qui brille trop. Main qui tremble qui se tend, doigts sur la bouche de Huifan. L’impression que s’il parlait, Daw perdrait tout son courage. Et il se sent exposé. Il se sent mis à nu. Et c’est ce qu’il fait. Dans ce silence étrange, le ruban qui tombe d’abord. Cicatrice connue. Bien trop connue. Mais des histoires à raconter. Des mots qu’il aimerait pouvoir dire avec détachement comme si ce n’était pas de lui dont on parlait. La chemise ensuite. Bleus qui sont restés, ecchymoses violacés comme un mauvais tableau. Le dos sans doute pire. Et les mains qui tremblent, vacillent tandis qu’il s’attaque au jean. Rate plusieurs fois le bouton. Parce qu’elles sont plus difficiles à raconter les histoires qui se dessinent sur ses cuisses. Parce qu’elles sont de sa faute celles-là. Plus que les autres. Histoires dont il ne tire aucune fierté. Entre le passé et le présent, des chapitres ajoutées à sa plus grande honte. Pourtant le vêtement tombe et il fait face à Huifan. Ses bras qui s’enroulent autour de son corps comme une protection. Le spectacle affligeant qu’il offre. La crainte vraiment de voir du dégoût remplacer l’interrogation dans les yeux de ce garçon qui compte tant pour lui. « C’est … moi. J’suis pas … si beau. Ni à couper le souffle. » Des mots qui l’ont fait rougir. Des mots qui ne lui conviennent pas pour autant. Pas à ses yeux. Pas quand il porte les traces de sa propre haine sur son corps. Pas quand il n’arrive pas à se regarder dans un miroir sans avoir envie de pleurer. De le briser. Pas quand ce que Huifan voit en lui est si erroné. Le corps malingre. Frêle. Les côtes visibles entre les hématomes et la peau marquée. Trop visibles. Ses jambes qui peinent à le soutenir, les os qu’on dessine. Il n’est pas beau à voir. Daw le sait. Et s’il veut avancer. Il faut que Huifan l’accepte aussi. Quitte à ce qu’il l’abandonne à son tour. « C’est … répugnant hein … » Et une de ses mains se montre dans l’ensemble. Jusqu’à ce que ses doigts se posent sur ses cuisses. Sur les trainées violacées, rouges qui en côtoient des plus anciennes, striures blanchâtres et rosées. « J’arrive pas à arrêter … J’essaye … Mais … Je me déteste tellement. » Aveu douloureux. Huifan n’aime pas une belle personne. Ça malheureusement, il ne le sait que trop bien.
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Re: your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan   your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan Empty Jeu 3 Jan - 1:02
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daw & huifan
La soirée démarrait si bien, la magie de noël faisait son boulot qu’on y croit ou non, mais Huifan avait des étoiles dans les yeux. Heureux de sentir Daw se détendre dans ses bras et l’impression que tout ira bien ou mieux, que le pire est derrière eux. Il n’est pas naïf, il a remarqué son manque d’appétit et sa taille trop fine, pour l’avoir si souvent touché et enlacé, pour l’avoir porté dans un élan d’audace taquine et quelques autres occasions de voir, sans jamais rien dire. Il se croyait patient, à présent il se pense égoïste. Entre deux sentiments quand on l’expose devant la vérité – ou plusieurs qu’il ne voyait pas, obnubilé par le nouveau tournant de leur relation et les petits moments de bonheur procurés, comme une distraction de la réalité. Comme une façon de rendre son quotidien plus supportable sans savoir ce qu’il cachait en dessous. Jusqu’à ce soir. Le ruban tombe et Huifan sourit toujours, à peine happé d’une soirée enchantée. Quand la chemise est déboutonnée, son sourire disparaît et son regard change, inquiet. Il ne lui a donné qu’un verre, mais lui aurait-il passé le mauvais message ? Les doigts sur ses lèvres et maintenant ça… même si le tableau est triste. Il ne peut s’empêcher de remarquer les traces violacées, sombres par endroits, indélébiles. Comment ? Son cœur s’agite et ça fait mal, ça n’a rien de magique. « Qu’est-ce que- attends, Daw ? » un vent de panique s’empare de lui quand les doigts du garçon se perdent sur son jean – mais que se passe-t-il ? Il se sent ivre de confusion et sa tête tourne sans raison. Il ne les voit pas tout de suite, les marques. Concentré sur son visage à essayer de chercher ses yeux plus qu’à promener son regard sur sa peau dévoilée, mais il finit par comprendre et se le permettre. Il les voit et pense rêver, alors il ferme les yeux et réessaie, mais c’est toujours là. Tout est toujours là et ça le frappe comme une évidence. Les marques et les os qu’il sentait, tout se dévoile et tout semble plus vrai. Ce qu’il jugeait moins grave devient le pire et s’il est silencieux, ce n’est pas par dégoût mais par dépit. Contre lui-même et le bandeau qu’il a porté sur les yeux depuis des années.

