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 don't sleep on me - kuan ti

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don't sleep on me - kuan ti   don't sleep on me - kuan ti Empty Mar 7 Aoû - 20:41
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After all this time
After all these vibes
After all these highs
We’re still on this ride
Never wanna say goodbye
You brought me back to life
And forever it’s just us
No more you and I

Il y a des hésitations chez Baozi. De celles qu’on ne connaît pas et qui la rendent plus fragile qu’elle ne l’est. Et ça ne lui va pas. Ces regards en coin, qui se baissent. Ça ne lui va pas. Ses ongles qui tracent plus encore qu’à l’accoutumée des croissants de lune dans ses paumes. Ça ne lui va pas. Baozi forte, qui n’a peur de rien. Jamais. Irréelle, une divinité qu’on lui appose. Baozi si vivante. Mais la jeune fille fragile. Un peu trop. Alors qu’elle vient s’asseoir sur ce bout de bordure, le regard levé vers le ciel, comme une prière pour ce qui va arriver, elle paraît trop petite. Trop frêle. Trop fragile. Des prières dans des étoiles. Elle lui doit des excuses, elle sait. Elle lui doit des explications pour son absence, pour ses esquives alors qu’il demandait juste à la voir. Elle lui doit beaucoup. À lui. Kuan Ti. Mais Baozi elle est bornée. Elle est fière aussi, connaît ses batailles, n’a pas vraiment appris à s’excuser. Pas appris à faire des concessions. Alors c’est dur. Et son regard fini par se perdre dans ce coucher de soleil au dessus d’elle. Elle finit même par s’allonger dans l’herbe. De toute façon, quitte à attendre autant bien se mettre. Les yeux dans les étoiles, elle l’entend à peine arriver. Les yeux dans les étoiles dans un futur qu’elle touche à peine des doigts, elle l’entend arriver, s’asseoir à ses côtés, un mince sourire étirant les lèvres de la belle. Contente qu’il vienne, qu’il n’ait pas ignoré sa demande. « Tiánxīn … » l’affection au bord des lèvres, mais au final quelque chose qui bloque ses mots. Y’a ses bleus qui fanent sur sa peau. arc en ciel de couleurs, violet, jaune, mauve, une touche de vert, le tout qui s’efface au fur et à mesure que les jours passent. et elle s’est fait absente Baozi, assez pour s’en vouloir. Assez pour que sa petite main se serre sur le tissu du haut de Kuan Ti, sans pour autant se relever. Oser lui faire face.

(c) SIAL ; icons swan ; epik high ;


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Re: don't sleep on me - kuan ti   don't sleep on me - kuan ti Empty Sam 11 Aoû - 14:07
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What a difference of the rushing out
Tell me what you're running from
I know everybody lets you down
I'll do the same
But know I'll always be around
This can remain the same

Il n’avait même pas eu à réfléchir quand il reçut le message. Il n’avait même pas eu à regarder le message. La sonnerie avait suffi. La sonnerie spéciale pour cette personne spéciale. Ce rire enregistré. Comme une sureté de pouvoir l’entendre quand il le voulait ; pouvoir l’entendre même quand cette personne était loin. Pouvoir l’entendre même quand cette personne avait vraiment envie de tout sauf de rire. Fait rare. Mais fait tout de même. Cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas entendu ce son. Ce son particulier, à la fois grave et doux. Quand ce son se faisait rare, il n’y avait bien souvent qu’une seule raison. Voila pourquoi il n’avait pas eu à regarder le contenu du message. Il s’était contenté de se lever, d’essuyer ses mains sur une serviette déjà beaucoup trop sale, de reprendre son portable posé à même le sol, et de se mettre en route sur la bécane à deux roues qu’il était justement entrain de retaper. Il savait pourtant où elle était, que cet endroit était trop proche pour prendre la moto. Mais il savait aussi qu’il allait avoir besoin de ce moment où le vent, le bruit, la vitesse, lui fait perdre toute conscience du monde l’entourant et surtout perdre conscience de lui-même, abandonnant ses pensées sur le bitume. Il avait besoin que cette vitesse, se vent en rafale le lave de toute colère, frustration et incompréhension. Il allait avoir besoin de cette paix intérieure. Pour pouvoir s’occuper au mieux de la petite personne, de cette Gamine, qui s’était encore éloignée de lui, pour les mauvaises raisons. De cette Gamine qui pensait que prendre soin des autres c’était s’éloigner quand on allait mal, pour ne pas déranger. De cette Gamine qui pensait que la violence ne pouvait qu’être passagère. Il allait avoir besoin d’un autre tour autour du parc avant de la rencontrer, la colère à peine refluée, faisait déjà à nouveau surface. En voyant du coin de l’œil cette silhouette qui se laissait aller sur l’herbe, il s’arrête net, dans un soupir de moteur, suivit d’un soupir humain. Il s’avance lentement vers sa Gamine. La laisse prendre son tee shirt entre ses doigts frêles, le mouvement de son bras faisant bouger le tissu de ses vêtements. Assez pour voir les nouvelles taches couleur arc en ciel sur sa peau. Autre soupir. Corps qui s’assied à côté d’un autre corps. « Liànrén. Tu t’es encore fait avoir. »

