✰✰✰ the neon demon

⁽a r e u m⁾ palette d'ecchymoses grouillant au dessus du crâne, ce sont les litiges que la tempête s'enquiert de laisser derrière elle. bestiole apprivoisée sur la paroi glacée de la dernière revue qu'on s'arrache sans même une seule once de vergogne, équivoque du fantasme le plus malsain bourgeonnant dans les limbes de l'esprit — areum, c'est le diamant qui s'égare dans un océan de verre pilé.   ⁽si on te demande, c'est dix neuf ans. pas plus, et surtout pas moins.⁾ mandataire mantra intrinsèquement localisé aux frontières du syndrome de peter pan, deux printemps consécutifs lors desquels elle feigne consumer sa dix neuvième bougie sous la supervision de ceux qui misent gros sur le patrimoine financier proféré par les attraits de son faciès. séoulite par le droit tout comme par ce qui s'apparente au devoir du sol, l'entité parfaitement hétérogène pulsant dans ses vaisseaux témoigne d'une parenté privée de quelconque divergence. par conséquent, et comme son patronyme l'indique dès barrière de ses lippes passée, go areum est exclusivement coréenne. la présence d'une alliance à la naissance de sa quatrième phalange ne lui inspire que dégoût et c'est dans les carats dont ce maillon est formé qu'elle a vu s'évaporer les derniers songes évoquant de ces deux syllabes maudites, l'amour a laissé place aux indélectables tourments qui l'animent jusqu'à l'aube et teintent d'amertume les soubresauts de son palpitant. pur produit de la société de consommation, coqueluche à laquelle s'identifie vainement et dans toute sa candeur la jeunesse de la nation, des portraits glacés maladroitement découpés et plastifiée contre la paroi d'un mur à la consommation du dernier produit qu'elle s'affaire à vendre au cœur de la boîte magique accompagnée de son plus exquis rictus, si areum répond aussi allègrement à ses dettes, c'est parce que vous le lui permettez. en accroissement constant et victime d'un rythme ayant trouvé source aux antipodes mêmes de la régularité, areum s'échappe difficilement du cauchemar financier, du néant budgétaire. si sa carrière lui permet d'accéder au confort, ainsi qu'au beau, au bien, comme au refaçonne, et ce, en l'espace d'un seul et unique battement de cils, elle n'y fut pas toujours franchement accoutumée. ni elle, ni sa famille, qui comme la cadette redécouvrent les notions de la stabilité depuis une maigre poignée d'années seulement. victime de la hantise de l'exponentiel frémissement de l'aiguille rouge qu'elle se voit dans l'obligation d'inspecter après chacun de ses repas, areum passe le plus clair de son temps à inonder sa boîte crânienne d'ores et déjà au complet de futiles interrogations adolescentes quant à son apparence, et là n'est pas des moindres lorsque c'est cette dernière qui subvient à l'entièreté de vos besoins. le bistouri demeure fruit défendu, proscrit et pourtant significatif de beauté éternelle selon les mœurs : il paraît que ça ferait de la mauvaise publicité. écrire ici.  écrire ici.