Il souffre de le voir ainsi parce que ça ne date pas d’hier, ni du mois dernier et pas même de l’année dernière. Daw, il l’a dans les veines depuis le premier jour. Il s’y rendait juste aveugle avant, pas assez d’importance, pas assez pour le sortir de son enfer quotidien. que lui aurait-il offert, si ce n’est un autre enfer ? Il n’était pas fait pour lui ni pour le sauver, leur rencontre comme un coup de chance ou du destin, qui sait, il veut sans doute y croire à présent. Son regard tombe à leurs pieds et il réprime ses émotions les plus vives dans un poing fermé, ses ongles creusant sa paume pour mieux le recentrer sur ce qui importe. Le présent plus que le passé, même si à cet instant les deux se mêlent. Daw en porte les traces sur tout le corps et il les déteste tant, tous ces coupables sans visage qui l'ont poussé sur cette voie. « Non … c’est faux, arrête… s’il te plait. » Il n’est pas répugnant et ne le sera jamais, et ça l’énerve de savoir qu’on l’ait brisé à ce point. Ce soir, il comprend mieux pourquoi ces mots se répètent entre ses lèvres, mais ça ne l’apaise en aucun point. Il n’a que plus de tristesse dans le cœur, noyé sous ses propres remords. « Tu es toi et je … Daw je- » il l’aime comme ça, pas pour ce qu’il voit mais pour ce qu’il est. Il n’arrive pas à le formuler, comme si ce n’était pas encore le moment de mettre des mots sur ses sentiments. Il comprend le message qu'on veut lui passer et il s’avance enfin, mais ses mains fendent l’air sans jamais se poser sur la sculpture fragile face à lui. Il ramasse la chemise et la pose sur ses épaules creuses où il presse ses doigts et malgré tout, il retrouve un sourire. Plus triste que les précédents et son regard est peiné, comme s’il pouvait sentir ses blessures brûler son cœur. « je ne t’ai pas menti, pas une seule fois. je les pense encore, ce ne sont pas que des mots. Et je ne prononcerai toujours pas celui que tu attends. Tu ne l’es pas, tu es … blessé, ça je l’admets. » il reste calme alors qu'à l'intérieur, il brûle d'en savoir plus pour mieux tenir ses promesses. lentement, il le prend par les épaules et le guide jusqu’à la chambre où il veut trouver autre chose pour le couvrir. il l'habille d'une robe de chambre et part s'installer sur le lit en ouvrant ses bras. piégé dans un cercle vicieux, daw qui se blesse parce qu'il ne s'aime pas, mais plus il se détruit, plus il nourrit ce sentiment et c'est la première fois, que huifan a peur. réellement peur pour lui. « si tu pouvais te voir à travers moi.. j'aimerais que ce soit si facile. » mais ça ne l'est pas. « tu dois arrêter de t'infliger... ça. » sa voix ne perd pas de sa douceur malgré le sérieux qui s'y cache. il se bat avec ses propres pensées, entre l'insistance et l'envie d'être présent. et la question qui enfonce son cœur dans les abysses ; est-il bon pour lui ? que fait-il, sinon le tourmenter ? ses mots.. l'encouragent-ils à dessiner sur sa peau ?
