(( always the same mistakes )) - mee na

La nuit comme un refuge. L'ombre de la lune traversant la fenêtre, et toi, accoudé et las de cette faiblesse qui te ronge. Tu as osé, de nouveaux maux. Tu as osé, fébrile face à cette jalousie qui te ronge. Et tu ne sais plus comment t'en sortir. Et tu ne sais plus comment parvenir à être fort. Parce que tu la perds peu à peu, Bao. Parce que tu la fait s'envoler, Bao. De ces coups et de tes doutes, elle plonge dans une torpeur qui porte ton nom. Et tu ne sais simplement pas comment vous sortir de là. Songeur. Le regard perdu dans les étoiles. Ce besoin omniprésent d'oublier, un tant soit peu, les maux. Désabusé. Obnubilé par cette scène qui tourne encore et encore dans ta tête. Une bouteille de whiskey bien entamée, le liquide qui brûle l'oesophage une fois de plus. Ce n'est plus la peur qui te ronge, mais bel et bien le fait de la perdre, toujours plus. Et tu restes las de ce comportement qui ne te ressembles pas. Le regard qui dévie vers la table basse, ces sachets d'herbe verte à portée de main. Mais tu ne veut pas être seul, non. T'aimerais avoir quelqu'un pour t'épauler, te secouer. Qu'on te le balances une fois pour toute en plein visage. T'es juste un connard. Un connard qui détruit la seule chose de sensée qui est arrivée dans sa vie. Tu le sais, au fond de toi, et pourtant... La bouteille qui claque contre la table basse, et toi qui t'affales sur le canapé. Désordonné. Et t'envoie un simple message. Mots de détresse. Et t'attends. T'attends qu'on vienne te réveiller de ce cauchemar. T'attends un signe, t'attends un geste, pour être capable de changer. Avant le point de non retour. Parce que tu sais que t'en es pas loin. Parce que tu sais que la fin approche et que ton amour si puissance risque de fâner sans ton accord. Et t'attends que la porte claque, t'attends que cette amie vienne te le dire en face. T'as merdé. Mais tu peut encore tenter de réparer les pots cassés.