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 the rules were made for us. (soohyo)

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the rules were made for us. (soohyo)   the rules were made for us. (soohyo) Empty Mar 11 Déc - 16:36
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une chance,
juste une.

Nervosité. Hyperactivité. Habituelle, tension dans ses membres. Fourmille dans ses doigts. Pire encore. Le coeur qui bat. Il regarde le vide. Grimace. Une course. Il enfile des baskets et sort. Courir. Boum, boum. Ses pas frappent le sol. Rythme régulier. Familier. Son coeur accélère. Ta gueule. Ça pulse. Il en veut pas. Il veut se calmer. Il court. Jusqu'à l'épuisement. Pas l'envie d'aller nager. Pas l'envie d'y penser encore plus. Alors il court. Le sport. Encore un peu. Juste un peu. Demi-tour. L'heure tourne. Il va falloir rentrer.

il arrive,
bientôt.

L'heure H. Il grimace, monte les escaliers, abandonne l'ascenseur. Deux étages. Il transpire. Grimace. Une douche. Juron grommelé, l'anglais ou le coréen, nouvelle langue. Il invente, extériorise. L'eau frappe fort, martèle ses muscles tendus. Fatigue. Il aspire à la fatigue. Un peu plus calme. Pas encore assez. Dans la buée dense, il y repense. Il arrive. Putain. Pression qu'il se met tout seul. Pensées qui dérivent. Rien de bon n'en découlera. Respire, crétin. Coup de poing dans le mur, léger. Aucune douleur. Frustration. Il souffle fort, laisse l'air lui échapper. Plonge, plonge. Ressort en coupant l'eau. Se sèche, enfile des vêtements propres. Ses cheveux humides gouttent dans sa nuque. Tant pis.

ding,
dong.

Un battement de loupé. Il se force à marcher. Appuie sur le bouton, entrouvre la porte. Fait comprendre sans mot où aller. Encore une fois, il regarde son appart. Personne n'est jamais venu ici, à part lui-même. Même pas sa famille. Mais lui, oui. Lui, il vient. Il va être là. Pointe de stress. Il se force à respirer, s'en va dans la petite cuisine. Le studio n'est pas grand, le studio n'est pas vraiment meublé. Strict nécessaire. Il se demande ce qu'il va penser. Putain. Tout bas, à peine soufflé. Il entend des pas et sort de son antre. Il est là. Devant lui. Putain. Il plaque un sourire sur ses lèvres, accueil chaleureux du gamin. Hi ! Pourquoi en anglais ? Débile. Il sourit cependant, comme si c'était voulu. Il fait un vague signe. Fais comme chez toi. J'faisais du café. T'en veux ? Il parle beaucoup. C'est bête. Bref. Il retourne en cuisine, fait chauffer ce qui doit l'être. Une tâche simple. Commencer simple. Il grimace et inspire, revenant vers le salon, l'observant avec un nouveau sourire. Après, on s'y met. Promis, je bosse ! C'est connu, que Hyo il reste pas en place. Qu'il a du mal à se poser. A travailler. Mais il a de bonnes notes. Pas exceptionnelles. Mais bonnes. Ce qu'il faut. Il va le faire. Il peut le faire. Peu importe qu'il sache à peine respirer. Ça va aller.
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Re: the rules were made for us. (soohyo)   the rules were made for us. (soohyo) Empty Mar 11 Déc - 23:20
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Habitude maladive de travailler seul. Pourtant on le lui avait imposé une compagnie. Partie remise sur une note qu'il n'obtiendrait pas seulement de ses efforts mais bien à deux. Et qu'est-ce qu'il détestait cette idée, Soo. Qu'est-ce qu'il pouvait haïr cette façon que les professeurs avaient de forcer les élèves à s'habituer à une vie qui ne leur convenait pas. Sociabilisation. Particulièrement pour lui, d'ailleurs … Même si avant, c'était différent. Même si avant il aurait sûrement souris à l'Américain en apprenant qu'ils étaient ensemble, même si avant il l'aurait accueilli comme le reste de sa classe l'avait fait quand il était arrivé en Corée. Même si avant oui, ils auraient pu être amis. Aujourd'hui, il était juste et simplement le type assis à côté de lui en classe, celui avec qui il devait faire son devoir et celui qui occupait les esprits de sa petite amie quand leurs corps chauds se frôlaient encore. Jalousie, ou sentiments différents ? Qu'importait-ce au fond ? Sa poitrine lui faisait mal.