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Re: your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan   your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan Empty Ven 4 Jan - 17:24
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daw & huifan
L’alcool délie les langues. Mais est-ce qu’il peut délier les cœurs aussi. Les rendre plus léger ? Sans doute pas ce soir. Sur les ailes du courage, ses mains tremblantes s’agitent, supplication qu’il ne dise rien le temps qu’il se dévoile. La veste laissée à l’entrée, mais la chemise qui tombe, montre l’horreur qu’il est, l’horreur qu’il tente de déguiser. Mais il est temps que les masques tombent. S’il veut aller de l’avant, chose effrayante, il faut que Huifan sache. Quitte à ce qu’il continue le chemin seul. Ce ne serait pas la première fois, sans doute pas la dernière. Il a pourtant un hoquet de terreur Daw. Bruit de détresse qui passe ses lèvres lors que sa voix brise le silence. Et lui qui secoue la tête, tandis que ses doigts ripent contre le bouton de son jean. Non. Il n’est pas courageux Daw. Il ne continuera pas, n’osera plus jamais s’il doit s’arrêter. Il faut que Huifan connaisse ces histoires. Tristes traces d’un passé dont il ne tire aucune fierté. Incapable de se sortir de là avec la tête haute. Non Daw le visage baissé, Daw le dos courbé. Daw qui cherche à s’effacer le plus possible. Pourtant voilà qu’il s’affiche, ses bras qui s’enroulent autour de ses côtes que trop visible, son regard sur les motifs du tapis. Il ne voit pas Daw. Les émotions de Huifan. Craint de plonger son regard dans le sien. La crainte réelle, palpable. La crainte tandis qu’il force ces murmures assassins, suicide de son être, tandis qu’il lui montre. Ce corps qu’il déteste, cet être tout entier qu’il est et qui dénigre, refuse. Comme une explication à ces compliments refusés, à ces miroirs évités, à ce corps camouflé. Vêtements trop grands qui camouflent à peine son être accidenté. Dégâts qu’il expose à la lumière artificielle, à celle plus étoilée des yeux de Huifan. Astres nocturnes qu’il craint d’achever, qu’il craint de détourner. Mais il continue. Explique dans un souffle. Qu’il n’est pas beau. Que le monde n’est pas le seul coupable. Complice dans la destruction de son entité. Complicité fourbe qu’il affiche, ses doigts qui retracent nerveusement les cicatrices qui s’entassent grossièrement sur la peau trop fine de ses cuisses fragiles. Les débuts de phrases, les mots avortés de Huifan le font sourire. Tristement. Désabusé. Il ne peut pas être sauvé. Parce qu’on ne veut pas lui tendre la main. Et il comprend. Ces mots il ne les a que trop entendu, de la bouche de son géniteur, dans leur bouche à eux. Assez pour y croire. Il ne mérite pas l’attention des autres. Alors à force, à se faire plus discret, plus invisible, il avait fini par y croire. Par craindre le regard des autres. Chemise qui se pose sur son corps, et son cœur qui s’agite. L’angoisse qui lui serre le cœur, bloque ses entrailles. Forcément que Huifan ne veut pas voir ça. Et ses yeux rivés sur le sol se perlent de larmes qu’il tente de bloquer. Et les sanglots, il les retient aussi. Il ne craque pas Daw. Pas devant les autres. Jamais. Mais ce soir c’est comme la fin d’un conte de fée. Ce soir la magie de Noël s’achève. Pour l’espoir s’enroule autour de lui, comme un goût âpre dans la bouche. Les paroles de Huifan sont gardées, maitrisées, presque trop distantes. Mais il ne part pas. Ne le rejette pas. Pas encore. Guidé à travers son appartement, il se laisse faire. Poupée docile. Il se laisse habiller d’une robe de chambre, il se laisse faire. L’alcool encore dilué dans ses veines pour calmer l’angoisse des histoires qu’il va raconter. « Blessé … c’est ce que tu as … employé comme mot. Pourtant … Ce n’est rien que je n’ai pas mérité. » Daw incapable de rester en place. Besoin de s’éloigner. L’étreinte de Huifan pourtant tentatrice. Mais il ne cède pas aux suppliques du cœur. « Je … je n’ai jamais été assez bien. Mon père … me punissait souvent. Des heures à réfléchir sur ce que j’avais pu … faire de mal, … de travers. » Murmures. Le regard hanté. Toujours baissé, toujours trop loin. Souvenir de cet homme qui le terrorisait. Pas violent comme le père de Chulhei. Non. Aux paroles cruelles, réalistes. Lui rappelant qu’il n’avait pas sa place dans son monde. Lui rappelant à quel point il était inutile. Dérangeant. « C’est normal … J’étais une gêne … J’ai arrêté les cours … le piano, j’étais une déception constante pour lui. » Liasses de billets qui s’entassaient dans ses poches, demande explicite de rentrer le moins possible. Et au final plus d’endroit à appeler son chez-soi, et juste une pierre tombale qui lui donnait plus de remords que de chaleur. « Dans le gang … Je faisais