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Re: don't sleep on me - kuan ti   don't sleep on me - kuan ti Empty Dim 12 Aoû - 15:22
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After all this time
After all these vibes
After all these highs
We’re still on this ride
Never wanna say goodbye
You brought me back to life
And forever it’s just us
No more you and I

Elle se serait recroquevillée si elle l’avait pu Baozi. Honteuse. Un peu. Mais persuadée de bien faire. Persuadée de bien faire. Absente quand tout va mal chez elle, l’impression comme ça de ne déranger personne. Baozi qui veut jouer les fortes. Seule fille du groupe, elle fait la forte. Mais elle se brise aussi. Poupée cassée, les bleus qui s’entassaient sur son corps, et plus tellement d’excuses. Sa maladresse ne justifie pas tout. Sa maladresse ne justifie plus rien, et les bleus sont trop nombreux. L’impression qu’elle s’est fait passer à tabac. Mais juste son homme qui s’est défoulé sur elle. Et elle qui n’a pas su se défendre parce qu’elle l’aime trop. Parce qu’elle sait qu’il l’aime. Mais si mal. Alors elle a disparu. Pour lécher ses plaies, les panser. Abonnée aux absents. Elle a disparu. Prétendant ne pas avoir le temps, du travail en plus au restaurant. Elle a disparu. Silence radio. Jusqu’à ce qu’elle puisse affronter le monde sans avoir envie de pleurer. Sans avoir envie de s’excuser de sa propre existence. Le temps de recoller les morceaux de son cœur. Le temps de passer du baume sur ses plaies. Ses coups. De soigner le corps à défaut de soigner l’âme. Mais elle s’accroche pourtant Baozi. À Kuan Ti. Elle s’accroche. Prête à entendre ses sermons qu’elle mérite. Elle s’accroche à lui, des mots qui se fanent entre ses lèvres. La crainte vraiment qu’il ne viendrait pas. Parce qu’un jour il arrêtera sans doute de l’attendre. De revenir vers elle. Un jour il la laissera sans doute partir. Pourtant Kuan Ti il finit par s’asseoir. Là, à côté d’elle. Et c’est suffisant. Elle veut pas penser à l’avenir, elle veut pas penser à la solitude qui arrivera un jour. Elle lâche pas son tee-shirt, se roule, recroqueville, contre lui, son visage qui finit contre sa jambe, tandis qu’elle ferme les yeux à sa remarque. Elle a rien à dire. Elle sait pas quoi dire. Pas comme si elle pouvait dénier la vérité. Elle s’est encore faite avoir. Au jeu de l’amour elle s’est encore faite avoir. Et elle continuera. Souffrance imposée par son cœur. « J’peux pas arrêter de l’aimer. » Elle murmure contre sa jambe, dans un chinois doux, comme si l’aveu était trop dur pour être compris par le monde. « J’voulais pas que tu m’vois comme ça tiánxīn. » Parce que Baozi. Elle aime pas quand Kuan Ti la voit si faible. L’impression d’être revenue en arrière. Quand elle venait d’arriver. Quand elle se faisait humilier à l’école. Le même sentiment d’impuissance que ce jour où on l’avait poussée dans la piscine. L’impression d’étouffer. Et de ne rien pouvoir faire. Rien. « Pas aussi pathétique. » Et elle se recroqueville un peu plus encore. Roulée en boule contre lui, comme un chat cherchant un peu d’affection. Visage bien caché pourtant. Des larmes brillant dans ses yeux.