Mais c'était bien le silence qui résonnait.
Les bonnes notes pour une bonne vie. Les bonnes notes oui, pour sortir de la misère, de la maison. Emmener son frère loin de tout et de rien à la fois. Toute la complexité du monde réunit en quelques morceaux de papier, quelques mots marqués sur une feuille imprimée en plusieurs exemplaires. Et des soupirs, terribles et longs soupirs.

Alors il avait sonné à la porte ; adresse indiquée au préalable et il avait longuement marché pour atterrir jusqu'ici. Le cœur qui battait à vive allure … Stresse ? Angoisse ? Panique ? Nerveux, il avait alors ramené le bout de ses manches entre ses doigts pour les tripoter légèrement ; bleus de la veille qu'il tentait de cacher désespérément quand le fond de teint n'apportait pas l'effet escompté. C'était terrible. « Salut. » Froid et distant. Total décalage avec le blond, et le sourire en moins comme toujours. Depuis combien de temps n'était-il pas venu chez quelqu'un d'autre ? La question soudaine face à une vie qu'il avait tant rêvée et que le garçon semblait bien avoir ; celle de la solitude, loin de la famille. Famille déchirée. « Tu as du thé ? Je … Préfère le thé. » Capricieux avant de redevenir silencieux. Gorge nouée de mots qui ne sortaient plus, comme toujours.

Muet d'actions,
et de mots plus encore.

« Je pensais qu'on pouvait se partager le travail et mettre en commun plus tard. » avait-il annoncé quand il était revenu de la cuisine. « Ou on fait le travail chacun de notre côté et on allie nos idées pour échanger et avoir un rendu plus complet ? » Mais au fond, il s'en fichait surtout. Car Soo, il voulait juste finir au plus vite et fuir le plus loin possible. Il n'aimait pas cette sensation au fond de son âme ; cette étrange folie qu'il avait de vouloir lui parler de Cho, et de cette façon qu'elle avait eu de lui parler de lui. C'était insupportable. Il voulait juste continuer à ignorer son existence, voilà tout.

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Re: the rules were made for us. (soohyo)   the rules were made for us. (soohyo) Empty Ven 15 Fév - 16:13
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il est là,
juste devant toi.

Respiration chaotique. L'envie de fuir. De sourire. De crier. De taper dans un truc. L'énergie qui vrombit dans ses veines, le besoin de bouger, de s'occuper. Nervosité qui fait ressurgir les démons. Pourtant, il garde le sourire aux lèvres, le gamin. Parce qu'il ne fait jamais rien d'autre. Parce que personne ne voit les colères, personne ne voit les ombres, personne ne voit les cicatrices, les coups portés à l'âme, les peurs. Sourire alors qu'il salue l'étranger, l'inconnu, le collègue du jour. Lui. Les traits qui hantent ses pensées et font danser les dangers dans les prunelles fermées. Salut en retour et il sourit un peu plus sincèrement. La voix qu'il entend rarement. Il admire le visage, mais n'en connait que peu. Il aime les intonations. Deux syllabes, son coeur se calme un peu.

café
ou bien thé.

Il hoche la tête, frénétiquement, un peu trop. Douleur dans la nuque. Il fait demi-tour vers la cuisine, s'enferme dans une zone familière. Du thé. Il préfère le thé. Noté. Retenu, gravé, pour toujours. Détails, des détails. L'enfant-soleil se nourrit de détails, de choses, d'informations. Deux tasses préparées, thé et café. Il les regarde. Différents, si différents. Il se lèche la lèvre et les ramène vers le salon. Les deux posées sur la table basse, côte à côte. Tasses identiques, contenus opposés. Métaphore d'une vie. Il sourit malgré lui alors que ses ongles s'enfoncent dans sa paume pour contenir l'agitation.

partager,
se séparer.

Il l'écoute, met une seconde de trop à répondre. Une seconde de décalage. Une seconde où un frisson parcourt son échine et où il se dit que c'est peut-être la première fois qu'il lui dit autant de mots. Il se frotte la nuque, nerveux. Ça n'irait pas plus vite si on s'y met ensemble ? Pas que je veux écourter mais tu as l'air de vouloir prendre tes jambes à ton cou. Lui, ne veut pas. Veut plus de temps. Plus d'heures, de jours. Veut le voir ainsi tout le temps, entendre sa voix, dans cette langue qui lui est à la fois familière et inconnue. Il redécouvre les sonorités connues, redécouvre le monde. Un peu. Il grimace et attrape son sac avec ses cours, se laissant tomber devant la table, jambes croisées, jouant aussitôt à faire tourner un stylo entre son pouce et son index, sans même le voir. Activité constante. Incapable de s'arrêter. Il hausse un sourcil, ne lâchant jamais du regard son partenaire, son complice. Juste aujourd'hui, idiot.

inspire,
expire.

