( it never rains )

siu kihei, c'est le prestige qu'il a fui, les privilèges qu'il le répugne, l'héritage qu'il a balancé, une famille qu'il ne mentionne jamais, kihei l'ancien héritier qu'on appelle surtout juste kih désormais. né un 24 avril, la vingtaine tout juste entamée, jeunesse enflammée, esprit rebelle, à peine vingt-ans et l'envie de détruire cette société. de nombreux souvenirs détruits suite à l'accident, il se suppose né au japon et un sang dont il ignore également les origines, kiheo aime se dire de partout et d'ailleurs.la sexualité, un concept de société qui insupporte kihei, il n'aime pas mettre de nom dessus et préfère aimer sans se soucier de tout cela. il bécote de partout, kihei c'est un vagabond, un sauvage à qui on ne peut mettre de laisse, il ne veut être dépendant de personne mais son cœur reste humain et il le suivra dans la voie qu'il choisira. il a abandonné son futur prospère mais étouffant d'héritier pour en vivre un où chaque jour pourrait être le dernier. casseur, celui qui à coup de pied de biche casse des voitures coûteuses durant des manifestations et rentre par effraction dans les maisons des quartiers favorisés pour y squatter la nuit. traîne aussi dans des combats de rue quand les temps se font très rudes, c'est-à-dire tout le temps. s'il est trop amoché, kihei connait le propriétaire d'un poste à essence qu'il le paie pour quelques heures sans le déclarer.il se souvient de la richesse, des plats gastronomiques à chaque repas, des vêtements coûtant plusieurs mois d'un salaire classique, des chauffeurs privés, des écoles élitistes, de ses frères qui traitaient autrui comme des moins que rien, de n'avoir aucune décision quant à son avenir, kihei ne s'est jamais senti à sa place, il détestait cette vie où il n'avait le contrôle sur rien. ses parents continuent de tenter de le joindre et le surveiller, mais il préfère sa pauvreté actuelle que de retourner vivre comme un privilégié dans cette société corrompue où tout est dicté dés la naissance. habitué du gyrophare des flics, les courses poursuites dans les rues de séoul d'abord en courant à toute vitesse puis à bord de sa vielle caisse au moteur trafiqué pour soit s'être fait reconnaître dans des manifestations ou être rentré par effraction dans des villas afin d'y squatter la piscine, voler la bouffe, les bijoux, se doucher et jouer au piano, il passera le reste de la soirée à dormir chez un pote ou dans sa voiture si personne lui ouvre la porte.des vêtements empruntés jamais rendus provenant des placards de ses amis, reconnaissable par son sweatshirt incolore, bonnet de couleur, jean noir troué, ses converses qui ont vécu la guerre, bagues et chaines en argent volées ne le quittant jamais. sur sa peau se dessine de nombreux petits tatouages faits sous l'impulsion, des oiseaux, des phrases relatives à la liberté. l'épiderme abîmé par des piercings aux oreilles et un à l'arcade qui finit régulièrement en sang. rêve de voir cette société s'écrouler comme toutes les autres dans l'histoire, aucune peur réelle à part peut-être la mort et encore, pas de secret bien que kihei cache souvent qu'il vient d'une famille riche.