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Re: don't sleep on me - kuan ti   don't sleep on me - kuan ti Empty Mer 15 Aoû - 19:31
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But know I'll always be around
This can remain the same

Il la regarde se recroqueviller contre lui, doucement, lentement, tel un pauvre petit chat orphelin, abandonné sous la pluie. C’était toujours ainsi qu’il la voyait, sa gamine. Un petit chat laissé dans un carton, prête à accepter tout le monde et n’importe qui. Qu’importe les maltraitances, la douleur et les coups. Tout ce qu’elle voulait, c’était un toit, un semblant d’amour et un sentiment d’appartenance. Elle savait partir, disparaitre aussi, son petit chaton pathétique et indépendant. Elle pouvait partir pendant des jours, parfois des semaines. A lécher ses plaies, à se laisser aller dans l’apathie et le déni. Heureusement, elle finissait toujours par revenir dans son carton. Cet endroit où il pouvait toujours la retrouver, la récupérer et l’aider. Alors il pose sa main sur le dessus de sa tête, et caresse ses cheveux, tel qu’il caresserait la tête d’un petit chaton. Il ferme les yeux pour ne plus voir les bleu, la peau rougie et les quelques cicatrices. Mais quand il les ferme, il revoit la première apparence de Baozi. Celle d’une petite gamine, coulant, comme une pierre, au fond de l’eau. Celle d’une gamine maigre, face contre terre, régurgitant l’eau, des larmes aux coins des yeux. Et cette apparence n’est pas mieux que celle présente, contre sa jambe. Alors il rouvre ses paupières, au moment où le doux chinois de sa gamine retentit. Comment lui dire, à cette pauvre petit gamine, ce pauvre petit chaton tremblant, qu’elle méritait mieux. Qu’elle méritait un meilleur toit ; le toit d’un temple, d’une citadelle, de Notre-Dame de Paris, d’un trône où tout ceux qui l’aime viendraient s’asseoir à ses pieds. Que pathétique chez elle n’était pas une chose négative. Qu’elle portait le pathos en son sein comme tous les grands hommes du romantisme avaient pu le porter un jour à leur tour ; qu’elle était la protagoniste pathétique des plus grandes histoires qui avaient pu voir le jour en ce monde cruel. Comment lui dire pour qu’elle le comprenne et en fasse sa force, comme cela devrait être. Les mots ne viennent pas, au pauvre carton de ce chaton tremblant. Alors il se contente de passer ses bras autour d’elle, de la plaquer contre lui, et de la protéger du monde par ses bras frêles et son dos maigre. Comme ce jour-là, ce premier jour, où il avait décidé de la protéger pour toujours. Et il la berce, sa pauvre gamine. « tu sais qu’un mot de toi et je m’en vais m’occuper de lui hein liànrén ? » il cherche, il fronce les sourcils, voulant trouver les bons mots, les mots justes. « j’suis sur au fond de toi tu sais que tu mérites mieux, tellement mieux. Et qu’aussi, tu n’as pas à décider de comment j’suis censé te voir, que j’peux te voir seulement quand tu penses que c’est le bon moment. J’suis censé être là pour toi tout le temps. Comment je peux le faire, si tu te cache de moi hein liànrén imbécile ? »