Il sourit, essayant de se faire rassurant et fait un signe vers le sol près de lui. Je ne vais pas te mordre. On est là pour travailler. Sauf si tu me le demandes. Il retient de justesse la phrase, sur le bout de sa langue. Vision devant ses yeux, visage familier aux joues rouges, gémissements qu'il entend, la peau sous ses dents. Putain. Il respire et cache les pensées derrière un sourire, regardant le jeune homme en face de lui. Innocent. Ou presque. Personne n'a besoin de savoir. Personne n'a besoin de voir. Personne ne saura jamais. A quel point il meurt à l'intérieur.
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Re: the rules were made for us. (soohyo)   the rules were made for us. (soohyo) Empty Dim 7 Avr - 11:59
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Etrange sentiment. Sensation décuplée en millier de petites piqûres, plus forte à chaque nouveau coup contre son torse, sa poitrine. Une émotion nouvelle qui prenait une malicieuse habitude, un malin plaisir à torturer son esprit, encore. Parce que c’était souvent ainsi avec Soo, toujours là à se préoccuper du monde quand le sien s’écroulait plus brutalement encore. Et c’était bien le visage de Cho qui naissait dans son esprit. Ce visage qui avait tant parlé de lui. Homme bruyant qu’il détestait tant … Sans même avoir pris la peine de lui adresser plus de mots qu’il n’en fallait. Bruyant et dérangeant.

Courir pour le fuir,
Ou le loup finirait par le rattraper.

Quelques secondes de répit, seul. Un sentiment qui ne le quittait jamais vraiment, Soo. Bien que désirait au plus profond de son âme, c’était la résonance d’un cri de détresse. Inavouable. Car au fond oui, il était bien heureux de sortir de son quotidien. Bouleversé ses habitudes pour y découvrir de nouvelles choses. De nouveaux lieux … Mais était-ce avec lui qu’il voulait vivre cette aventure ? N’était-ce pas plutôt avec son plus jeune frère qu’il voulait être là, dans cette vie construite de fausseté ? Tant d’épreuves traversées, et d’autres plus encore.

Sourire furtif qui passait la barrière de ses lèvres, debout chez l’Américain maintenant dans sa cuisine. Qu’était-il ? Un réel mystère … Il y avait si peu de choses, si peu d’humanité. Et le rappel soudain d’une arrivée en pleine année. Un déménagement qu’il se perdait à désir, lui aussi. Était-il malpoli ? De regarder l’intimité d’un autre sans que l’on lui ai donné la permission. Le visage joyeux d’une photo qu’il contemplait silencieusement, devinant avec banalité qu’il s’agissait du garçon. Une vie chaleureuse d’une simple image, et déjà la jalousie différente – ou plus grande – qu’auparavant.

Un rêve, il en était un.
Il avait sursauté, Soo. Quand son camarade de classe était revenu de la cuisine, tasses à la main. Parce qu’il avait eu peur, oui. D’être pris la main dans le sac ; fouineur d’un monde qui ne le concernait pas. Le goût cruel de l’interdit et de l’inaccessibilité. Pourtant, il ne s’était pas plus excusé que ça, Soo. Après tout, il ne lui avait rien dit. L’avait invité à s’assoir à ses côtés sans prononcer un mot de plus. Est-ce qu’il l’avait vue ? Maintenant … Plus rien ne le préoccupait plus que le devoir qu’ils devaient faire, ensemble. Oubliant cette vie qui lui faisait tant envie, loin des coups. Loin de tout.