tout mal … Empoté. Pas très dégourdi. Alors … » Phrase en suspens. Ses histoires sont décousues. Il ne sait pas par quoi commencer. Se souvient pourtant de tout. Trop bien. Malheureusement trop bien. Et au final, il retourne s’asseoir sur le lit. Distancé de Huifan, son regard qui n’ose pas se poser sur lui. « Demande-moi ? » Il peut tout raconter Daw. Toutes ses erreurs, tous ses faux pas. Tout. Il peut tout dire. De ces traces dans son dos cachées par le tissu duveteux de la robe de chambre à ses mains visibles. Il peut tout dire. De sa gorge qui le brûle encore, de sa voix qui ne pourra plus jamais s’élever au delà des murmures, au creux de son dos qui porte à vie les traces de sa désobéissance. Il pourrait même parler des marques qu’il s’inflige. Coupures fines sur l’intérieur de ses cuisses. Massacre dont il n’a aucune fierté. Incapable de promettre à Huifan d’arrêter. Pourtant il sait que ce sont les mots qu’il voudrait entendre. Juste … Comment lui dire qu’il y a des moments où tout va mal, et qu’il ne lui reste que ça ? Que ça, que la sensation d’une lame contre sa peau, la douleur irradiante pour se rappeler qu’il est en vie.  « J’ai … besoin … envie ? Je … veux que tu saches. » Regard sur ses mains là sur ses genoux et ses yeux qui se ferment douloureusement. « Je … Ne sois pas … dégoûté … Ne me rejettes pas … S’il te plait ? »
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Re: your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan   your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan Empty Lun 28 Jan - 23:43
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C’est comme s’il n’était pas vraiment là, triste spectateur d’une scène qu’il a du mal à regarder et dont il ne rate pourtant aucune seconde. Il se tait lorsqu’il comprend le sérieux de la chose et tout se déroule au ralenti. Ses yeux vont et viennent de son visage au jean et il ne comprend qu’à peine. C’est dur, d’y faire face. le savoir ne suffisait pas, tout compte fait. et ça fait mal de voir daw si refermé, à vouloir se faire petit quand la honte se lit sur ses traits. S’entend lorsqu’il répète encore ces mots qui le blessent, huifan. Son cœur s’agite et peut-être lui crie-t-il sa douleur quand sa voix s’y refuse. Il s’est si souvent rendu aveugle aux misères évidentes dans le regard des autres, de ces jeunes abusés par un monde pas faits pour eux. Il a même fini par détourner les yeux de daw et ce soir encore, il le réalise avec plus d’amertume que de tristesse. Il ne les détournera plus. ses mots sont bancals parce qu’il ne sait pas s’exprimer, pas aussi bien qu’il le voudrait quand il s’agit d’ouvrir son cœur. il a peur de l’effrayer, de le décevoir ou de le blesser davantage… il ne sait pas comment agir, mais il bouge quand même pour couvrir les épaules du plus grand. il ne sait pas quoi faire et ses mains tremblent, seule sa voix est maîtrisée. Il a le sentiment de mal s’y prendre, mais agir l’empêche de paniquer et ça ne fait que lui rappeler qu’il n’est pas inébranlable. au contraire, c’est avec daw qu’il se sent le plus vulnérable. Il a fragilisé la couche de glace qui enfermait son cœur, huifan l’a laissé faire. il reste fort pour eux deux cependant et il essaie de combler les blancs, mais il ne connaît pas encore toute l’histoire. Il avance en aveugle et il trébuche, des écorchures sur son cœur quand daw refuse de l’approcher, même s’il comprend. Il écoute ses réponses, mais après quelques secondes, il ferme les yeux en secouant la tête. il ne l’interrompt pas, conscient que l’élan de courage est immense pour daw et qu’il pourrait le gâcher. C’est ce qu’il a toujours désiré… mieux le connaître et savoir pourquoi il ne se trouve pas méritant, ni précieux. Les réponses le mettent hors de lui et s’il y a une personne qu’il trouve répugnante aujourd’hui, c’est cet homme qui ne mérite pas le titre de père. n’est-on pas sensé aimer et encourager son enfant, même dans les pires moments ? rien, tu n’as rien fait de mal, mais il serre les poings pour se taire. il se mord la langue et lève les yeux au plafond pour retenir autre chose. ses émotions toujours contrôlées, huifan si bien entraîné. Il referme les yeux lorsqu’un poids affaisse le matelas, mais la chaleur ne venant pas, il acquiesce pour lui-même et quelque chose en lui se brise. Il pourrait presque l’entendre, comme du verre qui explose en morceaux, sa confiance. il était si sûr de lui et maintenant tout l’ébranle. Ça s’effrite, ça veut se cacher et fuir, ça veut s’en aller et il ne lui résiste pas tellement. Une main pour couvrir ses yeux et de toutes façons, daw ne le verra pas. pas de honte à avoir, même s’il a toujours ravalé ses larmes par fierté et elle est tenace, celle-là. même son petit frère ne l’a jamais vu pleurer et il ne veut