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Re: don't sleep on me - kuan ti   don't sleep on me - kuan ti Empty Dim 26 Aoû - 21:56
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Elle se recroqueville contre lui. Finissant dans l’herbe totalement, sa cheville butant contre la bordure dans un bruit mat. Sans qu’elle n’en fasse grand cas. La douleur de son cœur qui lui vrille l’esprit, l’être tout entier. Elle se recroqueville Baozi, chat honteux. Elle se recroqueville, cherchant un peu de chaleur. Ses petits poings serrés sur le tee-shirt de Kuan Ti. Besoin d’affection qu’elle cache derrière une indépendance bruyante. Besoin d’attention qu’elle cache en se montrant légère, décadente, pour autant jamais frivole. Fidèle en amitié. Fidèle en amour. Son cœur pourtant offert à qui lui donne un peu de tendresse. Baozi mauvais juge, partisane des secondes chances. Des troisièmes aussi. Des dixièmes. Et elle frissonne sous la caresse. Se laisse aller à ces doigts qui glissent dans ses cheveux. Et elle frissonne, réprime des larmes qu’elle considère ne pas mériter de laisser couler. Coupable d’aimer quelqu’un qui lui rend son amour à coups de poings. Qui lui murmure des ‘je t’aime’ dans des ecchymoses fleurissants. Elle ne mérite pas de pleurer sur son sort. Mais devant Kuan Ti, les murs tombent toujours. Parce qu’il a toujours vu au delà de la bravade. Au delà des rires et de son insouciance. Il a toujours vu derrière tout ça. Et elle sait pas lui mentir Baozi. Elle sait pas. Les mots viennent pas. Elle a pas le cœur non plus. À lui raconter des fausses histoires. Parce qu’elle sait. Qu’il aurait sans doute plus mal devant des mensonges que la vérité. Aussi cruelle soit-elle. Les murs tombent toujours. Les larmes aussi. Elles glissent silencieuses de ses yeux fermés, tandis qu’il lui assure. Qu’il pourrait s’en occuper. Mais Baozi, elle secoue la tête. Quand il lui dit qu’elle mérite mieux. Elle sait pas. Elle sait plus. Elle sait juste qu’elle l’aime. Cet idiot qui lui peint de mauvaises histoires sur le corps. Elle sait juste. Qu’elle pourrait pas le quitter. Qu’elle finira à nouveau dans son étreinte assassine. Et elle sait aussi. Baozi. Elle sait que Kuan Ti, il sera toujours là pour elle, sans jamais la juger. Mais quand son propre regard est plein de dégoût quand elle se regarde dans le miroir, comment lui faire face. Comment lui faire face alors qu’elle ne peut rayonner. « J’suis désolée. » Elle l’est. Tellement. Sans doute pas pour les bonnes choses. Elle l’est. Tellement. Sans doute parce qu’elle se voudrait meilleure. Reprendre les couleurs de ces fleurs violacées sur son corps pour se repeindre un nouveau elle. « Tu m’en veux ? » Et y’a cette peur étrange de l’abandon dans sa voix. Y’a cette peur étrange, qu’elle finira seule. Qu’on la quittera pour ses excès, pour sa fierté si mal placée. Pour son amour si détraqué. Elle garde les yeux fermés la gamine. Craignant d’affronter le monde. Le corps recroquevillé pour mieux disparaître. Si vraiment Kuan Ti venait à lui en vouloir, pour quelque chose qu’elle ne pouvait pas changer.

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Re: don't sleep on me - kuan ti   don't sleep on me - kuan ti Empty Dim 9 Sep - 15:13
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Quelle idiote. Mais quelle adorable idiote que ce petit chaton peureux, tremblotant, magnifiquement pathétique de beauté apeurée. Comment pouvait-elle croire un seul instant qu’il pouvait lui en vouloir. En vouloir de quoi ? d’avoir peur de la solitude ? d’avoir ce besoin d’amour, aussi fatal, mortel qu’il pouvait être ? il serait très mal placé pour lui faire la morale. Mais il comprend kuan ti, il la comprend autant qu’il la connait cette petite fille qui a peur de rien à part d’une seule et grande chose : qui a peur qu’on l’abandonne, qu’on l’oublie quelque part dans un coin de rue, dans son pauvre carton mouillé et arraché. Il lui parle alors kuan ti, il la rassure, autant qu’il peut. Il trouve les mots, peut être pas les plus justes, mais des mots qui s’en approche quand même. « bien sûr que non que je t’en veux pas. Comment je pourrais t’en vouloir à toi, ma liànrén adorée ? » tout d’un coup il étend son corps, emmenant l’autre corps frêle avec lui. Il s’étend sur le sol et l’étends avec lui, lui prenant une main, gardant l’autre libre pour continuer à lui caresser les cheveux après avoir posé sa tête délicatement contre son cœur. « Comment pourrais-je en vouloir à ma petite sœur hein ?  Ne serais-je pas le pire des grands frères si c’était le cas ? j’suis peut-être pas le meilleur, mais jamais je serais aussi batârd que de t’en vouloir pour ça. Surtout pas pour ça quoi .» il lui lâche la main, pour pouvoir prendre le petit et rond et adorable visage entre ses deux mains, pour pouvoir le remonter jusqu’au sien, pour pouvoir l’obliger à le regarder droit dans les yeux. Pour l’obliger à le croire. Pour l’obliger à y croire. Pour l’obliger à se reprendre. Pour l’obliger à transformer ses larmes en sourires. Il pose son front contre le sien, ancrant un peu plus son regard dans le sien, sans qu’elle puisse y faire quoique ce soit. « parce que moi je suis là pour toi. Jusqu’au bout. Tu le sais ça hein, liànrén, tu ne l’oublie pas ça hein. Je t’interdis de l’oublier ou de croire le contraire. » il l’embrasse sur le bout du nez. Rares baisers malgré leur besoin mutuels de sentir le corps, le poids, le souffle de l’un et de l’autre. Rares baisers par besoin de leur donner à chacun une signification propre. Puis enfonce ce petit et rond et adorable visage dans son cou. « et pleures maintenant, idiote, ça sert à rien de tout garder en toi. Pleure gamine. » et couché sur le sol, ancré par le faible poids de baozi, il la berce doucement, fredonnant cette chanson, du premier jour, du premier sauvetage, du premier baiser sur le nez, de leur première promesse.  