« C’est parce que je n’aime pas être forcé, et je l’ai été. Tu ne serais pas venu dans cette école, j’aurai été mis seul et ça m’aurait convenu ainsi … Mais ce n’est pas le cas, et je suis avec toi. » Un dialogue, froid et distant. Un dialogue qu’il ne voulait pourtant pas voir naître. Paroles sur le sujet d’un devoir, débat sur ce même devoir et les salutations respectueuses de la fin, puis il s’en serait fini. Pourtant il était là, Soo. A vouloir dialoguer avec ce gars comme s’il lui devait quelque chose – ou pour lui faire comprendre qu’il ne le portait pas dans son cœur. Parce que Cho était toujours là, et ses paroles lors de cette nuit-là, plus fraîches dans son esprit, encore. « Ecoute, je n’ai pas envie de perdre mon temps mais je ne veux pas bâcler mon devoir pour des raisons de jambes à mon cou, ou je ne sais quoi d’autre. » Un long soupir s’échappait de sa bouche, se préparant à la suite de ses paroles. « On prendra le temps qu’il faudra. » Et il l’avait dit. Ne pouvait plus revenir en arrière, car c’était trop tard. Tout lui avait échappé dès l’instant où il avait posé les pieds à cet endroit. Dès l’instant où son doigt avait appuyé sur la sonnette.

Silence, encore.
Toujours.

Chaleur printanière qui s’évadait de la tasse, chaude et fragile d’une boisson calme et apaisante. Le triste reflet de ce qu’il était … La colère d’un monde contre son âme. Alors il s’était doucement laissé bercer par les vapeurs tendres, préparé avec l’amour non réciproque d’un garçon peut-être plus troublé que lui. Perdu dans les songes de ses pensées, là où se réveillait son esprit d’un regard réciproque qu’il se surprenait à apprécier. Discret et maladroit. Similaire à ce duo qu’ils formaient, tous les deux.

Pour la toute première fois.

Seulement ça n’avait duré qu’un court instant. Complicité éphémère, nuageuse et bornée d’obstacles. « Faisons-le ensemble dans ce cas. L’époque Joseon est complexe, alors je suppose que c’est la meilleure façon de travailler. » Et il s’était rapproché de lui pour se pencher vers les quelques bouquins qu’il avait déposés sur la table, doucement. Est-ce que ça n’allait pas être plus compliqué pour le blond ? L’étranger tout fraîchement débarqué des Etats-Unis, découvrant finalement l’histoire de ce pays qu’il découvrait encore aujourd’hui.


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Re: the rules were made for us. (soohyo)   the rules were made for us. (soohyo) Empty Ven 26 Avr - 19:52
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regarde-les,
regarde-moi.

Retour dans la pièce principale pour trouver les yeux curieux de l'obsession. Aucune remarque, aucune moquerie. Le garçon-soleil ne demande peut-être que ça. Enfermé dans sa solitude, dans l'isolement, dans la prison aux relents d'or. Loin de tout, surtout de lui-même. Peu de décoration, peu de fournitures. Vide. Comme sa vie, qu'il essaie de combler avec tout sauf ce qu'il veut vraiment. Un sourire, un geste, inviter le compagnon à s'installer pour passer un nouveau moment ensemble. Un premier moment. Quelque chose qu'il ne connait pas. Quelque chose qui a hanté ses pensées. Devient aujourd'hui réalité.

seul,
ou avec toi.

Mais ce n'est pas le cas, et je suis avec toi. Le ton est froid, la parole agressive. Forcé, compagnie non désirée. Alors que lui en crève, le garçon-lune n'en voulait pas. Ne veut pas de lui. Mais il est là. Avec toi. Incapable de retenir le sourire qui fait monter de quelques millimètres le coin de ses lèvres, la simple idée de partager l'espace, le temps, l'instant. La simple idée de l'avoir avec lui. La froideur est familière, les regards échangés en classe en disent long. Il sait que Soo ne veut pas être là, n'a rien demandé à personne. Mais l'américain n'attendait que ça, écoutait son coeur soupirer le même nom depuis des semaines. Comment renier aujourd'hui ce qu'il se désespérait d'avoir ? La parole reprise, le brun parle et le blond écoute. Le regarde qui se lève alors que le stylo tourne encore entre les doigts, s'immobilise une seconde pour repartir de plus belle. Il sourit pourtant, l'ensoleillé. Fou, il l'est peut-être. Mais toutes ces paroles, acerbes ou expédiées, sont des mots. Des mots échangés, prononcés par la voix qu'il rêvait d'entendre plus. Aucune plainte ne lui vient à l'esprit, la froideur vole au-dessus de son esprit comme un papillon trop sombre.

on prendra
le temps qu'il faudra.