rien changer à ça, il ne veut pas que daw le voit. Elles ne chatouillent pas, elles le gênent en escaladant ses joues, chaudes contre sa peau, mais indéniablement froides. « pourquoi n’es-tu pas parti … n’importe où, loin de tous ces monstres. » le ton est bas pour ne pas trembler et sa voix reste calme, distante malgré lui. énième supplique de daw de ne pas être rejeté, mais l’abandon n’a jamais été une option pour huifan. Si les mots faillent à le rassurer, il espère que ce soir, son geste lui assurera une plus jolie réponse qu’un simple jamais. c’est à lui de venir à daw après ses révélations, c’est à lui de prouver qu’il ne veut pas le fuir et il se déplace pour s’agenouiller derrière lui. il glisse les bras autour de sa taille en les refermant sur la peau de son ventre, le buste collé à son dos. Il cale d’abord son menton contre l’épaule du garçon, puis ses lèvres viennent trouver la peau de sa gorge où la cicatrice commence. « je serais fou de te rejeter. Tu ne m’as fait aucun mal daw, pourquoi voudrais-je m’en aller ? » il sourit contre sa peau et s’éloigne pour ne pas perdre le sens des priorités. Il y a toujours cette lourde tension dans l’air, il y a toujours ces questions en suspens, certaines qu’il n’ose prononcer et qui pourtant, nourrissent son besoin de savoir. « comment tu t’es retrouvé dans ce gang ? pour quelles raisons ? » c’est entre toutes, la question dont il a le plus cherché la réponse, mais il y en a quelques autres qui se bousculent à présent. « les traces sur ton dos … eux ou ton père ? » il caresse tendrement son ventre, la robe de chambre écartée parce qu’elle n’est là que pour le réchauffer, non pour le cacher. Il s’égare sur ses côtes qu’il dessine une à une. « tu veux savoir ce que tu es pour moi ? pas une gêne, ni empoté, ni insignifiant. » il prend le risque de glisser une main sur l’une de ses cuisses, fragiles et tâchées. Des précautions dans son geste, il l’effleure seulement, prêt à retirer sa main à tout moment. « tu n’es pas mauvais et ces châtiments… tu ne les mérites pas. » il aimerait claquer des doigts et lui lever tous ses maux, son mal-être et toutes ses fausses idées qu’il a de lui-même. et de ces monstres qu’il surélève, comme si leur opinion était incontestable. « ils ont tous profité … de ta pureté. On ne te méritait pas. » il se compte parmi eux et ça lui fait un peu mal, alors il ferme les yeux. Sa main trouve l’une des siennes figées sur ses genoux et il entrelace leurs doigts, un peu de réconfort dans cette étreinte innocente. Chaleureuse et rassurante. « tu es un ange et je ne vaux pas mieux que les autres, à vouloir que tu restes le mien. » tendresse dans sa voix et le désespoir perceptible dans cet aveu à demi-mots. Il a des choses à dire, d’autres à suggérer, mais chaque chose en son temps et les seuls mots qu’il juge bon d’ajouter pour l’heure, sont juste : « je suis là, je ne pars pas. »
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Re: your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan   your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan Empty Mer 30 Jan - 23:09
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daw & huifan
Il y a ses mots qui s’enchainent. Brouillons. Il y a ses maux qui l’enchainent. Étouffants. Et il suffoque presque. Phrases avortés, ses murmures inachevés qui résonnent dans le silence de la chambre, sa chambre. Trop impersonnelle pourtant. Et il sait Daw. Qu’il gâche tout. Qu’il détruit la magie du bal, cette danse partagée, ce moment qu’il aurait du chérir. Il sait bien. Et ça lui pèse. Pourtant il veut aussi être honnête. Plus de faux-semblants. Plus de non-dits. Pourtant ce n’est pas si facile. Et le spectacle qu’il offre est déplaisant. Il l’est à ses yeux. Et lorsque finalement il vient chercher un peu de réconfort, c’est loin de Huifan qu’il s’assoit. L’impression de ne pas avoir le droit de se tenir à ses côtés. Automatismes encrés dans son esprit. Ses articulations qui le démangent d’aller plutôt se mettre à genoux au sol. Pas au même niveau. Et derrière sa volonté de se dévoiler, toujours la même peur qui passe ses lèvres. Suppliques humides qu’il ne le déteste pas. Qu’il ne le laisse pas. Même si Chulhei est revenu, l’idée entre trop irréelle, trop belle, le traumatisme est toujours là, latent. Daw s’attend à ce qu’on l’abandonne. Et ses mains abimées triturent les pans de sa robe de chambre là au niveau de ses genoux. Le regard braqué sur ses membres sinueux au point qu’il ne voit pas les larmes de Huifan. Heureusement. Parce qu’elles l’auraient brisé. La culpabilité l’aurait détruit. Les larmes de Chulhei le hantant toujours comme un fantôme du passé s’accrochant à lui lors de ces nuits sans répits. Les larmes de sa mère qui pensait être seule lorsqu’elle accusait cette