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Re: don't sleep on me - kuan ti   don't sleep on me - kuan ti Empty Sam 22 Sep - 15:28
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Et elle tremble Baozi. Elle tremble. À l’idée d’être rejetée. Surtout par lui. Kuan Ti. Son tout quand on y pense. Son univers. Celui avec qui elle a fait ses classes. L’école buissonnière. Les quatre-cents coups et plus encore. Kuan Ti, son grand frère. Celui qui l’avait ramené à ses parents le soir lorsqu’ils étaient encore trop jeunes pour arpenter les rues. Présence sûre. Comme une évidence. Celui qui l’avait récupérée dans cette piscine. De l’eau dans les poumons. Trop jeune pour comprendre. L’angoisse sourde qui est restée. Celui qui avait été la chercher au fond de l’eau. Rivière Han. Quand elle était passée par dessus sa bécane. Elle savait bien. Qu’il l’accepterait toujours, place permanente près de son cœur. Et pourtant. Elle tremble Baozi. Retient des sanglots déchirants. Alors qu’il la rassure. Tendrement, ses doigts glissant dans ses cheveux. Il la rassure, lui demandant comment il pourrait lui en vouloir. Et elle a plein d’idées là coincée au fond de sa gorge, avec ses pleurs. Elle a plein de remarques, mais elles se perdent dans l’étreinte tandis que Kuan Ti s’allonge, l’emmenant avec elle. Tête contre son cœur qui bat, l’assurance qu’il est là. Pourtant les larmes toujours au coin de ses cils, pourtant des sanglots retenus qui la font toujours trembler. Baozi qui le regarde parce qu’elle n’a pas le choix, des yeux en amande qui clignent, clignent. Pour garder ses larmes. Pour ne pas céder. Alors qu’il la console. Elle s’éloigne, s’apitoie, et pourtant Kuan Ti toujours là. Et il lui dit encore. Jusqu’au bout. Une amitié comme un contrat éternel. Eux deux c’est pour toujours. Elle le sait. Elle le sait. Mais elle doute. Parce qu’elle se connaît. Un jour ses excès auront raison d’elle. Un jour son amour aura raison d’elle. Alors elle s’effondre Baozi. Un baiser sur son nez, nostalgie d’un temps plus simple et elle s’effondre. Sanglots lourds et déchirants qui passent sa gorge tandis qu’elle pleurer contre son cœur. Elle est malheureuse Baozi. Plus qu’elle ne veut l’avouer. Terriblement malheureuse. À lui briser le cœur déjà malmené. « Duìbùqǐ ! Duìbùqǐ tiánxīn ! » Et les excuses s’écoulent, s’effritent entre ses lèvres. « Je sais plus quoi faire. Je peux pas le quitter. J’peux pas l’abandonner. » Et les mots s’enchainent, se cumulent, se bousculent. Et elle avoue. Elle avoue ce qui la détruit. Baozi, lucide. Mais Baozi en amour. Baozi à se briser pour le garder à ses côtés. Baozi qui connaît pourtant. L’inévitable. L’irréfutable. Son amour s’exprime en des hématomes qui fleurissent comme des bourgeons précoces.

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