Frisson qui parcourt son échine et le blond regarde franchement cette fois, levant ses yeux sur le visage déjà si familier. Le temps qu'il faudra ? Une bien belle promesse. L'envie de faire durer, de traîner, de tirer, d'abuser. Si forte, comme des fourmis en frénésie dans les circuits, dans ses veines, impitoyables. L'envie de l'avoir juste là, si proche, plus longtemps encore. Un sourire et un mouvement de la tête, les doigts qui passent dans les mèches trop claires. Ne me dis pas ça, tu vas le regretter. Le ton est joueur, taquinerie innocente qui n'en est peut-être pas réellement une. Mais c'est plus fort que lui. Plus fort que tout ce qu'il a. Il veut jouer, faire réagir, faire briller ces yeux qu'il ne demande qu'à sentir sur lui. Il est déjà foutu.

moment de paix,
travail à faire.

Une gorgée de son café, un hochement de tête à nouveau, accompagné de l'éternel sourire lumineux accroché aux lèvres d'un garçon qui n'a jamais fait que ça. J'approuve. Ensemble. C'est un mot qui lui plaît probablement beaucoup trop. Mais peu importe. Il sourit. Frissonne. Alors que le corps se rapproche, qu'il est soudain juste à côté de lui. Un mouvement et il le sentirait. Le tissu du vêtements, la chaleur d'un corps près du sien. Nerveux soudain, son coeur accélère et ses yeux regardent du coin de l'oeil, se demande si ça s'entend. Lui n'entend que ça. Il se force au calme, toussote pour cacher le trouble et cherche les livres adéquats. Je ne m'y connais pas réellement, je dois l'avouer. Mais je ne demande pas mieux. Surtout si ça lui donne une excuse pour écouter cette voix, encore. S'il peut juste suivre le cours de son nouveau prof particulier. Un peu, juste un peu. Il sourit et ouvre un premier livre, cherchant du regard, essayant de se concentrer sur les lettres, les phrases, plutôt que sur l'être tentateur, si proche et si loin en même temps. Il se sent brûler de l'intérieur, dans son propre enfer. S'y complaisant pourtant avec un plaisir masochiste, dangereux pour son âme mais, oh si bon. Il sourit en regardant à nouveau le profil de l'être adoré, curieux. Et, pour info, moi je suis content de le faire avec toi. Sorti avant de pouvoir le regretter. N'ouvrant pas un dialogue mais voulant le dire, le faire savoir. Laisser une phrase s'échapper de son coeur en cavale, de la chamade entre ses côtes. Il sourit et regarde à nouveau le livre, le stylo reprenant sa course folle entre ses doigts sans qu'il ne le remarque. Il ne le remarque jamais, l'enfant sauvage. L'hyperactivité, les problèmes pour se concentrer. Il sait qu'il ne pourra pas rester longtemps fixé sur les pages pleines d'écrits, qu'il devra parler, bouger. L'effort, cependant, pour lui. Pour travailler avec lui. Pour essayer. Il veut faire ça bien. Pour lui.
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Re: the rules were made for us. (soohyo)   the rules were made for us. (soohyo) Empty Sam 11 Mai - 14:58
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Il n'avait jamais autant parlé avec lui. N'avait jamais autant parlé en un laps de temps aussi court à quelqu'un d'autre que ses frères, qu'à cette famille brisée qu'il chérissait malgré tout. Tout était plus incertain aujourd'hui. Plus sombre, à présent. Parce que tout volait en éclats à chaque fois qu'il posait un pied sur le paillasson de la maison. Et même s'il avait appris à détester Hyo avec le temps, ce serait mentir que de dire qu'il n'était pas un peu heureux. De fuir la maison quelques minutes, quelques heures de plus avant de retourner dans l'antre des enfers. Mais comment pouvait-il se l'avouer à lui-même ? A cet instant où solitude rejoignait ses abîmes les plus obscurs, il était content, oui, de se savoir en sécurité – ou presque – dans cet appartement. Dans un endroit qui ne lui voulait pas plus de bien que de mal, sachant son frère en sécurité. Pourtant il y avait cette rage.

Rage qu'il nourrissait doucement.
Le calme avant la tempête, Soo. Une expression qui lui allait si bien. Parce qu'il avait toujours été de ceux qui gardaient tout en eux avant d'exploser. Et combien il craignait d'éclater sa colère envers Hyo. Conscient pourtant, oui, qu'il ne méritait rien de tout ça. Que le bénéfice du doute pouvait naître après tout. Incertain d'avoir compris sa petite amie correctement, peut-être même nageant en plein cauchemar à ce moment-là ; bercé par les nuances sucrées d'une Morphée diabolique.