haine que son père leur portait à tout deux. Heureusement qu’il ne voyait pas les larmes de Huifan. Parce que Daw n’était pas méritant. Mais coupable. Et la question qui résonne douloureusement dans le silence. Pourquoi. Pourquoi il n’était pas parti. Pour Chulhei au début. Sa vie contre la sienne. Sa liberté, oiseau entravé, pour laisser partir l’ange. Puis peu à peu parce qu’il n’avait plus eu nulle part où aller. Le cimetière pour aller écouler ses larmes, responsable de la mort de sa père, mais jamais véritablement un toit dans la maison huppé des Im. Son père qui préférait lui lancer une liasse de billets au visage que de le voir dormir sous son toit. « Je … n’avais pas … d’autre endroit ? » Il avait passé un pacte avec le diable. Un pacte qu’il avait honoré depuis longtemps déjà, mais on s’était bien gardé de lui dire. Pourquoi faire. Une proie facile. Sujet de tous leurs maux, il était là pour qu’ils relâchent la tension. Bon à rien, il n’avait qu’à subir. De toute façon, personne ne voulait de lui. Personne ne l’attendait nulle part. Il n’avait pas d’endroit à appeler ‘maison’. Son murmure se fane comme fane les roses, mais il sursaute Daw. Automatisme. Mauvaise, triste, habitude. Il ne l’a pas senti arrivé Huifan. Là contre son dos, et son cœur s’emballe dans sa poitrine tandis qu’il y a des bras qui se referment là contre sa peau. Raidi, il met du temps à se relaxer dans l’étreinte, prie pour que Huifan n’en soit pas blessé. Pas meurtri de ses tremblement lors que sa tête se pose contre son épaule, ses lèvres contre sa gorge, là où cette cicatrice hideuse commence. Il se laisse bercer par ses mots. Sa présence. Corps qui s’alangui quelque peu, toujours prêt à fuir pourtant. Se laisse porter par les mots de Huifan, sa crainte un instant atténuée. L’impression que son histoire ne le fera pas le laisser. Pourtant la première question est légitime. C’est son plus grand secret. Geste dont il ne tire aucune fierté, l’évidence dans celui-ci à ses yeux. « Il y avait … quand j’étais petit … un ange. Il m’a toujours protégé … Mais il avait des problèmes, il était là-bas … Et un jour … Il a fallu qu’il tue … J’ai voulu le sortir de là. Une vie pour une vie. » Il avait sauvé son ange. Geste qu’il referait encore et encore, même quand Chulhei le lui avait reproché. Même quand il lui avait dit qu’il ne lui avait rien demandé. Pourtant c’était tout ce qu’il avait pu faire, pour lui. Main sur son ventre qui le fait se crisper un instant, il écoute les questions de Huifan, tente d’y répondre comme il peut. « Mon père … Il ne m’a jamais frappé. J’étais … trop pitoyable pour qu’il veuille me toucher. » Rire amer. Il entend encore sa voix comme un fouet qui claque, sans doute plus violent que leurs coups à eux. C’était souvent son dos qui prenait, tendance à se recroqueviller sous leurs coups. C’était parfois un coup de poing dans le ventre aussi. De quoi lui couper le souffle. De quoi le faire taire. C’était aussi des coups de ceinture, souvent, lorsqu’il faisait quelque chose de travers. Main qui glisse de sa peau translucide, hideuse à ses cuisses et il arrête de respirer. Hoquet qu’il camoufle à peine, il ne lui retire pas sa main. Conscient qu’il devait tout lui montrer. Traces honteuses qui lui rappelaient pourtant qu’il vivait. « Je ne suis pas un ange Huifan. » Il n’avait rien d’un ange. Aucune pureté. Totalement répugnant. Mauvaise image de lui. Il n’est pas un ange. Mais il se prend un instant à apprécier ce mot dans la bouche de Huifan, le concernant. Il se prend un instant, si court, à vouloir y croire. Mais un regard sur ses cuisses, et le peu d’étoiles dans ses yeux meurent. Ses yeux qui s’arrêtent sur leurs deux mains, et il ne peut plus y croire. Sa main abimée, les os mal réparés, son avenir réduit d’un coup de talon, et il ne peut plus y croire. Non pas un ange. Alors même lorsque ses doigts s’entremêlent à ceux de Huifan, c’est difficile de retenir ses larmes. « Ne me laisse pas … » Voix remplie de sanglots, il les entend que trop bien. Voix humide, et le murmure plus étouffé encore, il se sent ridicule. Indigne. De cette image que Huifan a de lui. À l’appeler son ange. Mais il n’a rien de céleste. Rien de beau. « Je voulais être pianiste … Au final ce n’est pas plus mal … » qu’on lui ait brisé les doigts, écrasé ses rêves. « Je n’aurais même pas … aller sur scène … Ce n’est pas comme si … ils avaient tort … Je suis pas si dégourdi … Mais … si au moins à tes yeux … ce n’est pas le cas … C’est bien. » Semblant de sourire. Et Daw qui ferme les yeux un instant, sa tête basculant en arrière pour reposer un peu mieux dans l’étreinte. Signe de confiance. C’est tout ce qu’il peut offrir, lui qui est effrayé par tout. Jusqu’aux contacts physiques. Mais pour Huifan, il veut faire des efforts.