Alors silence était maître des mots, roi des songes. Iris déviant d'une ligne droite pour chevaucher en direction d'une complicité criminelle. Des jumelles qui l’envoûtaient avec fragilité. Délicatesse du monde dans le regard. Bon Dieu qu'il détestait. Se savoir frêle à ses côtés. Idiot et ridicule. Parce que ça l'était, oui, ridicule. De ressentir toute cette haine et ce paradoxe d'une volonté amicale – si elle s'appelait ainsi. Pourquoi ? Soo n'avait besoin de rien d'autre que de lui-même. De son plus jeune frère. Tout le reste n'était que foutaise, n'est-ce pas ? Si Hyo était les flammes, sa petite amie n'était rien de plus qu'une brûlure sur la peau. Il le savait, autant qu'elle le savait. Et c'était si triste, de les voir si désespérés. L'amour était traître dans cette vie, dans sa vie. L'amitié peut-être plus encore. Car le blond ne savait pas. Ne savait rien de ce qu'il disait n'être qu'un tas de maladresses, un corps bleu de marques pour cause de chutes d'escaliers à répétition. Non, il ne savait pas ce que cette colère interne représentait pour lui. Pour eux.

Qu'il le protégeait silencieusement.

Soo s'interdisait le monde, c'était certain. De vivre, plus encore. Et même s'il y avait eu les mots de la lycéenne, Hyo avait toujours été un fardeau pour lui. Quelqu'un de plus qu'il voulait inconsciemment à ses côtés, si bien qu'il se tuait à la tâche pour s'en éloigner. Un ami. Mais rien ne marchait. C'était comme courir dans le vide, l'américain le fascinait presque. Une destinée qu'il commençait à croire. Destiné à se retrouver.

« Le regretter … Comme si j'avais l'habitude de regretter quoi que ce soit. » Pourtant il en avait des regrets, en grand nombre. Ceux dont la peine ne pouvait se guérir en un claquement de doigts. Mais il faisait le malin, Soo, à cet instant. Une question de fierté où nostalgie n'avait plus lieu d'être. Se rappelant l'objectif de cette après-midi de retrouvailles. « Je disais qu'on prendra le temps qu'il faudra pour travailler et rendre un travail correct... Rien de plus. » Comme s'il avait besoin de se justifier. Tout sonnait comme un aveu avec le blond, le moindre de ses mots qu'il pouvait prendre de travers – autrement que l'intention réelle. Alors il soupirait, Soo. Désespérés d'eux deux. Incapable de comprendre ce qu'il ressentait. De saisir la moindre de ses intentions. Il se surprenait à se fondre dans les mirages d'une relation amicale plutôt qu'en simple camarade. A sourire plus qu'il ne le devrait. Choisir de parler plutôt que s'enfermer dans le silence … Est-ce qu'il avait compris ? Ou devait-il lui faire comprendre autrement ? Les mots masquaient la froideur de son visage habituellement inexpressif. Il le détestait. Ni plus ni moins.

Et il avait manqué de s'étouffer en prenant une gorgée de son thé. Avait-il bien entendu ? A se demander s'il n'avait pas des problèmes auditifs … Mais c'était bien un visage rouge qu'il contemplait après coup. Pourquoi lui avait-il dit ça ? Hyo était coriace, c'était certain. Le type de personnages dont on ne pouvait se débarrasser simplement en claquant des doigts. Soo n'était pas aidé, loin de là. Alors il faisait mine de ne pas avoir entendu. D'avoir avalé de travers en comprenant la tonne de travail qu'ils leur restaient à faire. Que plus vite ils finissaient, plus vite il fuyait … Retrouver une vie qui lui faisait tant rêver – ironie. Ah ! C'était si cruel. « Hum... Eh bien, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, je... Je te déteste. » Comme une dernière arme. « Alors... Sache que je m'en moque si tu es heureux ou triste de le faire avec moi. » Mais il n'était pas crédible. Parce qu'il n'y croyait pas lui-même. Tentait de se convaincre, pourtant persuadé d'être partagé entre deux mondes avec lui. L'américain était une énigme qu'il se dissuadait de résoudre. « Enfin... Concentrons-nous, tu veux. » Une gorgée de plus avant de s'y mettre. De lire quelques pages au garçon et d'en expliquer la signification.

Traduire un monde.
Sans même connaître le sien.

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Re: the rules were made for us. (soohyo)   the rules were made for us. (soohyo) Empty Sam 8 Juin - 20:12
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comme si,
il regrettait.

Amusement dans les prunelles alors qu'il observe le profil tendu. Crispé d'un adolescent qui ne saisit pas le sous-entendu, préfère s'enfuir devant l'inévitable. L'enfant soleil comme une comète, un désastre, implacable, incapable. Aucune envie de reculer maintenant, de laisser de l'espace, de laisser respirer. Il étouffe. Les autres, lui-même. Se laisse crever avec l'envie d'inspirer l'odeur légère qui va imprégner son appartement. L'envie de se rouler dedans comme un chien en manque, galeux clébard qui ne devrait pas l'approcher. Pourtant.

juste le temps,
qu'il faudra.

Hochement de tête encore un peu amusé. Certainement pas moqueur, le gamin du continent n'a aucune méchanceté dans l'âme. L'envie de sourire, l'envie de taquiner, l'envie de jouer. L'envie de titiller cette âme qu'il admire de loin depuis si longtemps. Aujourd'hui si proche. Petit soleil qui trouve la lune et rêve d'éclipse. Il se retient, mord sa langue pour ne pas faire fuir la nuit. Bien sur. Rien de plus. S'il savait. S'il voyait les images, les pensées, les recoins trop sombres de son esprit incandescent. S'il savait à quel point le blond veut plus. Sourire malgré tout qui remonte ses lippes, impossible à écarter, impossible à dissimuler. Le moment est beau, le moment est doux sur sa peau. La présence est chaude malgré la froideur des mots qui brûlent, qui attaquent. Animal sauvage qu'il veut approcher. Aucune subtilité pourtant. Enfant malin qui pourtant se cache, un peu. Essaie de jouer sans faire fuir la bête.

moi, je suis
content.

Parce qu'il l'est. Qu'un peu de vérité sort, s'échappe. Bribe qu'il ne regrette pas. Devrait peut-être. Mais a trop envie de laisser partir. Une pensée, une phrase, un soupir. Il n'attend pas de réponse, pourtant elle vient. Après un moment. Alors que son regard est déjà redescendu sur les feuilles en face d'eux, sur les mots qu'il ne lit même pas. Que ses doigts font danser le stylo, signe qui ne trompe pas de l'hyperactivité croissante, de l'incapacité de rester stable. Gamin trop plein d'énergie. Il lève les yeux quand les mots se forment, quand la voix se fait entendre. Quand, plein d'une crédibilité douteuse, il se voit dire qu'on le déteste. Que la personne pour qui il soupire en secret le hait. Il hausse un sourcil et ne peut s'empêcher de sourire. Dans ses yeux, l'amusement brille. Parce que, malgré tout, ça le déride. Comme un enfant qui ne veut pas prêter ses jouets, l'être adoré se cache derrière un argument de sable.

concentrons-nous,
juste un peu.

Il boit une gorgée de son café - comme s'il avait besoin de plus d'énergie. Avant de se concentrer, d'écouter l'histoire. Un pays qu'il ne connait pas si bien, des faits qu'il ignorait jusque-là. Curiosité étouffée alors qu'il se pâme d'entendre si longtemps la voix qu'il désespérait de connaître à nouveau. Les minutes passent, le temps passe. Bientôt, écouter ne suffit plus et son corps fourmille. Emmagasiné, l'énergie se déverse dans ses veines. Il joue comme un drogué en manque et finit par soupirer légèrement en s'étirant, dissipant un peu la sensation. Si peu. Il secoue la tête et frotte ses yeux. Continue de parler, je t'écoute. Debout en une seconde, il fait quelques pas, tripote un cadre photo vide, continuant d'écouter la voix maintenant familière. Puis, sans prévenir, son esprit divague et il se tourne vers le brun avec un sourire. Sourire joueur, sourire maléfique. Hey, tu aimes la musique ? Tout le monde aime ça, non ? C'est impossible de ne pas aimer la musique. Il se rapproche de la table et reprend sa chaise, la tournant pour se mettre à l'envers, les bras sur le dossier, regardant Soo avec de nouvelles étoiles dans les yeux. Y a un super magasin de disques pas loin. Si ça te tente, on peut aller y faire un tour. Il sait qu'il va se faire rembarrer. Soo veut travailler et s'enfuir. Terminer le travail et prendre ses jambes à son cou grâcieux qui, pour l'instant, donne envie au blond de se pencher pour y nicher son visage, y déposer des baisers, mordre sa peau pâle jusqu'à le faire soupirer.

contrôle-toi,
grand méchant loup.