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Re: your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan   your heart moans my name. my heart cries yours. - huifan Empty Sam 16 Fév - 21:48
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daw & huifan
il est toujours là, mais son esprit est distrait par les souvenirs qui émergent à l’écoute de son histoire. les images trop claires et toujours vives, inoubliables peu importe le changement de vie. c’est une partie de la sienne, après tout. ce n’était pas qu’une passade ou une contrainte saisonnière – il a choisi cette vie et elle fait toujours partie de lui. sept ans, ça ne s’efface pas comme ça. vingt-trois ans non plus, putain. daw a vécu le pire au sein même de son foyer et c’est ce qui le dégoûte le plus – que la vie lui ait tant craché dessus et il remercie cet ange inconnu dont il lui parle à présent. ce garçon qui pourrait presque éveiller en lui ce sentiment irritable qu’est la jalousie, mais il est plutôt soulagé d’apprendre qu’il avait de la bienveillance autour de lui. même temporaire et huifan se mord les lèvres au fil des aveux. « alors tu as pris sa place, c’est… une jolie preuve d’amour. » ses mains toujours accrochées à lui, des caresses pour mieux les encourager et apaiser leurs cœurs ou celui de daw surtout. car le sien encaisse quelques coups et se serre toujours plus. « shh… ne dis pas ça, tu n’es pas pitoyable. » même si daw ne le croit pas, il lui répètera ces mots-là à la moindre chaque occasion. c’est le meilleur moyen d’espérer une amélioration sur le long terme, puis il ne fait que dire la vérité – celle qu’il refuse d’accepter parce qu’on a forgé sa vie sur des mensonges. Il sourit, mais il n’y a que douleur et tristesse sur ses traits lorsque daw refuse le titre d’ange. huifan n’en sait rien non plus, il ne pourrait l’assurer avec véhémence, mais il est certain d’une chose. « tu en es un, pour moi. » il est la lumière qui illumine sa part d’ombre et ce depuis le premier jour, même s’il peine à se l’avouer. Contrôlé par son ego autrefois, il aurait honte de lui dire qu’il aurait pu bien plus tôt, mais qu’il n’a rien fait. il aurait pu lui offrir la sécurité de ses bras, se mettre en travers de lui et ses bourreaux, d’effrayer son père avec son arrogance d’adolescent – il le ferait encore à ce jour, s’il est honnête et si la malchance les croise. C’est à lui de veiller à ce que le passé ne les rattrape pas. ne me laisse pas. « jamais. » il ferme les yeux aux émotions qui font écho et il retient les siennes, mais ça ne lui fait pas moins mal. les souvenirs reviennent quand daw lui parle de ses rêves brisés, des images plus brutales qu’il a vécu de son côté, plus souvent témoin qu’acteur, il compte pourtant ses propres cicatrices aussi. d’aucune qui ne réveille ce feu en lui pourtant, cette rage qui traverse ses veines comme si on venait de le piquer d’adrénaline. « tu aurais fait un excellent pianiste, ah… désolé. je ne veux pas t’accabler de regrets, mais … je ne crois pas qu’ils en savaient quoi que ce soit. » il en devient plus tendu, mais la colère se dissipe en sentant le plus grand se détendre contre lui. il en perd ses prochains mots, ne sait plus trop ce qu’il voulait ajouter et ça ne devait pas être si important – pas plus que tous les mots qui viennent se bousculer à la place, bien plus doux et passionnés. Daw l’accepte, lui et sa vision biaisée. C’est un petit pas comme un autre, un morceau d’espoir qu’il compte bien entretenir. « daw, tu penses que… tu pourrais m’appeler quand tu te sens mal, quand tu veux te blesser ? je sais que ça ne partira pas comme ça, mais… je veux être là pour toi. » le distraire et lui rappeler sa valeur ou le couvrir de tendresses s’il le lui autorise, n’importe quoi pour l’aider à traverser ces mauvais épisodes. pour l’heure, il gagne en audace et laisse parler son cœur lorsque ses lèvres laissent de nouvelles traces humides contre son cou. il mordille, y passe la langue et recommence le long de son épaule jusqu’à ce qu’il ne tienne plus et se redresse en le relâchant complètement. Il ne fait rien pendant quelques secondes, à genoux face à lui sur le lit et ses yeux ont changé de teinte, plus sombres pour une raison qui l’embarrasserait s’il n’était pas si sûr de lui. il tairait bien son arrogance parfois, mais ce soir, il l’écoute un peu plus. « dis-le, si quelque chose ne te plait pas … okay ? » murmures entre ses lèvres avant de les happer et il entoure à peine sa taille, sa main libre contre sa joue. Il sait très bien ce qu’il amorce, mais ça reste tendre et léger, comme une envie d’explorer doucement et de profiter de sa présence avant tout. il voudrait juste lui prouver que rien de ce qu’il voit ne le repousse, que ça n’arrête pas le cours de ses sentiments florissants depuis leur premier baiser. que si quelque chose a changé depuis le retour du bal, c’est la force de son amour et la direction certaine qu’il leur destine.
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daw & huifan
C’est difficile de parler de lui. Sans filet, sans rien. Plus aucune protection. L’impression qu’il tombe. Et la sensation de chute est terrible. L’impression que la finalité sera ignoble. C’est difficile d’afficher ce qu’il avait gardé en lui depuis si longtemps. Être secret par inclination. Être menteur par obligation. Difficile. Et pourtant les mots s’enchainent des réponses qui montrent à quel point Daw se hait. Image en horreur. Le miroir fuit. Le regard toujours baissé. Il n’aime pas ce qu’il est. Ne s’est jamais aimé. On ne lui pas donné les clefs pour s’apprécier. Non pas avec son père. Pas avec le monde qui le rejetait au moindre de ses faux pas. Oisillon blessé. Il n’y avait que Chulhei à l’époque. Et même lui il avait du partir. Daw l’avait fait partir. Le refus de voir l’ange teinter ses plumes de noir. Ses mains de rouge. Le refus de le voir s’abimer dans un monde qui n’était pas le sien. Mais peut-être celui de Daw au final. Devenu sa prison. Devenu son tombeau. L’impression qu’il allait y rester. Ce n’était peut-être pas plus mal. Et les pensées sombres le rongent encore comme la vermine qui s’accroche. Daw au regard dans le vide. Pensée fugace du ‘j’aurais du y mourir’. Finalité tout aussi triste. Les mots qui résonnent dans le silence. Il n’est pas un ange. Ne se voit pas comme tel. Mais si Huifan le considère ainsi. Alors … Peut-être qu’il peut l’accepter ? C’est déjà bien non ? De ne pas être vu comme quelqu’un d’inférieur, d’insignifiant à ses yeux. Parce qu’il importe. Et c’est bien non ? Qu’il ne le voit pas comme quelqu’un de pitoyable, d’ignoble. Les yeux qui se ferment, il se laisse aller dans l’étreinte. Se laisse aller à ce qu’il se refusait depuis le début Daw. Du confort. Du réconfort. La présence de Huifan derrière lui. Tête renversée dans son cou, il lui offre bien plus qu’on ne le croirait. Confiance aveugle. Il s’offre Daw. Et entre ses lèvres passent des promesses. D’essayer. De dépendre de lui. Daw solitaire. Daw qui n’avait pas grand monde sur qui s’appuyer. Sa mère, Chulhei. Et qui maintenant n’ose plus. Dépendre des autres. La peur de les perdre trop forte. L’idée de les décevoir comme un fléau qui le ronge. Mais il promet. Dans un murmure. Il promet d’aller vers lui. De l’appeler. Lorsque ses démons gagnent. De tendre la main. De demander du secours. Il promet. Les yeux fermés. Il promet. Et se laisse aller contre lui. Frissons qui le prennent lorsque les lèvres de Huifan se placent contre sa gorge. Baisers laissés en sillons. Traces laissés comme des fleurs d’amour écloses. Et non pas des roses en hématomes. Il se laisse faire Daw, jusqu’à se retrouver allongé sur le lit, ses yeux fixant Huifan au dessus de lui. Et peut-être est-ce l’alcool qui parle, ou tout simplement les barrières de glace autour de son cœur qui s’affaissent mais s’il tambourine contre sa cage thoracique, ce n’est pas totalement de peur. Hochement de tête, ses lèvres qui se font happer et les bras de Daw qui l’enlace. Ce soir, c’est sans doute la magie de Noël qui opère. Mais c’est aussi la magie du cœur. Il sait bien ce que Huifan amorce, et le simple fait d’avoir le choix est suffisant. De candeur en découverte, il s’ouvre Daw. Dans la pénombre comme une fleur nocturne il s’ouvre. Fragile dans l’étreinte de ses bras, dans l’étreinte de la nuit, il essaye de ne pas fuir son regard. Mais c’est un peu dur encore. Il y a ses pleurs qui résonnent encore comme des histoires non dites. Il y a ses mains qui s’accrochent un peu trop fort, de peur de le perdre. Il y a son corps qu’il tente de couvrir quand les émotions s’imposent un peu trop. C’est un peu dur. Mais cette première fois qu’il lui offre, c’est sa confiance aussi. C’est des ‘je t’aime’ qu’il ne prononce pas encore, mais dont les syllabes se découpent sur ses lèvres malmenées. Nuit qui marque un nouveau point de départ. Là où les non-dits se dévoilent et où les secrets s’envolent. Comme les étoiles passent dans les cieux.
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