Il se contente d'un sourire et remonte son regard qui s'était brièvement porté sur la peau tentatrice. Après on pourra reprendre le travail. J'ai juste besoin de bouger. Une promesse qu'il n'est pas sûr de tenir. Mais peut-on vraiment le blâmer ? Maladie qui fait se cabrer ses sens et instincts, il est soumis aux désirs incontrôlable, au feu qui lui demande de toujours bouger et ne jamais tenir en place. Enfant qui veut jouer, pousser des limites qu'il ne devrait pas approcher. Comme toujours. Parce que t'es un idiot. Qu'il ne peut s'empêcher de l'être, un peu.
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Re: the rules were made for us. (soohyo)   the rules were made for us. (soohyo) Empty Mar 18 Juin - 22:09
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Les paroles défilaient, débitaient en plus grands nombres qu'elles ne l'avaient été une fois auparavant. Peut-être la dernière d'un écrasement soudain, Soo l'espérait à différentes échelles, plus que tout. Mais ce n'était qu'un tas d'explications sans importance. Il n'y avait pas de quoi s'affoler … Ou plutôt beaucoup de raisons pour le faire ? Hyo était un énergumène à lui seul, et l'autre lycéen l'avait compris – sans y comprendre le sens profond de ses non-dits, de ses regards et de ses attentes. Parce qu'alors il aurait fui plus tôt, bien plus vite également. Car Soo n'oubliait pas ses objectifs d'une vie ; ceux où il partirait loin de là où la vie de ses frères et la sienne s'étaient arrêtées de fonctionner. Là où son sourire s'était étouffé sous le soleil de la pleine lune. Alors cette note, il allait l'avoir plus que tout au monde, et Hyo n'était qu'un obstacle de plus à franchir pour y arriver. Atteindre la perfection du monde où diplôme se mêlerait aux bourses universitaire, tandis qu'ils vivraient une meilleure vie s'offrant à lui, à eux. Devant lui, devant eux.

Mais le rêve s’évanouit dans la noyade des mots.
Il était un personnage à part entière. Les mots brutaux qui se perdaient pour se tourner en paroles plaisantes d'un rire qui s'en décrochait. Est-ce qu'il avait été si drôle, Soo ? Lui qui s'était soudainement senti être un peu trop brusque avec lui … Qu'importait au fond. Il ne s'en préoccupait que bien peu – ou ce qu'il pensait, mais l'inconscience parlait pour lui, et l'autre garçon l'avait compris plus rapidement. Une esquisse était apparu aussitôt que le fantôme de son existence était venue, et alors Soo avait retrouvé une concentration certaine où les explications d'une ancienne époque fusaient entre ses lèvres sèches, avec passion aux pupilles brillantes.

[Il s'échappait dans les bribes de l'Histoire à défaut de vivre la sienne.]


Ses yeux s'étaient irrémédiablement levés pour suivre les traces de son camarade, incapable de comprendre la moindre de ses actions ; de ses pas vers le cadre photo vide et de cette chaise qu'il ramenait à eux pour le regarder plus étrangement, encore. Hyo avait tout de perturbant, faisait tout pour le perturber. Et c'était mentir que de dire que ça ne marchait pas au minimum, toujours assez pour faire apparaître une nouvelle couleur aux creux de ses joues … Il tombait malade, rien de plus. Il n'y avait pas d'autres explications. « … Son règne marque également un apogée puisque l'alphabet hangeul est inventé. Le but de cette écriture … Il s'était soudainement arrêté dans sa présentation, stupéfait par chacune de ses actions. Soo décrocha un énième soupir, se grattant la tête. Il était foutu, c'était plus sûr que jamais, écoute, je vais rentrer chez moi. Je continuerai de mon côté et je dirai au professeur que nous l'avons fait tous les deux. » C'était sa dernière carte, mais est-ce que Hyo l'entendrait cette fois-ci ? Tout n'était qu'hypothèse. Jamais rien n'était concret aux côtés de l'Américain, et il n'y avait qu'à voir la réponse qu'il en obtenait en retour. Putain. (Il n'était pas foutu, ils étaient foutus.) Son regard s'était à nouveau perdu dans le sien, la gorge troublée de légers picotements qui venaient le déranger dangereusement. « … A condition que tu m'écoutes sur le chemin, d'accord ? … Arrête de gigoter dans tous les sens aussi. » Ça m'énerve. Autant que son regard le dérangeait, d'un dérangement différent. « Pourquoi est-ce que tu me regardes comme ça ? » avait-il osé demander.

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